Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Serge Federbusch

haut fonctionnaire, militant politique et essayiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Remove ads

Serge Federbusch, né en 1960, est un haut fonctionnaire, essayiste, blogueur et homme politique français.

Faits en bref Fonctions, Conseiller du 10e arrondissement de Paris ...

Membre du Parti socialiste puis de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), il se présente aux élections municipales de 2020 à Paris sous l'étiquette de sa formation « Aimer Paris », avec le soutien du Rassemblement national et du Parti chrétien-démocrate.

Remove ads

Situation personnelle

Résumé
Contexte

Serge Federbusch naît en 1960[1] dans une famille communiste[2] marquée par la Shoah et la guerre d’Algérie, ses grands-parents paternels et sa tante ayant été déportés et tués. Il a quatre enfants[3].

Diplômé de l'IEP de Paris, énarque[4], puis chercheur de l'université Panthéon-Sorbonne[5], Il professe des idées libérales[6].

Il publie quelques articles dans des journaux comme Le Monde[7], Libération[8] et Le Monde diplomatique[9]. Conseiller commercial au ministère de l’Économie et des Finances, il se montre résolument en défaveur de la surévaluation de l'euro[8].

Il utilise le terme de remigration à l'encontre de Fatoumata Koné et de 150 jeunes expulsés du pont Neuf, le 7 février 2024[10],[11].

Dans son ouvrage « 229, Une nouvelle histoire de Sapiens : propédeutique métaphysique » Federbusch entreprend de réinterpréter la philosophie et la science politique contemporaines à la lumière des progrès de l’anthropologie. Il entend démontrer comment la fragilité physique particulière de l’homme face aux risques de chute est à l’origine de la notion de vide et d’un grand nombre de concepts utilisés dans les sciences humaines. Il souligne également dans plusieurs ouvrages les risques liés à l’islamisation en France.

Remove ads

Parcours politique

Résumé
Contexte

Débuts à gauche

Serge Federbusch adhère au Parti socialiste en 1977[12] et devient en 2001 conseiller auprès du maire de Paris, Bertrand Delanoë, chargé de l’urbanisme[3].

En désaccord avec Bertrand Delanoë sur le choix de l'architecte de la rénovation des Halles, Federbusch préférant le Hollandais Rem Koolhaas, il est mis fin à ses fonctions, fin 2005, après la fusion avec la Société d’économie mixte d’équipement et d’aménagement du 15e arrondissement[13],[14]. En , Thierry Wahl remplace Serge Federbusch. Jean-François Legaret affirme qu'il s'agit d'un « règlement de comptes »[15],[16].

Rapprochement avec la droite

Il quitte ensuite Bertrand Delanoë pour La Diagonale[17] (2007) puis pour La Gauche moderne de Jean-Marie Bockel (2008)[3],[18]. Il fonde le site Delanopolis en 2007. Il publie près de 3000 articles dénonçant les différentes politiques municipales.

En 2009, Serge Federbusch est élu président d'un nouveau bureau de fédération de La Gauche moderne à Paris et crée le Mouvement pour une gauche moderne (dissident)[19].

Federbusch est président de l'association « Vigilance-République », qui milite plutôt pour une simple rénovation de la place de la République contre les aménagements proposés par la municipalité[20],[21].

Il est candidat lors des sénatoriales de 2011 pour Paris[22]. La même année, le Mouvement pour une gauche moderne devient le Parti des libertés. Il est candidat aux élections législatives 2012 dans la 5e circonscription de Paris[23], où il recueille 0,47 % des suffrages exprimés au premier tour.

Une « votation populaire » sur l'ouverture d'une salle de consommation de drogue à Paris est organisée par Serge Federbusch réunissant 296 Parisiens en [24].

Lors des élections municipales de Paris en 2014, Serge Federbusch obtient 4,85 % des voix dans le 10e arrondissement avec le mouvement « Paris libéré » qu'il fonde avec Charles Beigbeder[25]. Il participe en tant que président du Parti des libertés en 2016 aux journées européennes « Sauvons notre pays » co-organisées avec Riposte Laïque[19].

Élections municipales de 2020 à Paris

Serge Federbusch est candidat à la mairie de Paris aux élections municipales de 2020[26]. Il annonce sa candidature en avec un nouveau parti, Aimer Paris, dont Charles Beigbeder est président du comité de soutien[27],[19]. Il est qualifié de candidat de la droite « hors les murs »[2] et ambitionne d'unifier toutes les droites : il rencontre à cet effet Robert Ménard, maire de Béziers dont les objectifs sont communs, en [28],[29], et participe à la « Convention de la droite » en septembre suivant[30]. En , alors que son soutien à l’« union des droites » inquiète certains cadres du Rassemblement national[31], il reçoit le soutien du RN, aux dépens de Jean Messiha[4]. Il est par la suite investi par le Parti chrétien-démocrate[32]. Ses listes comportent d'anciens membres de mouvances d'extrême droite radicale comme le GUD et Ordre nouveau[33]. Au premier tour de scrutin, Serge Federbusch obtient 1,83 % des voix exprimées dans le 19e arrondissement de Paris et ses listes 1,47 % à l’échelle de la ville[34].

Serge Federbusch promet de réduire les impôts[35]. Dans le domaine des transports, il souhaite la construction d'un tunnel « reliant le Trocadéro à Sully-Morland »[36] permettant la création d’une vaste zone piétonne en bord de Seine jusqu’à la rue de Rivoli. Il suggère également la réorganisation des services de propreté et la vente des logements sociaux à leurs occupants à des conditions favorables pour en finir avec le clientélisme en ce domaine[37].

Dans le contexte de mouvement social contre la réforme des retraites en 2019, Serge Federbusch juge nécessaire de réformer les régimes spéciaux mais soutient le mouvement de grève[38].

Remove ads

Ouvrages


Notes et références

Liens externes

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads