Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
Neptune Terminus
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
Neptune Terminus est le sixième album studio du rappeur français Youssoupha sorti le .
Remove ads
Conception
Début février 2021, Youssoupha publie sur YouTube son premier clip, tourné à Abidjan et intitulé Astronaute[1],[2]. Le clip est réalisé avec Black Anouar[3],[4].
Avant la sortie de l’album un deuxième titre sort en single, Solaar pleure, accompagné aussi d’un clip[5],[6]. Le clip est réalisé par Paul-Henry Thiard et fait office de « making-of de la conception de la cover, avec un clin d'œil à certaines pochettes ayant marqué l'histoire du rap français[7]. »
Le 8 avril 2022 sort une réédition intitulée Neptunes Terminus - Origines. Elle contient dix nouveaux titres dont des collaborations avec les artistes Georgio, Benjamin Epps, Lino et Heaven Sam[8].
Remove ads
Analyses et description
Résumé
Contexte
Alors que ses précédents albums étaient clairement plus militants, Youssoupha déclare à propos de Neptune Terminus que « ce n’est pas un album qui parle de l’espace en tant que tel mais qui utilise des références spatiales. La métaphore Neptune Terminus est aussi liée au rêve africain[9]. »
L’intro de l’album s’intitule Houston. Il y reformule une phrase connue des ingénieurs de la NASA : « Allo, Houston, nous avons un problème[9] », qui devient, sur fond de bruitage d’appel radio, « Houston... Houston... nous n’avons aucun problème. »[n 1]
« La résilience le pousse à constamment réfléchir au moyen positif de surmonter les épreuves »
— Aline Afanoukoé, Le mur du son[11]
Le titre suivant, Astronaute, est accompagné d’un clip qui s’ouvre avec des enfants qui jouent au football et s’arrêtent pour observer ce qui fait d’abord penser à une météorite qui vient s’écraser. De cet objet venant du ciel sort Youssoupha en combinaison d’astronaute « qui se met à errer dans les rues d'Abidjan, tel un alien[1] ». Avec cet « astronaute en Afrique la nation du futur, à l’instar du Wakanda dans le film Black Panther » il propose des « images fortes qui portent son message optimiste » : « Être sous l’eau, c’est apprendre à nager »[11]. Il invite ainsi à rêver malgré les difficultés : « En combi d’astronaute à l’arrêt de bus, je confonds la NASA et la RATP »[2]. Les références sont nombreuses, comme à Gil Scott Heron avec « l’évolution ne sera pas télévisée[n 2] », à la conquête spatiale avec « Loin du soleil, je rêve d’être astronaute » ou encore à la science fiction qu’il rapproche de la réalité : « La police d’ici se prend pour RoboCop »[12],[2]. Il souligne aussi plusieurs difficultés du quotidien comme le racisme avec « Ils peuvent nous mépriser mais pas nous maîtriser[2] ». Il suggère de se « blinder » contre celles-ci (« À chaque défaite ils diront c’est ma faute, à chaque victoire ils diront que je gruge ») et insiste sur la nécessité d’être digne : « J’ai toujours refusé de juger les autres, parce que je refuse que les autres me jugent[2]. »
« Je ne suis pas là pour un buzz éclair, mais pour l’infini et au-delà »
— Youssoupha, Astronaute[12].
Avec le titre suivant, Solaar pleure — en référence au morceau Solaar pleure, de l’album Cinquième As —, il « souhaite avant tout rendre hommage[6] ». L’hommage est d’abord directement adressé à MC Solaar qui est une des premières sources d’inspiration de Youssoupha pour « la mécanique d’écriture et le flow »[11],[n 3]. Au delà de cet hommage direct avec le titre, Solaar pleure, avec le clip qui l’accompagne — qui intègre plusieurs pochettes de classiques du rap — est une « ode au rap français[5]. »
« J'connais mes classiques par coeur. Quand Satan rit, Solaar pleure »
— Youssoupha, Solaar pleure
Remove ads
Réception
Liste des titres
Remove ads
Ventes
Notes et références
Voir aussi
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads