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Particule en japonais
élément de la grammaire japonaise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La grammaire japonaise désigne par le terme de particule (助詞, joshi ) de nombreux morphèmes grammaticaux de natures variées. Il s'agit en général de morphèmes liés, courts, qui servent à marquer des fonctions et des relations syntaxiques ou bien un trait énonciatif.
Le plus couramment on entend par particules japonaises les particules casuelles, celles qui indiquent la fonction des mots dans la phrase: sujet, complément d'objet direct, etc. Les particules sont invariables et placées derrière les mots dont elles marquent la fonction.
Comme la plupart des morphèmes grammaticaux, les particules sont écrites en kana.
Les particules sont classées en fonction du type de mot qu'elles modifient et de leur signification.
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La particule de thématisation 「は」
Résumé
Contexte
La particule de thématisation (ou de topicalisation) indique le thème de la phrase. Elle est placée après le groupe nominal thématisé, se note は (ha), se prononce わ (wa) et s'écrit wa en Hepburn.
Cette notion n'a a priori rien à voir avec celle de sujet du verbe. Il est en effet possible de thématiser n'importe quel groupe nominal de la phrase pour montrer sur quel élément on cherche à donner des informations.
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La particule sujet 「が」
Résumé
Contexte
La particule が (ga) permet d'indiquer le sujet grammatical de la phrase. L'existence de が (ga) permet donc de distinguer le sujet de la phrase (が ga), du sujet dont on parle (le thème : は wa).
Note : il faut faire attention à ne pas faire de confusion avec le français. De nombreuses tournures de phrases en japonais diffèrent notablement du français et entraînent des confusions de particules. Par exemple, pour exprimer le désir, on peut dire :
- Note :
- mais la tournure normale en français est : « Je veux cette pomme rouge. » et les francophones ont donc tendance à utiliser を au lieu de が ;
- dans une proposition subordonnée relative, on peut souvent remplacer le が sujet de cette proposition par un の.
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La particule objet 「を」
La particule objet を marque le complément d'objet direct du verbe.
En japonais moderne, à l'exception de quelques régions du Japon, il n'y a plus aucune différence de prononciation entre を et お. を se prononce donc (/o/). を est retranscrit o en rōmaji (Hepburn, kunrei-shiki), sauf avec la méthode nihonshiki, où wo est utilisé. Avec un clavier qwerty, を est entré via la combinaison de touches WO.
La particule de but 「に」
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La particule de direction 「へ」
Indique la direction vague vers laquelle on va. Attention ! Elle se prononce え (e) et s'écrit e en Hepburn.
La particule de possession 「の」
La particule の (no) permet de marquer la relation de possession avec la syntaxe : Possesseur + の + Possédé
Note : le possédé peut être lui-même possesseur et réaliser ainsi une suite de plusieurs の successifs.
Note : l'ordre des mots dans la relation possesseur-possédé est exactement inverse de celui du français.
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La particule de moyens 「で」
La particule で (de) permet en particulier de marquer le lieu de l'action ou l'instrument permettant l'action. Cet emploi ne doit pas être confondu avec celui de la particule に. En japonais, on distingue grammaticalement le lieu où quelque chose existe (particule に) et le lieu où l'on réalise une action (particule で).
- Note : sur la dernière utilisation: là aussi, il faut opposer で à に, car il s'agit ici d'un complément de temps pris dans sa globalité (= pendant).
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Particules interrogatives
Résumé
Contexte
Comme en français, le caractère interrogatif de la phrase peut être marqué par une simple accentuation montante (en particulier au style neutre), mais on peut aussi utiliser des particules qui permettent alors d'apporter de nombreuses nuances à la question.
Note :
- la particule か est la plus classique pour marquer l'interrogation, en particulier dans le style poli (premier exemple) ;
- en général, le point d'interrogation est inutile à l'écrit, puisque la particule か marque sans ambigüité le caractère interrogatif de l'énoncé. Le point d'interrogation est utilisé pour indiquer l'accentuation montante ;
- la particule d'interrogation の est surtout employée par les femmes et les enfants ;
- il existe de nombreuses variantes pour formuler une question, mais elles ont toutes en commun d'être accrochées à la fin de la phrase. Par exemple, la forme familière en かい (kai) est surtout employée par les hommes à l'égard des enfants.
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Particule d'énumération 「か」
Elle correspond à la conjonction « ou ».
Particule de nominalisation 「の」
Pronom indéfini
Particule de substantivation 「の」
Correspond approximativement à: « le fait de… ».
Particules à valeur modale
Résumé
Contexte
Ce sont des particules qui se placent généralement à la fin de la phrase, reflètent la classe sociale, le sexe, l'état d'esprit… du locuteur, relèvent souvent du langage familier et ne sont pas traduisibles littéralement. Il en existe de nombreuses variantes, propres à chaque dialecte et à chaque locuteur.
- Remarque :
- ぞ est une variante (masculine) très familière de よ ;
- ぜ est une variante familière de よ employée notamment à Tokyo.
- なあ est une variante plus pensive de な ;
- の confère à la phrase une nuance emphatique ou explicative (correspond à peu près à « c'est que… ») ; l'expression appartient au registre familier ;
- ね exprime l'accord attendu avec le locuteur, cela correspond à « n'est-ce pas !? » (ou à « hein !? » de manière familière). Il s'agit surtout d'un message phatique, destiné à vérifier que votre interlocuteur vous écoute. Utilisé par les hommes comme par les femmes. Elle peut aussi être utilisée seule :
Problèmes fréquents reliés aux particules
Résumé
Contexte
La variation が/は
Selon l'aspect du prédicat (dynamique ou non), les particules peuvent ou non marquer la thématisation de l'élément marqué. Voici les possibilités :
(*)Syntagme Nominal
La phrase dite à multiples sujets
Fait particulièrement étonnant en japonais, une phrase à un prédicat peut posséder plusieurs syntagmes marqués par la particule sujet. Cette construction n'est possible qu'avec des prédicats verbaux statifs (capacité, état, etc.).
Dans les deux exemples ci-dessus, il serait plus naturel d'utiliser les tournures suivantes :
Note : le sens est sensiblement le même mais l'utilisation de la particule de thème (wa) est plus que conseillée. En effet, dans la première phrase, les arbres sont ceux de la montagne. On pourrait donc transcrire la phrase japonaise ci-dessus par : « À propos de la montagne, les arbres sont peu nombreux. »
Voir aussi
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