Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
Suite dans le style ancien (Magnard)
oeuvre musicale d'Albéric Magnard De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
La Suite d'orchestre dans le style ancien opus 2 est une suite pour orchestre d'Albéric Magnard, composée en 1888 et remaniée en 1889[1].
Remove ads
Présentation
Inaugurant le catalogue symphonique du compositeur, la Suite dans le style ancien est dédiée à Madame Olympe Broyer-Magnard[2],[note 1].
La partition, écrite entre juillet et , est révisée en à la suite de conseils d'orchestration de Vincent d'Indy[3]. L’œuvre est créée le au Casino de Royan[4], l'orchestre étant placé sous la direction de Léon Jehin[note 2].
Remove ads
Structure
La suite, d'une durée moyenne d'exécution de quatorze minutes environ[6], comprend cinq mouvements[7] :
- Française – Allegro giocoso (environ
= 72) à
- Sarabande – Mesto (environ
= 60) à
- Gavotte – Allegro (environ
= 100) à deux temps (noté
)
- Menuet – Tranquillo (environ
= 120) à
- Gigue – Energico (environ
= 138) à
Analyse
Résumé
Contexte
L’ensemble des mouvements, à l'image de la suite de danses pré-classique, conserve l'unité tonale de sol mineur[8].
L’œuvre s'ouvre sur une « page alerte et décidée »[9], une Française, là où traditionnellement figure plutôt une allemande, d'où l'interprétation par plusieurs commentateurs d'une réaction patriotique à l'annexion de l'Alsace-Lorraine[10],[9].
Suivent une sarabande, mélancolique, avec un solo de cor anglais à la mélodie en coupe irrégulière, et une gavotte, avec un trio faisant la part belle aux instruments à vent, dans une écriture en imitations[9].
Puis vient le mouvement le plus développé, un menuet, dont le thème est exposé à la clarinette, « bien construit, sur une idée mélodique simple et douce présentée dans une parure orchestrale d'une discrétion voulue »[11].
Enfin, une gigue, qui se présente comme une fugue à quatre entrée, avec un thème « enjoué et tourbillonnant »[9], travaillé avant que ne superpose le thème de la gavotte et un arrêt en point d'orgue ; « timbales à découvert et percussions relancent alors le thème de la Gigue, mais surprise : c'est une coda pianissimo sur le thème de la Sarabande qui conclut sur la pointe des pieds[9] ».
Orchestration
Discographie
- Albéric Magnard, Hymne à la Justice, op. 14, Suite dans le style ancien, op. 2, Chant funèbre, op. 9, Ouverture, op. 10, Hymne à Vénus, op. 17 par l'Orchestre philharmonique du Luxembourg, Mark Stringer (dir.), Timpani 1C1067, 2002 (réédition 1C1171, 2009).
- Albéric Magnard, Orchestral Works par Philharmonisches Orchester Freiburg, Fabrice Bollon (dir.), Naxos 8.574084, 2020.
- Albéric Magnard, Suite dans le style ancien, op. 2 pour piano à quatre mains, par Christoph Keller et Katharina Weber — avec la Sonate pour violon et piano op. 13 par Robert Zimansky (violon), Trois pièces pour piano op. 1 et En Dieu mon espérance par Christoph Keller, Accord 461 760-2, 1984.
Remove ads
Bibliographie
- Gaston Carraud, La vie, l’œuvre et la mort d'Albéric Magnard, Paris, Rouart, Lerolle & Cie, (lire en ligne).
- Simon-Pierre Perret et Harry Halbreich, Albéric Magnard, Paris, Fayard, , 642 p. (ISBN 978-2-2136-0846-4).
Notes et références
Liens externes
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads