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Nicholas Chevalier

peintre et graveur australien (1828-1902) De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Nicholas Chevalier
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Nicholas Chevalier, né le à Saint-Pétersbourg et mort le à Londres, est un peintre et graveur suisse et britannique.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Nicholas Chevalier naît le à Saint-Pétersbourg[1]. Il est le fils d'un père suisse, Louis Chevalier, et d'une mère russe, Tatiana Onofriewna[2].

Il quitte Saint-Pétersbourg à l'âge de 17 ans et suit ses parents à Lausanne où il étudie au Musée Arlaud avec Guignard[3]. Il se rend à Munich en 1848 et étudie l'architecture auprès de Ludwig Lange, puis se rend à Londres en 1851 où il peint à l'aquarelle et étudie la technique de la lithographie[2]. Il réalise certaines des illustrations lithographiées pour l'ouvrage d'A. H. Layard intitulé Discoveries among the ruins of Nineveh and Babylon (1853), et deux de ses aquarelles sont acceptées par la Royal Academy pour l'exposition de 1852[2]. Avec l'aide de sa famille, il s'installe à Rome pour poursuivre ses études artistiques[2]. Il reste en Italie pendant la majeure partie des années 1853 et 1854[2].

Fin , il embarque pour l'Australie à bord du Swallow pour y rejoindre son père et son frère[4]. Le , il arrive à Melbourne[4]. Il travaille d'abord comme caricaturiste pour le journal Melbourne Punch (en), puis il réalise des illustrations pour l'Illustrated Australian News[4].

Il explore et peint dans de nombreuses régions de Victoria[1].

Le , à l'église congrégationaliste de Brunswick Street, à Melbourne, Nicholas Chevalier épouse Caroline Wilkie[2].

En 1865, il arrive en Nouvelle-Zélande[5]. Là, il voyage beaucoup, peint des paysages qui lui rappelle sa terre ancestrale et est rémunéré 200 livres sterling par la législature de Canterbury pour réaliser une étude picturale de l'intérieur du pays[1]. À son retour en Australie, il expose plusieurs tableaux à l'Exposition internationale de Melbourne en 1866-1867, puis au Salon de Paris en 1868[1].

Lorsque le duc d'Édimbourg est en visite en Australie, Nicholas Chevalier est invité à se joindre à la suite royale lors de son séjour en Tasmanie en [1]. Le duc remarque avec faveur les transparents qu'il peints pour les illuminations de la visite royale[1]. Lorsque le duc revient brièvement à Melbourne l'année suivante, Nicholas Chevalier est invité à rejoindre le groupe à bord du H.M.S. Galatea et navigue vers Londres via l'Orient et les îles du Pacifique[1]. Il réalise 120 dessins et de nombreuses aquarelles pour la reine Victoria[1]. Musicien accompli, il devient second violoniste de la Royal Amateur Orchestral Society, fondée par des officiers du Galatea et dans laquelle le duc est premier violon[1].

À partir de 1871, Nicholas Chevalier est extrêmement occupé[1]. Il reçoit de nombreuses commandes royales et peint de nombreuses scènes de ses voyages passés[1]. C'était un linguiste brillant, parlant couramment le français, l'anglais, le russe, l'allemand, l'italien et le portugais. D'une beauté singulière, il se faisait facilement des amis grâce à son attitude décontractée, ses nombreux centres d'intérêt et sa conversation agréable. À partir de 1882, il fut conseiller à Londres pour la National Gallery of New South Wales.

À partir de 1882, il est conseiller à Londres pour la National Gallery of New South Wales[1]. Linguiste brillant, il parle couramment le français, l'anglais, le russe, l'allemand, l'italien et le portugais[1].

Santé et dernières années

Selon le Grove Art Online, sa santé se détériore vers 1885 et il passe ses dernières années à composer de la musique et à écrire de la poésie[6]. Selon l'Australian Dictionary of Biography, pendant plusieurs années, il souffre beaucoup de goutte rhumatismale et doit passer l'hiver à Madère[1]. Sa santé s'améliore et il passe ses dernières années heureux en Angleterre, préférant la lecture et l'écriture à la peinture, et composant de la poésie ainsi que de la musique[1].

Il meurt à Londres le , laissant derrière lui sa veuve qui rédige une courte monographie sur sa vie et fait don d'un grand nombre de ses peintures néo-zélandaises à la National Art Gallery de Wellington[1].

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Style

Ses peintures à l'huile sont nombreuses et populaires, bien que leur style est académique et souvent prétentieux[6].

Galerie

Notes et références

Liens externes

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