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Rodolphe Dareste de La Chavanne
juriste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Rodolphe Dareste de La Chavanne est un historien du droit et magistrat français né le à Paris et mort le dans la même ville.
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Biographie
Résumé
Contexte
Rodolphe Dareste[1],[2], de son nom complet Cléophas Madeleine Rodolphe Dareste de La Chavanne[3],[4], naît le [1],[2],[4] à Paris[1],[4] dans une famille d'origine lyonnaise dont une branche est venue à Paris. Il est le frère de Antoine[5] et Camille Dareste de La Chavanne[6].
Études et formation
Dareste est « un des élèves les plus brillants »[7] du collège Henri-IV[1] : tous les ans, depuis la sixième, il est lauréat du concours général[7],[1]. Après un baccalauréat ès sciences[7], il suit des études de lettres à la Sorbonne et de droit à Panthéon[7].
Licencié ès lettres en Sorbonne[1], il entre à l'École des chartes et, le , y obtient le diplôme d'archiviste paléographe[5],[8]. Licencié en droit, il est reçu avocat à Paris[8]. Il poursuit ses études juridiques et, le , obtient le grade de docteur en droit après avoir soutenu une thèse sur la possession, l'action possessoire et la prescription acquisitive[5],[8]. Il poursuit également ses études littéraires à la Sorbonne et, le , y obtient le grade de docteur ès lettres après avoir soutenu deux thèses : la première, en latin, porte sur la province romaine latine ; la seconde, en français, sur le jurisconsulte et humaniste François Hotman[5],[8].
Carrière
Le , Dareste acquiert une charge d'avocat aux conseils qu'il cédera à son fils en [5],[9]. Au cours de sa carrière d'avocat, il est deux fois membre du conseil de l'ordre[9] — de à puis de à [7] — qu'il préside de à [9].
Par décret du , le président de la République, Patrice de Mac Mahon, le nomme conseiller à la Cour de cassation en remplacement de Charles Rau, décédé[5],[3],[10],[9],[11], fonction qu'il exerça jusqu'à la fin [12],[9]. Au cours de sa carrière de magistrat, il siège d'abord — brièvement[7] — à la chambre des requêtes[9] puis, pendant dix-neuf ans, à la chambre civile[7]. De à , il siège au Tribunal des conflits[9],[7] dont il est le vice-président[9] de [7],[N 1] à [7]. Le , atteint par la limite d'âge, il est admis à faire valoir ses droits à la retraite et accède à l'honorariat[14].
En , avec Édouard Lefebvre de Laboulaye, Eugène de Rozière et Charles Ginoulhiac, il fonde la Revue historique de droit français et étranger[15].
Entre 1875 et 1878, il a également donné une traduction des plaidoyers de Démosthène, accompagnée un important appareil critique et interprétatif[16].
Honneurs et distinctions
Membre de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg et de la Société philologique hellénique de Constantinople[réf. souhaitée], président de la Société de l'École des chartes et de la Société de législation comparée, il est élu en [17] au 1er fauteuil de l'Académie des sciences morales et politiques, qu'il préside également en [1],[18].
Le , alors président du conseil de l'ordre, il est fait chevalier de la Légion d'honneur[7]. Le , il est promu officier[7],[19].
Vie privée
Dareste est le gendre de Pierre Ambroise Plougoulm[7].
Décès
Dareste meurt le [1],[4] à Paris[1],[4], à quatre-vingt-six ans[3].
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Œuvres
En tant qu'auteur[20] :
- Études d'histoire du droit, Paris, 1899
- Justice administrative en France, 1862, seconde édition revue et corrigée en 1898 avec la collaboration de son fils Pierre
- Mémoire sur les anciens monuments du droit de la Hongrie, 1885
- La transcription des ventes, en droit hellénique, d'après les monuments épigraphiques récemment découverts, 1884
- Nouveaux textes de droit romain, 1898
En tant que directeur de publication[21] :
- Annales des contributions directes et des octrois
- Revue de législation ancienne et moderne, française et étrangère
- Revue historique de droit français et étranger
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Notes et références
Voir aussi
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