Ruy Barbosa de Oliveira

Ruy Barbosa de Oliveira (Salvador de Bahia, 5 novembre 1849 - Petrópolis, 1^er mars 1923) est un écrivain, juriste et homme politique brésilien. Il est député, sénateur, ministre des finances et diplomate. Il est surnommé l'« aigle de La Haye » (O Águia de Haia) pour sa participation aux Première conférence de La Haye et Seconde conférence de La Haye. Il est candidat sans succès à la présidence du Brésil en 1910 et en 1919. Il est membre de l'Académie brésilienne des lettres.

Ruy Barbosa de Oliveira

Ruy Barbosa

Fonctions

Sénateur du Brésil pour l'État de Bahia 32nd legislature of the National Congress of the United States of Brazil (d)
1921-1922
Sénateur du Brésil pour l'État de Bahia 31st legislature of the National Congress of the United States of Brazil (d)
1918-1920
Sénateur du Brésil pour l'État de Bahia 30th legislature of the National Congress of the United States of Brazil (d)
1915-1917
Sénateur du Brésil pour l'État de Bahia 29th legislature of the National Congress of the United States of Brazil (d)
1912-1915
Sénateur du Brésil pour l'État de Bahia 28th legislature of the National Congress of the United States of Brazil (d)
1909-1911
Ambassadeur du Brésil (d) Première conférence de La Haye
15 juin - 18 octobre 1907
Sénateur du Brésil pour l'État de Bahia 27th legislature of the National Congress of the United States of Brazil (d)
1906-1908
Sénateur du Brésil pour l'État de Bahia 26th legislature of the National Congress of the United States of Brazil (d)
1903-1905
Sénateur du Brésil pour l'État de Bahia 25th legislature of the National Congress of the United States of Brazil (d)
1900-1902
Sénateur du Brésil pour l'État de Bahia 24th legislature of the National Congress of the United States of Brazil (d)
1897-1899
Sénateur du Brésil pour l'État de Bahia 23rd legislature of the National Congress of the United States of Brazil (d)
1894-1896
Sénateur du Brésil pour l'État de Bahia 22nd legislature of the National Congress of the United States of Brazil (d)
1891-1893
Sénateur du Brésil pour l'État de Bahia 21st legislature of the National Congress of the United States of Brazil (d)
1890-1891
Ministre des Finances Cabinet of Deodoro da Fonseca (d)
15 novembre 1889 - 21 janvier 1891
Afonso Celso de Assis Figueiredo (en) Tristão de Alencar Araripe (en)
Deputy of the General Assembly of Brazil for Bahia (d) 18th legislature of the General Assembly of the Empire of Brazil (d)
1882-1884
Deputy of the General Assembly of Brazil for Bahia (d) 17th legislature of the General Assembly of the Empire of Brazil (d)
1878-1881
Député provincial de Bahia (d)
1878

Biographie

Naissance	5 novembre 1849 Salvador (Bahia)
Décès	1er mars 1923 (à 73 ans) Petrópolis, Rio de Janeiro
Nationalité	brésilienne
Formation	Faculté de droit de Recife (en)
Activités	Conseiller juridique, traducteur, juge, ministre, diplomate, avocat, juriste, homme politique, écrivain

Autres informations

Membre de	Académie brésilienne des lettres Institut des avocats de Bahia (d)
Distinctions	Grand-croix de l'ordre de Sant'Iago de l'Épée Livre des héros et héroïnes de la patrie

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Biographie

Ruy Barbosa donne son premier discours public pour l'abolition de l'esclavage à l'âge de 19 ans. Il continue une défense intransigeante pour les libertés civiles durant le reste de sa vie. L'esclavage est finalement aboli par la Loi d'or en 1888. Il autorise en 1890, comme ministre des finances, la destruction de la majeure partie des archives du gouvernement en relation à l'esclavage.

Les idées libérales de Barbosa ont une influence importante dans le projet de la première constitution républicaine (1891). Il est partisan de l'utilisation de la monnaie fiduciaire, en opposition à l'étalon-or, au Brésil. Durant son mandat de ministre des finances, il met en place des réformes de grande envergure du régime financier brésilien avec une politique monétaire vigoureusement expansionniste mais c'est un désastre et il en résulte une grande instabilité.

Considéré comme une des figures centrales de l'opposition après la révolte de l'Armada, il se réfugie à la légation du Chili, puis réussit à quitter le Brésil pour le Royaume-Uni, échappant à la répression du maréchal-président Floriano Vieira Peixoto. Il écrit de là des articles pour le Jornal do Comércio de Rio de Janeiro, dont notamment un compte-rendu^[1] du jugement et de la dégradation d'Alfred Dreyfus en février 1895^[2].

Distinctions

• Grand-croix de l'ordre de Sant'Iago de l'Épée

Citation

« À tant voir triompher les insignifiances, à tant voir prospérer le déshonneur, à tant voir croître l'injustice, à tant voir augmenter le pouvoir dans les mains des mauvais, l'homme finit par se décourager de la vertu, se moquer de l'honneur, avoir honte d'être honnête... »