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PAMAS G1
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Le PAMAS 9 mm G1 est un modèle spécifique du Beretta 92, pistolet semi-automatique dont il conserve l'allure. La différence majeure avec le Beretta original provient du levier de désarmement qui revient après la manœuvre en position de tir. PAMAS est l'acronyme de Pistolet Automatique de la Manufacture d'Armes de Saint-Étienne[1], la manufacture stéphanoise fabriquant l'arme sous licence.
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Historique
100 000 armes sont produites au total. Pour remplacer le MAC modèle 1950, le PAMAS G1 est mis en service opérationnel en 1989 comme arme de service dans les unités de la Gendarmerie nationale, puis en 1992, dans l'Armée de l'air et en 1999 pour l'Armée de terre et la Marine nationale. Il est chambré, comme le MAC 50 et le MAT 49 en 9 mm Parabellum.
Au total, 97 502 armes étaient en service dans les quatre armées françaises[2].
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Usage
Cette arme peut servir lorsque les soldats font des protections rapprochées. Cette arme est principalement utilisée par les unités de réserve de la gendarmerie nationale (depuis ), mais également par la Gendarmerie de l'air et de l'espace et la majorité des unités de l'Armée de terre. Il a remplacé le PA MAC 50 fin 2014 pour tout le personnel de l'armée de l'air. Auparavant, seuls les spécialistes de la sécurité protection et les personnels naviguant en étaient dotés.
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Production
Résumé
Contexte
Cette variante française était produite, comme le pistolet mitrailleur Beretta M12SD pour la Police nationale et MP5F pour la Gendarmerie nationale, sous licence par la Manufacture nationale d'armes de Saint-Étienne[1] (les premiers exemplaires livrés par la Manufacture provenaient de l'assemblage de pièces italiennes). Il existe une série commémorative (incrustations or) du MAS G1. À la suite de quelques bris de culasse survenus aux États-Unis, dus à l'utilisation de munitions non conformes, et en France, dus à l'usure prématurée de la pièce de verrouillage du canon, les ingénieurs de GIAT Industrie ont modifié l'alliage rendant l'arme beaucoup plus sûre. Le MAS G1 fut également modifié pour devenir le G1S ("S" pour sécurisé). La modification est identique à celle pratiquée chez Beretta sur son modèle 92, et consiste à remplacer l’axe du marteau par un autre dont la tête est équipée d’un large disque[3]. De fait, lorsque l’axe est installé sur la carcasse, le disque proéminent s’emboîte dans la glissière sans gêner son mouvement, coulissant dans un canal fraisé à cet effet à l’occasion de la modification. En revanche, en cas de rupture de la glissière entraînant son départ incontrôlé vers l’utilisateur, le disque finira par buter en fond de canal, arrêtant net la glissière avant qu’elle ne puisse blesser le tireur.
Cette modification, qui est ordonnée dans les années 90, est appliquée à l’intégralité des pistolets MAS G1 alors en dotation. Les rares pistolets n’ayant pas reçu cette modification sont généralement des armes issues du marché civil, n’étant jamais passées par l’État.
Identification du PAMAS G1
Résumé
Contexte
Les marquages des G1 sont :
- Un médaillon frappé du logo « MAS » sur les plaquettes de crosse en caoutchouc strié,
- « Fabrication sous licence Beretta » en majuscule sur la face gauche de la culasse,
- « P.A — MAS — 9mm — G1 » sur la face droite. Un S est frappé après le 1 sur les modèles modifié G1S. Certaines séries, comme celle photographiée en tête d’article, omettent les traits d’union de ce marquage et sont réalisés dans une police d’écriture légèrement différente.
- Le numéro de série sur le canon, la culasse et la carcasse. La pièce de verrouillage est gravée au stylo électrique de la première lettre du numéro de série et des trois derniers numéros composant celui-ci. Certains marquages « PB » suivis de deux chiffres (généralement « 89 ») indiquent des pièces d’origine Pietro Beretta, et correspondent à l’année 1989, première année de fabrication effectuée avec l’assistance technique de la firme italienne.
Outre les marquages, la différence principale avec le Beretta 92 est la présence d’un levier exclusivement dédié à la fonction de désarmement du marteau, contrairement au pistolet italien sur lequel ce levier sert également de cran de sûreté. Sur le pistolet italien, ce levier est par ailleurs accompagné d’un poinçon rempli de peinture rouge, servant à identifier la position « feu » du levier. Le MAS G1 ne disposant pas de position « sécurité », ce poinçon est absent.
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Utilisateurs
France : Le PAMAS G1 est utilisé dans l'Armée de l'air et de l'espace, les unités de la réserve opérationnelle de la Gendarmerie Nationale, la Gendarmerie de l'air et de l'espace et dans certaines unités d'élites comme le GIGN. L'emploi des Glock 17 et HK USP au sein de la BFST a permis aux autres brigades de l'Armée de terre de remplacer ses MAC 50 par des MAS G1S. L'Armée française a décidé de remplacer ses pistolets par des Glock 17 autrichiens, qui sont progressivement livrés de 2019 à 2022 [4].
Sénégal : L'Armée de terre est équipée du PAMAS G1.
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Le PAMAS G1 à l'écran
L'actrice française Corinne Touzet jouant l'adjudant-chef, puis le lieutenant de gendarmerie Isabelle Florent dans la série Une femme d'honneur (TF1) porte un PAMAS G1 à l'écran. De nombreux policiers télévisuels français en portent également comme le commissaire Moulin de la Brigade criminelle de Paris ou les gendarmes bordelais de la Section de recherches du capitaine puis chef d'escadron Enzo Ghemara (souvent au côté du Sig-Sauer SP 2022). Dans le film Forces Spéciales, l'acteur Benoît Magimel est équipé d'un PAMAS G1 comme arme secondaire[réf. souhaitée].
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Notes et références
Liens externes
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