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Roger Mabillard
commandant de corps et chef de l'instruction de l'armée suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Roger Mabillard, né à Martigny le et mort à l'hôpital de Montreux le , est un militaire suisse.
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Biographie
Résumé
Contexte
Fils de Camille Mabillard (1899-1985) et de Julia Mabillard-Emery (1903-1996), frère de Renée Cherbulliez-Mabillard (1929-2006), il épouse Gertrud Bernhardsgrütter (1934-2019) en 1958[1]. Il a deux enfants, Ernest et Sonia, et cinq petits-enfants.
Il s'intéressa très vite à l'armée en observant les avions voler lors de la Seconde Guerre mondiale[réf. nécessaire]. De 1968 à 1970, il suit les cours de l'École de Guerre à Paris[réf. nécessaire].
Il est nommé successivement colonel chef de l'instruction, puis commandant de corps de l'armée suisse entre 1982 et 1987[2]. Ce grade correspond au plus haut grade de l'armée suisse en temps de paix. Durant cette période, à l'initiative du lieutenant-colonel René Martin et du capitaine Camille Bournissen, il autorise la reprise de l'organisation de la course de ski-alpinisme Patrouille des glaciers. Le , la compétition est ainsi relancée sous la responsabilité du divisionnaire Adrien Tschumy, commandant de la Division de montagne 10[3],[4].
Le il lui est reproché, lors du rapport des instructeurs du , d'avoir, entre autres, déclaré : « être partisan d'une politique de l'information aussi restrictive que possible et il attend du journaliste qu'il adopte plutôt un style de complaisance; sinon, il le considère comme un ennemi potentiel dans le meilleur des cas »[réf. nécessaire]. À la suite d'une indiscrétion, des extraits de ce discours ont été rendus publics[réf. nécessaire].
Le Conseil fédéral répond le : « les propos du chef de l'instruction de l'armée ne doivent être ni séparés du contexte de l'ensemble de l'exposé ni jugés indépendamment de sa carrière » et « regrette la publication d'un exposé réservé à l'usage exclusif du service avant tout parce que sa communication partielle fut à l'origine d'un regrettable malentendu. »[5]
Roger Mabillard fut, par ailleurs, candidat au grand prix du maire de Champignac pour avoir dit : « J'ai toujours été partisan d'une information dynamique et ouverte, et pas défensive. Je trouve que nous avons une presse qui est parfaitement présentable, pour autant qu'on puisse porter un jugement global ; étant bien entendu qu'il y a la partie boulevard de cette presse qui, naturellement, incorpore certains risques quant à la fidélité de la vérité... »[6]
Il repose au cimetière de Saint-Légier[7], village dans lequel il vécut les dernières années de sa vie.
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Notes et références
Liens externes
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