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V-coding

pratique américaine courante de soumettre des prisonnières transgenres à des agressions sexuelles quotidiennes De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Le V-coding est la pratique courante aux États-Unis de soumettre les prisonnières transgenres à des agressions sexuelles quotidiennes dans des prisons pour hommes.

Une étude de 2007 de Californie révèle que 59 % des prisonnières transgenres ont été agressées sexuellement lors de leur incarcération contre 4 % pour tous les prisonniers ; 41-50 % des prisonnières expliquent avoir été violées, contre 2-3 % pour tous les prisonniers. Une étude de 2021 dans le même État estime que 58,5 % affirment être agressées sexuellement, 69 % ayant subi des contacts sexuels non consentis, et 88 % expliquent être forcées dans des relations de mariage simulé avec leurs colocataires de cellule.

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Contexte

Des études rapportent que les personnes transgenres sont beaucoup plus susceptibles d'être victime d'agression sexuelle et de trafic sexuel que leurs homologues cisgenres[1],[2],[3],[4],[5],[6]. Ainsi, le Département de la Justice des États-Unis révèle en 2022 que 66 % des personnes transgenres vivent une agression sexuelle au moins une fois dans leur vie, et 15 % rapportent avoir été sexuellement agressées par des policiers ou des employés de prison (chiffre montant à 32 % pour les personnes transgenres afro-américaines)[4].

En 2025, plus de 2 000 femmes transgenres sont incarcérées dans des prisons fédérales américaines[7].

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Description

Résumé
Contexte

Une étude de 2007 en Californie de l'Université de Californie à Irvine trouve que 59 % des prisonnières transgenres ont été agressés sexuellement lors de leur incarcération contre 4 % pour tous les prisonniers ; 41-50 % des prisonnières expliquent avoir été violées, contre 2-3 % pour tous les prisonniers. De plus les prisonnières transgenres se voient disproportionnément refuser des soins médicaux suite à une agression sexuelle comparée aux autres prisonniers, et subissent davantage d'agressions sexuelles en dehors de leurs cellules comparativement aux autres prisonniers cisgenres, signifiant que les agressions sexuelles sur des prisonnières transgenres étaient plus fréquents en présence de gardiens de prisons dans toutes les zones de la prison. Les prisonnières décrivent ces pratiques comme un « fait de vie »[8].

Une étude de 2018 de l'Indiana University Maurer School of Law (en), suivie d'un rapport de l'UCLA Journal of Gender and Law, révèlent que, basé sur le témoignage d'anciens prisonniers, il est courant que des femmes trans incarcérées dans des prisons pour hommes soient placées dans les mêmes cellules que des prisonniers hommes cis agressifs pour maintenir un contrôle social, ou, comme le décrit un prisonnier « maintenir un taux de violence faible ». Pour les autorités c'est une « prévention contre la violence ». Les femmes transgenres subissant le V-coding sont souvent violées chaque jour, et ces pratiques ont été décrites comme si courantes que c'est effectivement « le cœur de la sentence d'une femme transgenre »[9],[10],[11].

Les hommes prisonniers partageant des cellules avec une prisonnière transgenre sont informellement qualifiés d'« époux ». Une étude de 2021 de Californie chiffre à 69 % le pourcentage de prisonnières transgenres forcées à des actions sexuelles non consenties, et 58,5 % affirment être agressées sexuellement[10],[12],[13].

Les prisonnières transgenres résistant physiquement aux viols sont fréquemment condamnées pour agression physique et placées en isolement, la charge d'agression physique étant ensuite utilisée pour prolonger leur peine et leur retirer le droit de faire appel[14].

Il est courant pour les gardiens de prisons de faire des fouilles corporelles sur les prisonnières transgenres, les déshabillant pour mettre leurs corps à la vue des autres employés et prisonniers ; les femmes sont alors parfois forcées à danser, à poser ou à se masturber sur ordre du garde[11]. Une étude de 2017 menée par la Sylvia Rivera Law Project révèle que 75 % des femmes transgenres incarcérées à New York ont été victimes de violence sexuelle par un garde, 32 % ayant été victimes par plus de deux gardes, et 27 % ayant été contraintes à pratiquer du sexe oral avec un garde[15].

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Histoire

Résumé
Contexte

Le V-coding existe depuis au moins 2007 selon un rapport californien[8].

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Donald Trump signant des décrets exécutifs le jour de son investiture le 20 janvier 2025.

Le jour de l'inauguration de son second mandat, le 20 janvier 2025, Donald Trump signe le décret présidentiel 14168. Ce décret définit le sexe et le genre comme identiques et fondés sur une constante biologique, et il ordonne explicitement le transfert des femmes trans prisonnières dans des prisons pour hommes[7],[16]. De nombreuses prisonnières transgenres et plusieurs organisations portent plainte contre le gouvernement fédéral, expliquant qu'il viole le huitième amendement garantissant la « protection contre les punitions cruelles et inhabituelles », en partie à cause du V-coding[12],[17],[18], expliquant que les femmes trans ont peur pour leur vie[19]. Plusieurs juges bloquent le décret de Donald Trump[12],[20],[21], mais les fonctionnaires fédéraux déplacent les prisonnières vers des prisons pour hommes malgré les interdictions[21],[22].

Des femmes transgenres n'étant pas en prison révèlent également craindre de finir également en prison pour seul motif d'être transgenre, et ainsi de subir du V-coding depuis la seconde présidence de Trump[23],[24].

Notes et références

Voir aussi

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