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Musique dans la cathédrale de Rouen
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Sonnerie de cloches, musique d'orgue et musique vocale à la cathédrale de Rouen
La cathédrale de Rouen est l'une des premières cathédrales d'Occident à avoir possédé un orgue, dès le XIVe siècle. Elle est le berceau de l'école française d'orgue, grâce à Jehan Titelouze († 1633), organiste de la cathédrale à partir de 1588.
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Les orgues
Résumé
Contexte
La cathédrale de Rouen est l'une des premières cathédrales d'Occident à avoir possédé un orgue. Elle en possédait un avant 1380[1]. Initialement installé dans le croisillon nord, près de la porte de l'archevêché, il trouve son emplacement actuel dès 1493 sous l'archiépiscopat de Robert de Croismare[2].
Le grand orgue
Description
Il a été reconstruit par les établissements Jacquot-Lavergne, à la suite de la campagne de restauration de la cathédrale liée aux destructions de la Seconde Guerre mondiale[3]. Il est inauguré en 1956 par Marcel Lanquetuit, titulaire du grand-orgue, avec une composition de Marcel Dupré[3].
De nombreux facteurs d'orgues se sont succédé au cours des siècles à la tribune de la cathédrale : Crespin Carlier restaure l'instrument en 1601[4] à la demande de Titelouze[2]. On trouve aussi le nom de Robert Ingoult. L'orgue souffre de l'ouragan de 1683[1] avant sa reconstruction par Robert Clicquot en 1693[2] sous l'impulsion de Jacques Boyvin, alors organiste titulaire. Jean-Baptiste Nicolas Lefebvre travaille lui aussi sur l'instrument. Une reconstruction intervient en 1858. Elle est effectuée par Merklin et Schütze avec l'inauguration en 1860 par l'organiste belge Jacques-Nicolas Lemmens[4]. Les établissements Jacquot-Lavergne sont les derniers à intervenir sur l'orgue en 1956[2].
Le buffet, construit après l'ouragan de 1683, est l'œuvre de Joseph Pilon. Il a été partiellement victime des bombardements de la dernière guerre. Ce buffet a fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques sur la liste de 1862[5].
La Direction régionale des affaires culturelles suspend l'utilisation de l'orgue à compter du après avoir constaté une défaillance dans le système électrique potentiellement dangereuse[6].
Composition du grand orgue
Accessoires :
Tous les accouplements et tirasses possibles en 16, 8, 4 pieds ; 6 combinaisons ajustables par clavier ; tutti par clavier ; tutti général ; annulation de chaque clavier ; trémolo au récit.
L'orgue de chœur
Robert de Croismare, archevêque de Rouen (1483-1493), fait réaliser à partir de 1491 la construction d'un orgue comprenant des jeux de 32 pieds pour remplacer celui du chœur de la cathédrale. Placé sur une tribune en bas de la nef, il est utilisé pour la première fois lors de la fête de l'Annonciation, en 1494[8].
Au XVIe siècle, un nouvel instrument est offert par le chanoine Pierre Mésenger. Érigé en 1517 sur la partie centrale du jubé gothique, il est détruit en 1562 lors des guerres de religion[1].
Description de l'instrument actuel
L'instrument est conçu par Albert Dupré et construit par le facteur romantique Aristide Cavaillé-Coll[9],[10]. Il est installé en 1896 chez Albert Dupré. Son fils, Marcel Dupré, l'offre en 1945, en remplacement de l'orgue Ducroquet, détruit par les bombardements en 1944[9],[10]. Il comporte 11 jeux répartis sur deux claviers de 56 touches et un pédalier de 32 marches. Les titulaires de cet orgue ont été : Jules Lambert, Annette Aubert, Monika Dabrowska-Beuzelin et depuis 1992, Lionel Coulon[11]. Cet orgue fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [12].
Instrument
Accessoires:
I / Péd
II /Péd
II / I
Trémolo
Appel et renvoi Montre et Prestant
Appel trompette
Appel Basson
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Organistes
Résumé
Contexte
La cathédrale de Rouen, berceau de l’école française d'orgue, a connu 42 organistes qui se sont succédé depuis Étienne Lequien en 1383, jusqu’à Lionel Coulon, titulaire en 1992[3],[13], parmi lesquels on peut retenir les noms de compositeurs connus comme Jehan Titelouze considéré comme le fondateur de l’école française d’orgue, Jacques Boyvin ou d’Agincourt, maitre de Duphly :
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Musique vocale : la maîtrise Saint-Évode
Les cloches
Résumé
Contexte
À côté du carillon installé en 1920 et agrandi en 1954, la cathédrale possède une sonnerie de six cloches[14]. Cinq sont installées dans la tour de Beurre ; l'imposant bourdon Jeanne d'Arc se trouve seul dans le beffroi de la tour Saint-Romain.
Anciennes sonneries
Sonnerie actuelle
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Les carillonneurs
- Maurice Lenfant (1902-1979), premier carillonneur (1920-1979)
- Jean-François Claire
- Patrice Latour (Carillonneur titulaire actuel)
Notes et références
Voir aussi
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