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Sicaire Dardant

soi-disant biologiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Sicaire Dardan, ou Jean-Sicaire Dardant, né à Brantôme (Guyenne) le , et « mort accidentellement à Sélestat à 51 ans », est un soldat des armées révolutionnaires françaises. Puis il s'adonne à la biologie. Le présentant comme un « précurseur de Louis Pasteur », sa biographie, longtemps obscure, se solde par un aveu en 2015 : leurs auteurs confirment mettre un terme à ce véritable canular lancé le .

Faits en bref Naissance, Décès ...

Le véritable Dardan est décédé à Brantôme le , et sa biographie reste à écrire.

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Biographie

Sicaire Dardant[1], né à Brantôme en 1763, un 29 octobre (porté le 30 au registre paroissial)[2], où il est mort le [3], est un soldat des armées révolutionnaires françaises, dont il démissionne en 1796 après avoir obtenu le grade de sous-lieutenant[4].

Il est présenté comme un biologiste précurseur de Louis Pasteur dans l'étude des maladies infectieuses (au point que Pasteur aurait écrit dans ses notes « Sans Sicaire Dardant, l'étude des agents d'infection serait encore dans les limbes »[2].

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La thèse du précurseur de Pasteur montée en 1965

Le journal Sud Ouest, dans son édition régionale du , puis le Courrier français du , qui reprend l'article de Sud Ouest, signalent une thèse de doctorat, consacrée par un professeur portugais de l'université de Coimbra (Portugal) à « Jean-Sicaire Dardant, né à Brantôme en 1763 et mort accidentellement à 51 ans à Sélestat, qui, après avoir embrassé la carrière militaire, démissionna à 33 ans et, venu à la biologie, jeta les bases de l'étude des agents d'infection, reprise et développée plus tard par Louis Pasteur ». L'article de Sud Ouest est mentionné à la séance du de la société historique et archéologique du Périgord (SHAP)[5].

Le , dans Périgord Actualités, Jean-Louis Galet évoque Sicaire Dardan, Brantômais né en 1763 et précurseur de Pasteur.

Comme source sur les travaux de biologie de Dardant, Jean Lapouze, adjoint au maire de Brantôme, allègue[2] une thèse du professeur Da Silva Pombal, de l'université de Coimbra[6].

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Le canular révélé par leurs auteurs en 2015

À la séance du de la SHAP, à l'occasion du centenaire de l'Institut Pasteur, le président donne lecture d'article de Jean-Louis Galet paru en 1971. Toutefois, le compte rendu de cette séance[7] mentionne une lettre de Patrick Esclafer de La Rode, selon laquelle « ce Jean-Sicaire Dardan n'a jamais existé et que son histoire présumée a été inventée ». Les deux notes du Bulletin de la SHAP sont mentionnées par Guy Penaud dans son Dictionnaire biographique du Périgord[8].

La SHAP fait part, lors de sa séance mensuelle du , d'un aveu de Brigitte et Gilles Delluc intitulé : « Sicaire Dardan, un Brantômais célèbre malgré lui[9]». Ils démontent l'histoire de cet « amusement » canular conçu par eux-mêmes en 1965 à Périgueux chez Jacques Lagrange, journaliste débutant à Sud Ouest[10].

Hommage

Jean Lapouze, adjoint au maire de Brantôme, a fait donner le nom de Jean-Sicaire Dardan à une rue de cette ville.

Notes et références

Bibliographie

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