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Psaume 103 (102)
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Le psaume 103 (102 selon la numérotation grecque) est attribué à David. C'est une hymne à la bonté de Dieu, difficile à classer, et de datation probablement tardive car on y trouve des mots araméens.

Le verset 12 fait référence à l'Orient et l'Occident. Il est notable à deux titres, car Israël avait à l'époque une représentation du monde plate. Si le psalmiste avait opposé le Nord et le Sud, c’eut été un contresens puisque quand on va au nord, une fois le Nord dépassé, on se redirige vers le Sud. Au contraire, l'Ouest reste toujours l'Ouest. De plus, dans une représentation plate, l'Est et l'Ouest sont séparés par une distance infinie, qui constitue dans le psaume la mesure du pardon de Dieu.
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Texte
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Structure et thème du psaume
Résumé
Contexte
Le thème majeur du psaume 103 est la bénédiction, celle du psalmiste qui monte vers Dieu, et celle de Dieu qui descend sur Israël. Le psaume est encadré par deux versets de bénédictions ascendantes, et l'intérieur est une bénédiction descendante en deux temps : le pardon de Dieu (versets 3 à 10), puis l'amour éternel de Dieu et la faiblesse humaine (versets 11 à 19).
La première partie de la bénédiction descendante décrit les cinq bienfaits que Dieu donne au psalmiste : pardon des offenses, guérison des maladies, délivrance de la tombe, couronnement de bonté et protection dans la vieillesse. Suivent un rappel de l'action de Dieu envers son peuple et les trois attributs divins révélés à Moïse : la tendresse, la pitié et l'amour. La seconde partie de la bénédiction descendante oppose la grande bonté de Dieu et la fragilité humaine. Cette bonté a une dimension horizontale, verticale et paternelle, cette dernière étant rare dans l'Ancien Testament. L'homme est comparé à la poussière et aux fragiles fleurs des champs. La conclusion porte sur l'éternité de l'amour de Dieu pour son peuple.
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Usages liturgiques
Résumé
Contexte
Dans le judaïsme
Le psaume 103 n'est pas employé dans son intégralité dans la liturgie judaïque, mais on retrouve ses versets dans de nombreuses prières : le verset 1 conclut la prière de nishmat. Le verset 10 et le verset 13 font partie du long tahanoun récité le lundi et le mardi. Le verset 14 est aussi l'antépénultième verset du tahanoun régulier. Enfin, le verset 17 est récité pendant les bénédictions avant le shema, le second jour de rosh hashanah, et le verset 19 se trouve dans le Yehi Kivod de zemirot[4].
Dans le christianisme
Chez les catholiques
Ce psaume était traditionnellement exécuté lors de la célébration de matines du samedi par l'ordre de Saint-Benoît, vraisemblablement depuis sa fondation vers 530[5].
Dans la liturgie des Heures actuelle, le psaume 103 est chanté ou récité à l’office des lectures du dimanche de la deuxième[6] semaine. Il est aussi très présent parmi les lectures de messe. C’est le psaume lu à la fête du Sacré-Cœur. Pour le temps ordinaire, on le trouve les 7e et 24e dimanche de l’année A[7] et le 8e dimanche de l’année B. Au temps du carême, il est lu le 3e et le 7e dimanche. Enfin, c’est le psaume du 7e dimanche de Pâques.
Chez les protestants
Le psaume 103 est à la source de l'hymne anglaise Praise, my soul, the King of Heaven (en) (Loue, mon âme, le Roi des Cieux), écrite au XIXe siècle par Henry Francis Lyte.
Utilisation du texte en musique
Au XVIe siècle, Claudin de Sermisy a fait chanter le texte en polyphonie. D'autres compositeurs, de différentes époques, ont également mis ce texte en musique. Henry Dumont a mis en musique ce psaume pour La Chapelle Royale au Louvre (1666).
Notes et références
Voir aussi
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