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Riyoko Ikeda
mangaka, écrivain et cantatrice soprano japonaise De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Riyoko Ikeda (池田理代子, Ikeda Riyoko ) est une dessinatrice de bande dessinée japonaise, écrivain, essayiste, comédienne et chanteuse lyrique née le à Ōsaka, au Japon.
Spécialisée dans le shōjo manga, elle commence sa carrière en 1967 avec Bara yashiki no shōjo. Elle se fait connaître grâce à La Rose de Versailles. Avec cette œuvre, Ikeda vient bouleverser le shōjo manga des années 1970, participant à son âge d'or au côté d'une nouvelle génération de dessinatrices. Elle offre à ses lectrices une romance sur fond historique, prônant l'émancipation féminine.
En 1999, elle devient chanteuse lyrique professionnelle et crée une école de chant. Elle continue cependant à écrire des mangas de manière parcellaire.
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Biographie
Résumé
Contexte
Riyoko Ikeda née le à Ōsaka, au Japon. Elle est élevée par un couple : son père est manager dans la fabrication automobile, sa mère est au foyer[1]. Elle a notamment une soeur, qui a dirigé Ikeda Riyoko Production[1].
Elle grandit à Kashiwa dans la préfecture de Chiba et étudie au lycée Tokyo Metropolitan Hakuō Senior High School[1] puis à l'université Tokyo University of Education[1] pour des études de philosophie et de lettres[2]. Elle y étudie Marx, Lenine et devient membre d'une organisation étudiante du Parti Communiste Japonais - la Democratic Youth League of Japan[3]. Mais elle doit interrompre ses études au bout d'un an faute de soutien de sa famille. Pour gagner sa vie, elle commence alors une carrière en tant que mangaka[4]. Dans les années 1960, la forte demande en shōjo manga permet l’émergence des femmes mangaka[réf. souhaitée].
En 1967, elle est repérée par un éditeur qui lui permet de publier notamment de Princesse Saphir d'Ozamu Tezuka, Ikeda publie Bara Yashiki no Shōjo (バラ屋敷の少女 ) dans Shōjo Friend en 1967[4]. Elle publie ensuite plusieurs histoires et raffine son style.
En 1972, elle doit convaincre[5] son éditeur[6] pour commencer à publier La Rose de Versailles (ベルサイユのばら, Berusaiyu no bara ).
La série rencontre un succès immédiat, les ventes du magazine Margaret explosent.
Inspirée par Marie-Antoinette de Stefan Zweig qu'elle avait lu au lycée, l'histoire reprend le contexte historique et politique de la Révolution française et de Marie Antoinette ainsi que les codes du shojo avec des héros au destin tragique, ce qui touche — au-delà de la cible éditoriale des adolescentes — un large public au Japon, désireux d'en apprendre plus sur cette période de la France[4].
Le manga est adapté par Jacques Demy en film live (Lady Oscar, 1978) pour le public japonais[7], en dessins animés (Lady Oscar, 1979) par TMS, en comédie musicale[8] à succès[9] par la troupe de théâtre féminine Takarazuka[10] ; entre autres[11]. Riyoko Ikeda définit une nouvelle approche du genre et le début de l'âge d'or du shojo[12]. L'histoire rencontre un succès phénoménal au Japon[réf. souhaitée] et s'exporte à l'international par le biais de la série TV d'animation, notamment en Italie (1982) et en France (sur Récré A2 en 1986) où la série rencontre un grand succès.
En 1975, elle trouve un nouveau succès avec la publication de Orphée no Mado qui lui apporte, en 1980, un prix de la Japan Manga Association
En 1995, Riyoko Ikeda décide de changer de carrière. Elle est acceptée à l'Université Musicale de Tokyo et se consacre désormais au chant[13]. Elle est cantatrice soprano, accompagnée par le pianiste Hiroshi[Qui ?] . Elle reprend ensuite[Quand ?] sa carrière de mangaka[14].
En 2008, Riyoko Ikeda est nommé chevalier de la légion d'honneur[15].
En 2011, l'autrice est de passage en France pour le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême, notamment[16].
En 2019 paraît en France un quatrième volume de La Rose de Versailles, série de courtes histoires sur Marie-Antoinette d'Autriche et sa garde du corps Oscar de Jarjayes[17].
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Bibliographie
- 1967 :
- 1969 :
- Ai wa Eien ni (愛は永遠に ) ; 1 volume publié chez Shueisha[BU 2].
- Francesca no shōzō (フランチェスカの肖像, Furanchesuka no shōzō ), pré publié dans le magazine Margaret ; 1 volume publié chez Shueisha, puis Wakaki Shobo[BU 3].
- Sokoku ni Ai o (祖国に愛を ), pré publié dans le magazine Margaret ; 1 volume publié chez Shueisha[BU 4].
- 1970 :
- 1971 :
- 1972 :
- Sakura Kyō (桜京 ) ; 2 volumes publiés chez Shueisha[BU 11].
- La Rose de Versailles (ベルサイユのばら, Versailles no bara ), pré publié dans le magazine Margaret ; 14 volumes publiés chez Shueisha ; plusieurs fois ré-édité (différents formats, volumes) par Shueisha, Chuokoron, Fairbell et Fukkan[BU 6].
- 1973 :
- 1974 :
- Shōko no Echūdo (章子のエチュード ), pré publié dans le magazine Margaret ; 2 volumes publiés chez Shueisha[BU 14].
- 1975 :
- Très cher frère... (おにいさまへ…, Oniisama e… ), pré publié dans le magazine Margaret ; 3 volumes publiés chez Shueisha, puis Chuuoukouron Shinsha[BU 15].
- Orpheus no mado (オルフェウスの窓, Orufeusu no mado ), pré publié dans le magazine Margaret ; 18 volumes publiés chez Shueisha, puis Chuuoukouron Shinsha[BU 16].
- 1978 :
- Claudine (クローディーヌ・・・!, Kurōdīnu! ), pré publié dans le magazine Margaret ; 1 volume publié chez Shueisha, puis Chuuoukouron Shinsha[BU 17].
- 1980 :
- Ayako (妖子, Yōko ), pré publié dans le magazine Monthly Seventeen ; 2 volumes publiés chez Shueisha, puis Chuokoron Shinsha, Fairbell, Shueisha[BU 18].
- 1981 :
- Epitaram: A Wedding Song (エピタラム -祝婚歌, Epitaramu - shukkonka ), pré publié dans le magazine Monthly Seventeen ; 2 volumes publiés chez Shueisha, puis Chuokoron Shinsha, Fairbell, Shueisha[BU 19].
- 1983 :
- 1984 :
- Versailles no Bara Gaiden (ベルサイユのばら外伝 ), pré publié dans le magazine Gekkan Jam ; 2 volumes publiés chez Jitsugyou no Nihonsha, puis Chuuoukouron Shinsha et Fairbell[BU 22].
- 1986 :
- Eikō no Napoleon - Eroica (栄光のナポレオン - エロイカ, Eikō no Naporeon - eroika ) ; 14 volumes publiés chez Chuokoron Shinsha[BU 23].
- 1987 :
- Glass no Yami (ガラスの闇 ) ; 1 volume publié chez Shueisha[BU 24].
- 1988 :
- Mijo Monogatari (魅女物語 ) ; 3 volumes publiés chez Shueisha[BU 25].
- 1991 :
- 1997 :
- Fuyu no Shukusai (冬の祝祭 ) ; 1 volume publié chez Shueisha[BU 27].
- 1999 :
- Elizabeth (女王エリザベス ), pré publié dans le magazine Shuukan Josei ; 1 volume publié chez Shufu to Seikatsusha, puis Kodansha[BU 28].
- 2000 :
- Nibelungen no Yubiwa (ニーベルンクの指輪 ) dessin par Erika Miyamoto, pré publié dans le magazine You ; 4 volumes publiés chez Shueisha[BU 29].
- 2001 :
- Ikeda Riyoko the Best: Ai to Tatakau Onnatachi (愛と闘う女たち ) ; 1 volume publié chez Shueisha[BU 30].
- 2004 :
- Falcon no Meikishu (ファルコンの名騎手 ) ; 1 volume publié chez Shimanaka Shoten[BU 31].
- 2005 :
- Ai wa Waltz ni Nosete (愛はワルツにのせて ) ; 1 volume publié chez Shimanaka Shoten[BU 32].
- 2006 :
- 2007 :
- Taiyou Shijinki (太王四神記 ), pré publié dans le magazine Tokyo 1 Week ; 6 volumes publiés chez Kodansha[BU 35].
- 2014 :
- Taketori Monogatari: Sōgyō 90-shūnen kikaku (竹取物語: 創業90周年企画 ), pré publié dans le magazine Tokyo 1 Week ; 6 volumes publiés chez Kodansha[BU 36].
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Filmographie
- 2021 : L'Ange blond de Visconti (Världens vackraste pojke), documentaire de Kristina Lindström (sv) et Kristian Petri (sv) : elle-même
Analyse
Style
Son style est d'abord très proche de son modèle de référence Princesse Saphir d'Osamu Tesuka[réf. nécessaire]. Elle s'en détache progressivement au travers de ses différents travaux et adopte une déstructuration de la mise en page[19] où les dessins sortent des cases ; jusqu'à ne plus utiliser de cases (hyper case[20]) et dessiner sur la page entière[21].
Récompenses
- 1980 : « Prix d'Excellence » de l'Association des auteurs de bande dessinée japonais pour Orpheus no mado ;
- : chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur[22],[23],[24].
Notes et références
Annexes
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