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Roger Guillamet
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Roger Guillamet (Guilvinec, - Guilvinec, ) est un marin d'état français, Compagnon de la Libération par décret du . D'abord marin-pêcheur, il s'engage dans la marine nationale et participe à la Seconde Guerre mondiale à bord du sous-marin Rubis.
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Biographie
Résumé
Contexte
Jeunesse et engagement
Roger Guillamet naît à Guilvinec le d'un père marin[1]. Suivant les traces paternelles, il devient marin-pêcheur après l'obtention de son certificat d'études[2]. En , il décide de s'engager dans la marine nationale[1]. Après une formation à l'école des radiotélégraphistes de la marine (TSF), il est affecté sur le croiseur Lamotte-Piquet puis successivement aux centres de la marine de Paris et de Brest[3]. En , il est affecté au centre des sous-marins de Cherbourg où il est breveté sous-marinier puis il embarque sur le sous-marin Rubis[2].
Seconde Guerre mondiale
Roger Guillamet est à bord du Rubis lorsque débute la Seconde Guerre mondiale. D'avril à , il participe à la campagne de Norvège où le sous-marin mouille ses mines le long des côtes[1]. Après cette campagne, le Rubis est basé dans le port de Dundee en Écosse lorsque ses marins apprennent la nouvelle de l'armistice du 22 juin 1940[3]. Sous l'impulsion de son commandant, le lieutenant de vaisseau Georges Cabanier, Roger Guillamet et la quasi-totalité de l'équipage décident de poursuivre la lutte et de se rallier à la France libre[2].
Promu Maître-radiotélégraphiste le , Roger Guillamet participe pendant toute la guerre aux missions du Rubis sur les côtes de Norvège et dans le golfe de Gascogne[2]. À la fin du conflit, le sous-marin a réalisé vingt-huit opérations, coulant 18 navires ennemis[3].
Après-guerre
Après la guerre, Roger Guillamet reste encore quelque temps dans la marine avant de la quitter en 1948[1]. Il s'installe dans sa Bretagne natale comme artisan électricien[1]. Suppléant du député Roger Évrard de 1962 à 1967, il est ensuite agent au commissariat à l'énergie atomique sur le site nucléaire du Tricastin à Pierrelatte[2]. Il prend sa retraite en 1975 et retourne dans le Finistère[3].
Roger Guillamet décède le dans sa ville natale du Guilvinec où il repose[1]. Son fils, également prénommé Roger, suit la tradition maritime familiale en réalisant une carrière dans la marine jusqu'au grade de capitaine de vaisseau[4].
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Décorations
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Hommages
Références
Bibliographie
Voir aussi
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