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Nicolas-Louis de Lacaille

astronome français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Nicolas-Louis de Lacaille
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L’abbé Nicolas-Louis de Lacaille, aussi écrit La Caille, né le à Rumigny (Ardennes) et mort le [1] à Paris, est l'un des principaux astronomes français du XVIIIe siècle, membre de l'Académie royale des sciences.

Faits en bref Diacre catholique Archidiocèse de Reims, à partir de 1732 ...
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Biographie

Résumé
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Nicolas-Louis est le fils de Charles Louis (1679-1731), gentilhomme de la Garde royale, et de Barbe Rebuy.

Il effectue ses humanités au collège jésuite de Mantes puis, à partir de 1729, sa rhétorique au collège de Lisieux, à Paris. Après trois ans de théologie au Collège de Navarre, il devient maître des arts puis bachelier en théologie.

En 1736, il devient l'élève de l'astronome Jacques Cassini à l'Observatoire de Paris ; il effectue ses premières observations astronomiques en . En , avec Giovanni Maraldi, il effectue une longue campagne de relevés de la côte atlantique, entre Nantes et Bayonne. En , il participe avec Cassini de Thury à la mesure du méridien dans les Pyrénées, à partir de Perpignan[2].

Professeur de mathématiques au collège Mazarin en , il entre à l'Académie des sciences, le , comme adjoint, et devient associé en 1745.

Il effectue une longue mission dans l'hémisphère austral, d' à , où il est envoyé pour mesurer l'arc du méridien. Il y fait peu d'observations dans le domaine de l'histoire naturelle mais en rapporte une collection considérable, notamment d'oiseaux, utilisée en particulier par Mathurin Jacques Brisson (1723-1806).

En revanche, après avoir construit un observatoire astronomique en Afrique du Sud au Cap, il effectue un nombre impressionnant d'observations astronomiques. Il termine son séjour austral à l'Île-de-France puis à l'île Bourbon, aujourd'hui respectivement Îles Maurice et de La Réunion, de à , période au cours de laquelle il effectue un relevé géodésique de l'Île-de-France. À son retour en France, ses observations sont cartographiées par son amie Anne-Louise Le Jeuneux.

Il était membre des Académies de Berlin, de Stockholm[3], de Bologne et de Göttingen et membre de la Royal Society depuis le .

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Travaux

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Buste de Lacaille à Rumigny.

Il a dénommé 14 des 88 constellations et en a rebaptisé une autre la Mouche (en latin : Musca, abréviation : Mus). Elle est proche de la Croix du Sud (Crux, Cru).

Son rationalisme scientifique le conduit à nommer les quatorze constellations ainsi :

Il découpe la très grande constellation Navire Argo pour en créer trois autres, la Carène, la Poupe et les Voiles.

Il découvre en 1752, l'amas ouvert NGC 4755, de la Croix du Sud, connu sous le nom de boîte à bijoux. Celui-ci renferme une centaine d'étoiles regroupées sur environ 20 années-lumière, à près de 7 500 années-lumière de la Terre.

Il supprime également la petite constellation du Chêne de Charles (Robur Carolinum), inventée par Edmond Halley en 1677, et située à proximité du Navire Argo.

De retour en France, il participe à la vérification de la base établie par Jean Picard près d'un siècle auparavant pour mesurer la longueur du méridien terrestre en 1756.

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Correspondance

Honneurs

Plusieurs corps célestes ont été nommés en son honneur :

En outre, en l'honneur de sa contribution à l'étude du ciel de l'hémisphère sud, un télescope de 60 cm construit à l'île de La Réunion sera nommé le télescope Lacaille[5].

Par ailleurs, la rue Lacaille, dans l'actuel 14e arrondissement de Paris, a été nommée en son honneur. Après sa suppression en 1879, la rue Neuve-Balagny, dans le 17e arrondissement, est renommée rue Lacaille en 1881.

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Œuvres

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Leçons elementaires d'astronomie, géométrique et physique, edition du 1755.
  • Leçons d'astronomie (Paris, 1746)
  • Astronomiae fundamenta (1757), contenant un catalogue de 398 étoiles, réédité par F. Baily (Memoirs Roy. Astr. Society, v. 93)
  • Tabulae solares ad meridianum Parisinum cum supplemento reliquarum tabularum solarium quas supputavit P. Maximilianus Hell e S. J. (1758) — Avec un supplément contenant des tables de Maximilien Hell
  • Coelum australe stelliferum (1763) (édité par J. D. Maraldi), contenant les observations de 10 000 étoiles, et décrivant quatorze nouvelles constellations.
  • Observations sur 515 étoiles du Zodiaque (publié dans le t. VI de ses Ephémérides, 1763)
  • Leçons élémentaires de mathématiques (1741), fréquemment réimprimé
  • Leçons élémentaires de mécanique (1743), &c.
  • Leçons élémentaires d'astronomie (1746), 4e  éd. augmentée par Lalande (1779)
  • Leçons élémentaires d'optique (1750), &c.
  • Calculs par lui-même des éclipses, insérés dans L'Art de vérifier les dates de l'historien bénédictin Charles Clémencet (1750)
  • Création d'un planisphère austral[6] contenant les constellations entre le pôle sud et le tropique du capricorne (1752).
  • Il a communiqué à l'Académie en 1755 un catalogue de quarante-deux nébuleuses du sud, et donné dans le t. ii de ses Éphémérides (1755) des règles pratiques pour employer la méthode lunaire des longitudes, proposé dans ses suppléments au Traité de Navigation (1760) de Pierre Bouguer, le modèle de l'almanach nautique.
  • Traité d'optique, 1808, 246 p.

Liste d’œuvres en ligne sur Gallica

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Notes et références

Voir aussi

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