RnB alternatif

Le RnB alternatif (également appelé alt-RnB, PBRnB, RnB indépendant, hipster RnB, emo RnB^[1],[2] et left-field RnB^[3]) est un terme utilisé par les journalistes musicaux pour décrire une alternative stylistique au RnB contemporain^[4],[5],[6]. Il est considéré comme « plus progressiste et plus diversifié » que son homologue grand public^[7].

RnB alternatif

L'artiste R&B alternatif Frank Ocean se produit au festival Coachella en 2012.

Données clés

Origines stylistiques	RnB contemporain, rock indépendant, musique électronique, hip-hop, neo soul, rock alternatif, dream pop, soul progressive
Origines culturelles	Milieu des années 2000
Voir aussi	Hip-hop alternatif, indie dance, chillwave, musique afro-américaine, rhythm and blues

Genres associés

Pop alternative, indie pop

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Histoire

Origines

Le terme « RnB alternatif » est utilisé par l'industrie musicale à la fin des années 1990 pour promouvoir des artistes neo soul, tels que D'Angelo, Erykah Badu et Maxwell^[8]. Il existe de nombreuses discussions sur les différents termes de genre, plusieurs critiques décrivant la musique sous la grande catégorie de « RnB alternatif » ou « RnB indie »^[9],[10]. Le terme « hipster RnB » est couramment utilisé, tout comme le terme « PBR&B » — une combinaison de « PBR » (l'abréviation de Pabst Blue Ribbon, une bière plus récemment associée à la sous-culture hipster)^[11] et RnB. La première utilisation de « PBR&B » est sur Twitter par le rédacteur de Sound of the City Eric Harvey dans un message de 2011^{[12],[13],[14]}. Trois ans plus tard, étonné et affligé de la portée du terme — qui était censé être une plaisanterie —, Harvey écrit un long essai à ce sujet pour Pitchfork^[15]. Slate suggère le nom « R-Neg-B », en référence au « negging »^[16]. Le genre est parfois appelé « noirnB »^[17],[18]. Cependant, ces termes sont souvent critiqués pour « classer » les artistes dans la sous-culture hipster et pour être utilisés de manière dérisoire^[19],[20].