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Sisiku Julius Ayuk Tabe

leader séparatiste camerounais De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Sisiku Julius Ayuk Tabe, né le à Kembong, est un leader séparatiste camerounais et ancien premier président de l'Ambazonie non reconnue[1].

Faits en bref Naissance, Nationalité ...
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Biographie

Résumé
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Naissance et professions

Sisiku Julius Ayuk Tabe naît le à Kembong dans le département de la Manyu, au sud-ouest du Cameroun[2]. Il commence sa carrière professionnelle en tant qu'informaticien dans une entreprise parapublique au Cameroun[3]. Il travaille également comme ingénieur pendant dix ans à la Société nationale d'électricité du Cameroun (Sonel) avant de s'installer au Nigeria en 2006, où il travaille pour le groupe américain Cisco[4].

Carrière

Président de la république autoproclamée d'Ambazonie

Le , il déclare symboliquement l'« indépendance » des régions anglophones du Cameroun et devient « président » de l'« Ambazonie »[5]. Le , il condamne fermement le meurtre de trois gendarmes et d'un civil à Jakiri et Bamenda, dans la région du Nord-Ouest, qualifiant la situation de « désagréable ». Il condamne également les arrestations arbitraires et les tirs des forces de l'ordre, insistant sur le fait qu'une solution pacifique est la seule façon de sortir de cette impasse. Il accuse également le ministre délégué à la Défense d'avoir donné l'ordre aux forces de l'ordre et aux soldats de tirer à balles réelles sur les manifestants dans les régions anglophones. Il estime que « l'Ambazonie a enregistré 122 morts, 150 personnes disparues, 1 894 personnes blessées par balles ou torturées, et au moins 16 000 personnes déplacées ». Il rapporte que près de 40 000 réfugiés camerounais ont été enregistrés dans l'État de Cross River, au Nigeria. Sisiku Julius Ayuk Tabe conclut en déclarant : « Une telle cohésion est une condition préalable à la réalisation des aspirations du peuple d’Ambazonia et à la prospérité de la nation »[6].

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Affaire judiciaire

Résumé
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Procès et condamnation

Début janvier 2018, Sisiku Julius Ayuk Tabe et neuf autres leaders séparatistes sont arrêtés à Abuja, au Nigeria[7]. Le , il est extradé à Yaoundé, au Cameroun avec 46 de ses partisans[8]. Le , Sisiku Julius Ayuk Tabe est aperçu en public pour la première fois depuis son arrestation. Il est en compagnie de neuf autres activistes, à Yaoundé, pour une audience consacrée à l'examen de leur demande de mise en liberté. À la sortie de la salle d'audience, où leur demande de libération est examinée à huis clos, les dix militants rejoignent un bus de la gendarmerie, saluant leurs proches, tenus à l'écart[9]. Le , Sisiku Julius Ayuk Tabe et neuf autres militants séparatistes comparaissent devant la Cour d'appel de la région du Centre à Yaoundé. La juridiction rejette leur demande de mise en liberté provisoire[10].

Le , Sisiku Julius Ayuk Tabe nie sa nationalité camerounaise devant le tribunal, en affirmant : « Je ne suis pas Camerounais, je suis un citoyen de l’ancien Southern Cameroons britannique, également connu sous le nom d’ “Ambazonie” ». Ses neuf co-accusés lui emboîtent le pas. L'audience est reportée au [11]. Le , Sisiku Julius Ayuk Tabe et ses coaccusés refusent de comparaître à leur procès[12]. Le , le tribunal militaire de Yaoundé condamne Sisiku Julius Ayuk Tabe et neuf de ses partisans à la prison à vie, pour terrorisme et sécession. Ils sont également condamnés conjointement à verser des dommages et intérêts de 250 milliards de francs CFA à l'État du Cameroun[13].

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Notes et références

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