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Tindoul de la Vayssière

gouffre et cavité dans l’Aveyron, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Le tindoul de la Vayssière est un effondrement naturel spectaculaire de 25 mètres de long, 40 de large et 67 de profondeur (ou 47, selon les sources) situé sur le causse Comtal, dans la commune de Salles-la-Source, en Aveyron. « Tindoul » signifie en occitan aven, gouffre. Il a été formé par des rivières souterraines à l'origine de la cascade de Salles-la-Source, qui y ont sculpté de nombreuses galeries. La principale mesurerait km, mais 2 ou 3 d'entre elles demeurent inaccessibles à ce jour.

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Toponymie

Le nom générique « tindoul » est issu d'une onomatopée suggérant la résonance du bruit des pierres qu'on jette dans un puits. On connaît d'autres appellations de puits ou de gouffres comme tintarelle, tombarelle, donde où le radical onomatopéique dod- rappelle le son de la cloche lorsque l'on y jette une pierre[1].

Spéléométrie

Le développement[N 1] de la cavité est de 2 365 m[2].

Géologie

La cavité s'ouvre dans les calcaires et des dolomies du jurassique moyen et supérieur.

Historique

Son exploration débute au XVIIIe siècle, alors que l'abbé Charles Carnus et son équipe descendent au fond du gouffre. Durant l'été 1892, une exploration est réalisée par Édouard-Alfred Martel et son cousin Gaupillat[3],[4],[5]. Puis, en 1962, Francis Maurette et R. Veyrunes effectuent la première reconnaissance. Le Tindoul a été exploré notamment par Louis Armand qui y met en place un escalier métallique et Louis Balsan qui, en août 1949, réalise un cliché d'une galerie à sec qu'il considère comme son chef-d'œuvre. Les dernières découvertes sont effectuées par les plongeurs spéléologues[6],[7].

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Bibliographie

  • Édouard-Alfred Martel, Les abîmes : les eaux souterraines, les cavernes, les sources, la spélæologie : explorations souterraines effectuées de 1888 à 1893 en France, Belgique, Autriche et Grèce, Paris, Librairie Ch. Delagrave, , 578 p. (lire en ligne), p. 237-257.
  • Laurent Wehrlé, « Tindoul de la Vayssière De l’or sous terre ! », SpéléOc, no 114, , p. 18-20 (lire en ligne, consulté le ).
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Notes et références

Voir aussi

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