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Rue Boissy-d'Anglas

rue de Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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La rue Boissy-d'Anglas est une rue du 8e arrondissement de Paris.

Faits en bref Situation, Arrondissement ...
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Situation et accès

Longue de 372 mètres, elle commence à l'angle de l'avenue Gabriel et de la place de la Concorde et se termine au niveau du 5, boulevard Malesherbes.

Le quartier est desservi par les lignes 8, 12 et 14 à la station Madeleine et par les lignes 1, 8 et 12 à la station Concorde.

Origine du nom

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François Dumont, Portrait du comte François-Antoine de Boissy d'Anglas, vers 1795, Paris, musée du Louvre.

Cette voie rend honneur à François-Antoine de Boissy d'Anglas (1756-1826) homme politique français.

Historique

Résumé
Contexte

La rue était située dans le faubourg de la Ville l'Évêque. Elle est indiquée sur un plan de 1652. Elle s'appelait autrefois :

  • « rue des Champs-Élysées », en vertu d'un arrêt du Conseil du roi du , et plus anciennement, « rue de la Bonne-Morue » (en souvenir d'une auberge à cette enseigne) et « rue de l'Abreuvoir-l'Évêque » dans la portion comprise entre la place de la Concorde et la rue du Faubourg-Saint-Honoré ;
  • « rue de la Madeleine », car elle menait à l'ancienne église de la Madeleine, et plus anciennement, « rue de l'Abreuvoir-l'Évêque » et « rue de l'Évêque » dans la portion comprise entre la rue du Faubourg-Saint-Honoré et la rue de la Ville-l'Évêque (portion absorbée au XIXe siècle par le boulevard Malesherbes).

La rue a pris sa dénomination actuelle le .

En vertu des lettres patentes du , les prévôts des marchands et échevins furent autorisés par le roi à disposer des terrains de la rue de la Bonne-Morue nécessaires pour établir les arrière-corps des bâtiments de la nouvelle place Louis-XV (actuelle place de la Concorde). L'article 8 disposait que : « Notre intention étant que les constructions des façades décorées qui termineront la place, ainsi que celles des maisons qui seront élevées, tant sur les faces des arrière-corps que sur celles des nouvelles rues, soient entièrement conformes aux dessins par nous approuvés et cy-attachés sous le contrescel de notre chancellerie, nous ordonnons auxdits prévôts des marchands et échevins d'y tenir la main et d'y assujettir les propriétaires particuliers des terrains auxquels ils jugeront à propos de permettre de construire eux-mêmes les façades de leurs maisons, tant sur la place que sur les rues aboutissantes. »

Suivant le plan annexé à ces lettres patentes, la rue de la Bonne-Morue devait prendre le nom de « rue Dauphine[1] ». Les dispositions relatives à l'apparence des bâtiments à construire furent révisées par des lettres patentes du qui disposèrent que : « Les parties des bâtiments qui doivent former la place et ses abords ne seront sujettes à décoration et uniformité que dans les parties ci-après expliquées et suivant les plans attachés sous le contrescel de notre chancellerie ; savoir : les façades des grands bâtiments dans toute leur étendue sur la place et leurs retours sur les rues de la Bonne-Morue et de l'Orangerie ; à 20 toises ou environ de largeur à prendre du devant des murs en face des colonnades. »

La largeur de la rue fut fixée à 13 mètres par décision ministérielle du 22 prairial an V.

La rue était autrefois bordée de riches hôtels particuliers. Le baron Haussmann, préfet de la Seine, y a vécu dans un hôtel, démoli en 1911, qui avait abrité avant lui Laure Junot, duchesse d'Abrantès. Dans les années 1920, la rue Boissy-d'Anglas abritait Le Bœuf sur le toit, célèbre cabaret fréquenté notamment par Jean Cocteau.

La rue Boissy-d'Anglas est reliée à la rue Royale, parallèle, par deux galeries : la galerie Royale, qui abrite des magasins de luxe, et la cité Berryer, dite aussi Village royal, qui date du XVIIIe siècle. Un passage couvert (passage de la Madeleine) du milieu du XIXe siècle la relie également à la place de la Madeleine.

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Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 41 : restaurant Tante Louise. Le nom de ce restaurant est un hommage à la cuisinière Louise Blanche Lefeuvre, originaire de Franche-Comté, qui le créa en 1929. Il fut racheté par Bernard Loiseau en [8].

Bâtiments détruits

Résidents célèbres

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Notes et références

Bibliographie

Voir aussi

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