Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Tirailleurs indochinois

De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Tirailleurs indochinois
Remove ads

Issus de l'Indochine française, les tirailleurs indochinois furent recrutés au Laos, au Tonkin, en Annam et au Cambodge à partir des années 1880 lors de l'expédition du Tonkin. Ils furent dissous en 1946.

Thumb
Armoiries des militaires indochinois au service de la France, 1887.

Certains tirailleurs indochinois formèrent les cadres des futures armée cambodgienne, armée laotienne et armée de la république du Vietnam. De même, certains choisirent les rangs du Việt Minh et du Pathet Lao.

Remove ads

Unités

Tirailleurs tonkinois

Thumb
Tirailleur tonkinois en 1885.

Tirailleurs annamites

Tirailleurs cambodgiens

Tirailleurs indochinois

Thumb
Compagnie de tirailleurs indochinois (12e et 13e bataillons) à Fleury-sur-Aire, juin 1916.
Remove ads

Campagnes

Résumé
Contexte

Participation à la Première Guerre mondiale

Thumb
Entrainement de tirailleurs indochinois au tir, vers 1916.

Nombre de travailleurs débarquent en France : 4 631 arrivent en 1915, 26 098 en 1916, 11 719 en 1917, 5 086 en 1918 et 727 en 1919[réf. nécessaire]. 6 000 soldats européens sont en outre rapatriées en France. 43 430 hommes sont ainsi incorporés dans l'armée française[réf. nécessaire], se répartissant comme suit :

Bataillons de combat

Les bataillons de tirailleurs indochinois qui ont combattu sont le 7e et le 21e en métropole et les 1re et 2e à l'Armée française d'Orient.

La 4e compagnie du 6e bataillon d'étapes, affectée à des travaux à Beauzée-sur-Aire (creusement de parallèles de départ sur le champ de bataille), participe à la bataille de Verdun. Elle est incorporée au 8e régiment de tirailleurs tunisiens qui monte à l'attaque le sur Douaumont et sur Haudremont[4]. Les pertes s'élèvent à cinquante hommes[réf. nécessaire], dont le capitaine Charlet[4].

À la bataille du Chemin des Dames, participe le 7e bataillon de tirailleurs indochinois, alors incorporés à la 12e division d'infanterie. Il est engagé du 5 au et déplore 195 morts, dont le commandant Dez. Il est ensuite incorporé au 67e régiment d'infanterie. Il combat également dans les Vosges en , entre Saint-Dié et Gérardmer, ainsi que dans le secteur Arnould (Gérardmer), de juin à . Le général Pénet adresse alors « au 7e bataillon indochinois (...) toute sa satisfaction pour les qualités militaires dont il a fait preuve »[5].

Lors de l'Offensive du Printemps, le 21e bataillon de tirailleurs indochinois se bat devant Reims en tenant La Neuvillette et Pont-Saint-Thierry, du 17 au [6].

Thumb
Tirailleurs en janvier 1917 à Koritza en Albanie.

Un autre engagement a lieu pour le 1er bataillon de tirailleurs indochinois à Monastir, d'août à , avec la 122e DI[6], ainsi qu'au lac d'Ohrid avec le 175e RI. 61 pertes sont comptabilisées pour le 1er bataillon de tirailleurs indochinois[7]. Le 2e bataillon de tirailleurs indochinois participe à l'attaque sur Veliternë (Albanie), le , prenant le village dans lequel il demeure jusqu'en avril. 20 hommes décèdent[8]. Au lac d'Ohrid, en , le 2e bataillon indochinois résiste à la contre-attaque ennemie au prix de 35 soldats morts[9].

Bataillons d'étapes

Thumb
Tirailleurs indochinois chargeant des douilles d'obus à Breuil-sur-Vesle, 1916.
  • 3e bataillon de tirailleurs indochinois : formé à Saïgon le [10], travaille à Marseille à partir de 1916 puis à Fréjus (à partir de novembre 1917)[11]
  • 6e bataillon de tirailleurs indochinois[12]
  • 9e bataillon de tirailleurs indochinois[13] : formé à Sontay le , travaille à la gare régulatrice du Bourget, dissous en 1919[14]
  • 10e bataillon de tirailleurs indochinois[15] : formé au Tonkin le , travaille à l'armée d'Orient, dissous le [14]
  • 11e bataillon de tirailleurs indochinois[16] : formé à Bắc Ninh le [14], travaille à Paris[11] puis au 2e corps d'armée colonial, dissous à La Capelle le [14]
  • 12e bataillon de tirailleurs indochinois[17] : formé à Thị Cầu (vi) le , travaille à la gare régulatrice de Saint-Dizier, dissous à Saint-Raphaël le [14]
  • 13e bataillon de tirailleurs indochinois[18] : formé à Nam Định en janvier 1916, escale en Égypte après une épidémie de choléra, travaille à la 6e armée en Haute-Marne, dissous le [14]
  • 14e bataillon de tirailleurs indochinois[19] : formé à Hanoï le , travaille à la gare régulatrice de La Fère, dissous en 1919[14]
  • 16e bataillon de tirailleurs indochinois[20] : formé à Hué le [14], travaille à Paris[11] et à la gare régulatrice de Froissy, dissous le [14]
  • 17e bataillon de tirailleurs indochinois[21] : formé à Tourane le [14], travaille dans l'Oise, l'Aisne[22] et la Marne, il est dissous à Villevotte le pour former la section automobile 396[14]
Thumb
Le 18e bataillon de tirailleurs indochinois stationné à Paris devant l'école militaire en juin 1916.
  • 18e bataillon de tirailleurs indochinois : formé au Cap-Saint-Jacques (Vũng Tàu), travaille à la gare régulatrice de Creil et à la garde de la prison de Fresnes, dissous le à Saint-Raphaël[14],[23]
  • 20e bataillon de tirailleurs indochinois : formé au Cambodge le [14], travaille et opère à l'armée d'Orient, dissous fin 1919[24],[14]
  • 22e bataillon de tirailleurs indochinois[25] : formé à Saint-Raphaël le , travaille à Presle, dissous le à Saint-Raphaël[14]
  • 23e bataillon de tirailleurs indochinois[26] : formé à Saint-Raphaël le , travaille dans les carrières en arrière des armées, dissous le [14]
  • 24e bataillon de tirailleurs indochinois[27] : formé à Saint-Raphaël le [14], travaille à Fréjus (hiver 1917-1918)[11] puis dans la zone des armées, dissous le à Saint-Raphaël[14]
  • 25e bataillon de tirailleurs indochinois : formé au Vernet en septembre 1918, dissous le à Saint-Raphaël[14]

Bataillons restés en Indochine

  • 4e bataillon de tirailleurs indochinois
  • 5e bataillon de tirailleurs indochinois
  • 8e bataillon de tirailleurs indochinois
  • 15e bataillon de tirailleurs indochinois : formé au Sud-Annam en février 1916, reste sur place et est dissous le [14]
  • 19e bataillon de tirailleurs indochinois : formé puis dissous en Cochinchine en 1916[14]

Seconde Guerre mondiale

Des unités indochinoises des forces coloniales françaises se qualifièrent aussi durant la bataille de France où elles combattirent avec bravoure. Des soldats indochinois se distinguèrent dans la Meuse où la Wehrmacht subit de lourdes pertes.

En mars 1945, l'Armée impériale japonaise prend d'assaut la garnison française stationnée en Indochine composée essentiellement de tirailleurs indochinois. Les cadres français furent décimés lors de ce coup de force.

Après 1945, les ex-tirailleurs sont regroupés dans des compagnies de marche, qui sont rassemblées pour former le bataillon de marche indochinois en janvier 1948[28]. Les tirailleurs démobilisés forment l'ossature de l'Armée populaire vietnamienne, la guérilla indépendantiste[29].

Remove ads

Références

Annexes

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads