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Recoules-d'Aubrac

commune française du département de la Lozère De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Recoules-d'Aubrac est une commune française, située dans le nord-ouest du département de la Lozère en région Occitanie.

Faits en bref Administration, Pays ...

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Bès, l'Hère, le ruisseau de Chambouliès, le ruisseau de la Cabre, le ruisseau de Nasbinals, le ruisseau des Roustières et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional de l'Aubrac, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « plateau de l'Aubrac ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Recoules-d'Aubrac est une commune rurale qui compte 164 habitants en 2022, après avoir connu un pic de population de 1 055 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Recoulais ou Recoulaises.

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Géographie

Résumé
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Localisation

La commune est située dans le Massif central, en Aubrac. Elle est limitrophe du département du Cantal.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Saint-Urcize, Grandvals, Brion et Nasbinals.

Communes limitrophes de Recoules-d'Aubrac[1]
Grandvals Brion
Saint-Urcize
(Cantal)
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Nasbinals

À l'est, la commune de Prinsuéjols-Malbouzon n'est distante que de 200 m[1].

Hydrographie

Le Bès, le ruisseau de Nasbinals, le ruisseau des Salhiens sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 972 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Buisson à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 875,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8],[9]. La commune fait partie du parc naturel régional de l'Aubrac, créé par décret le [10] et occupant une superficie de 220 284 ha. Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine encore bien préservé. Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n'en demeurent pas moins vulnérables et menacés et c'est à ce titre que cette zone a été protégée[11],[12].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « plateau de l'Aubrac »[14], d'une superficie de 25 475 ha, un site comportant un grand nombre de tourbières abritant une flore très spécialisée : plantes carnivores, linaigrettes, et certaines espèces relictes des dernières glaciations comme la Ligulaire de Sibérie[15].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[16] :

  • le « bois de Saint-Urcize » (364 ha), couvrant 2 communes dont une dans le Cantal et une dans la Lozère[17] ;
  • la « tourbière des Roustières » (39 ha), couvrant 2 communes du département[18] ;
  • la « vallée du Bès et du Riomau » (4 381 ha), couvrant 11 communes dont quatre dans l'Aveyron, trois dans le Cantal et quatre dans la Lozère[19] ;
  • les « zones humides du ruisseau de la Cabre » (26 ha)[20] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[16] :

  • le « plateau de l'Aubrac » (18 330 ha), couvrant 21 communes dont six dans l'Aveyron, dix dans le Cantal et cinq dans la Lozère[21] ;
  • le « plateau de l'Aubrac lozérien » (28 285 ha), couvrant 18 communes dont une dans le Cantal et 17 dans la Lozère[22].
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Urbanisme

Résumé
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Typologie

Au , Recoules-d'Aubrac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (59,6 %), prairies (33 %), forêts (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Recoules-d'Aubrac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Risques naturels

Recoules-d'Aubrac est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en décembre 2014 pour la période 2014-2023[26]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du , complété par un arrêté de 2020, réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du , abrogeant un arrêté de 2002, rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[26],[27].

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Recoules-d'Aubrac.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 43,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (15,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 160 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 22 sont en aléa moyen ou fort, soit 14 %, à comparer aux 14 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 2003.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Recoules-d'Aubrac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[31].

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Toponymie

Histoire

Politique et administration

Davantage d’informations Période, Identité ...

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2022, la commune comptait 164 habitants[Note 5], en évolution de −14,58 % par rapport à 2016 (Lozère : +0,11 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8406201 055628591600615613595
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
544412416507526581526518535
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
519531500506517513502411392
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
337300301281284272249255237
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
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Économie

Résumé
Contexte

Revenus

En 2018, la commune compte 64 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 129 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 280 [I 5] (20 420  dans le département[I 6]).

Emploi

Taux de chômage
200820132018
Commune[I 7]3 %1 %0 %
Département[I 8]5 %6,4 %7,1 %
France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 79 personnes, parmi lesquelles on compte 84,1 % d'actifs (84,1 % ayant un emploi et 0 % de chômeurs) et 15,9 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 63 emplois en 2018, contre 85 en 2013 et 80 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 69, soit un indicateur de concentration d'emploi de 91,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43 %[I 11].

Sur ces 69 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 37 travaillent dans la commune, soit 53 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 60,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 13,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 25,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

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Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Jean Vaissade, accordéoniste, originaire de la commune né à Paris et décédé à Vincennes (94)

Héraldique

Thumb Blasonnement :
D'azur à deux léopards affrontés d'or tenant entre leurs pattes antérieures une tête humaine, posés sur un listel, le tout d'or, au chef de vair de trois tires, à trois besants d'or chargés chacun d'une croisette pattée de gueules, deux sur le chef et un en pointe.
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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

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