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Pierre Audevie
résistant français du réseau Alliance pendant la Seconde Guerre mondiale De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Pierre Audevie, né le à Baneuil et mort le à Gaggenau, est un résistant français du réseau Alliance exécuté sommairement par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Biographie
Résumé
Contexte
Pierre Audevie est le fils de Pierre Audevie, cultivateur et d’Anne Fayette. Il est mécanicien ajusteur[1].
Durant la Première Guerre mondiale, il est mobilisé du au [1].
Le , il entre au chemin de fer à Bordeaux-Bastide. Le , il devient mécanicien de route au service de la traction. Le , il est affecté au dépôt SNCF de Bordeaux-Saint Jean[1].
Le , il épouse, en secondes noces, Marguerite Jeanne Gabrielle Louise Gardes et devient le beau-frère de Franks Gardes futur membre du Réseau Alliance[1].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le , il s'engage dans la Résistance au sein du Réseau Alliance sous le pseudonyme de « Marco » puis « N.18 »[2],[3]. Il effectue des missions de renseignement, de liaison et de transport et d'hébergement d'agents et de matériel. Le , il aurait permis à l'officier de la France Libre Philippe Koenigswerther, chef du secteur Bordeaux-La Rochelle, de rejoindre son poste à Bordeaux en le cachant dans le tender de sa locomotive puis de se déplacer dans la région[1],[4].
À la suite d'une dénonciation, il est arrêté par la Gestapo le . Il est interné, dans un premier temps au Fort du Hâ avant de partir via Compiègne pour Buchenwald[1].
Le , après étude de son dossier par le Reichskriegsgericht, il n'est pas jugé, mais classé Nacht und Nebel (NN) et remis à la disposition du Sicherheitsdienst (SD)[2].
Le , après avoir été détenu à la prison d'Offenburg, il est transféré au camp de Gaggenau annexe du camp de sûreté de Vorbruck-Schirmeck. Il est accompagné de huit autres membres du Réseau Alliance[1],[2].
Le , il est emmené avec les autres déportés du Réseau Alliance (Joseph Bordes, Sigismond Damm, Jean-Henri Durand, MIchel Gartner, Robert Gontier, André Joriot, Martin Sabarots, André Soussotte) dans une forêt, près de Gaggenau où ils sont abattus sommairement[1],[2].
Après la guerre, grâce aux indications de l'abbé Hett qui fut leur compagnon de détention, leurs corps sont découverts dans un charnier sur le lieu de leur exécution. Le corps de Pierre Audevie est rapatrié en France où il est identifié par sa femme à Strasbourg le [1].
Le , il est inhumé au caveau des fusillés au cimetière de Bègles[1].
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Reconnaissance
Son nom figure sur :
- Le mémorial des fusillés et déportés 1939-1945 à Bègles ;
- La plaque commémorative de la gare Saint-Jean ;
- La plaque commémorative du réseau Alliance à l’entrée de la base sous-marine de Bordeaux.
Stèle inaugurée le à Gaggenau.
À Gaggenau, son nom et ses photos figurent sur la stèle commémorative inaugurée, le , par la municipalité.
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Distinctions
A titre posthume :
Chevalier de la Légion d'honneur[1] ;
Croix de guerre -, palme de bronze ()[1].
Médaille de la Résistance française avec rosette par décret du [5].
Il est reconnu « Mort pour la France » (), « Déporté résistant » () et « Mort en déportation » ()[1],[6],[7].
Notes et références
Voir aussi
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