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Suite en fa

suite pour orchestre d'Albert Roussel De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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La Suite en fa opus 33 est une œuvre de musique symphonique d'Albert Roussel.

Faits en bref Genre, Nb. de mouvements ...
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Composition et création

La Suite en fa de Roussel est composée en 1926, entre janvier et le 21 août, et dédiée à Serge Koussevitzky[1].

Elle est créée le à Boston, par l'Orchestre symphonique de Boston dirigé par Koussevizky[2]. En France, la première audition se déroule le à Paris, au théâtre des Champs-Élysées, par les mêmes interprètes[3].

Structure

La Suite en fa, d'une durée moyenne d'exécution de quatorze minutes environ[4], comprend trois mouvements[5] :

  1. PréludeAllegro molto (blanche = 100) à
    [6] ;
  2. SarabandeLento (noire = 44) à
    [6] ;
  3. GigueAllegro (noire pointée = 136) à
    [1].

Instrumentation

Faits en bref

La pièce est instrumentée pour grand orchestre symphonique[1] :

Analyse

Résumé
Contexte

L'œuvre emprunte ses trois mouvements à la suite de danses du XVIIIe siècle[5].

Le prélude démarre en fanfare, sur un rythme vif, en privilégiant les cuivres et le contrepoint flûté des bois. La sarabande se met en place au moyen des cordes, sur un rythme très lent, qui semble par moments inspiré de la musique orientale. La gigue finale, sur des percussions sourdes et après une introduction par les bois, reprend le rythme endiablé du début de la suite. Comme pour ses autres symphonies, Roussel, malgré la forme classique dont il ne s'écarte pas, se montre très moderne s'agissant de la tonalité et des rythmes, ce qui le rapproche par moments de Bartók. Pour Paul Collaer, « on y distingue le parfait équilibre de la sensibilité et de l'intelligence, de la ferveur intérieure et de certain côté sportif, résultant d'une belle santé morale et corporelle »[7].

La Suite en fa porte le numéro d'opus 33 et, dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par la musicologue Nicole Labelle, le numéro L 39[6].

Pour François-René Tranchefort, « très certainement, il s'agit — avec la troisième symphonie — d'un chef-d’œuvre absolu de son auteur, et de la production symphonique française[5] ».

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Discographie

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Bibliographie

  • Nicole Labelle, Catalogue raisonné de l'œuvre d'Albert Roussel, Louvain-la-Neuve, Département d'archéologie et d'histoire de l'art, Collège Érasme, coll. « Publications d'histoire de l'art et d'archéologie de l'Université catholique de Louvain » (no 78), , 159 p.
  • Raphaëlle Legrand, « Catalogue des œuvres », dans École normale de musique de Paris, Jean Austin (dir.), Albert Roussel, Paris, Actes Sud, , 125 p. (ISBN 2-86943-102-3), p. 46–95.
  • Damien Top, Albert Roussel, Paris, Bleu nuit éditeur, coll. « Horizons » (no 53), , 176 p. (ISBN 978-2-35884-062-0).
  • François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique symphonique, Paris, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », (1re éd. 1986), 896 p. (ISBN 2-213-01638-0).
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Références

Liens externes

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