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William Bulkeley
militaire irlandais, général vendéen De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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William Bulkeley, né le à Clonmel, en Irlande, et mort le à Angers, en France, est un militaire irlandais et un chef royaliste de la guerre de Vendée.
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Biographie
Résumé
Contexte
William Bulkeley naît le à Clonmel, en Irlande[1]. Il s'engage dans le régiment de Walsh, au service du royaume de France, et sert dans un bataillon en garnison sur l'Île d'Oléron[1]. Il obtient le grade de lieutenant[1].
En , il épouse Céleste Talour de La Cartrie, veuve d'un premier mariage avec Chappot de la Brossardière[1]. Dans ses mémoires, Toussaint Ambroise Talour de la Cartrie décrit son beau-frère comme un « élégant cavalier de cinq pieds et dix pouces [2] du caractère le plus aimable et d'une belle prestance »[3].
Entre 1788 et 1790, le bataillon de Bulkeley est envoyé à l'Île-de-France (Île Maurice)[1]. À son retour en France, Bulkeley démissionne et se retire au château de Brossardière, à La Roche-sur-Yon[1].
En , la Vendée se soulève contre la levée en masse[1]. Le , la petite ville de La Roche-sur-Yon est envahie par des paysans menés par William Bulkeley et Charles-François de Chouppes[1],[4]. Céleste, l'épouse de William, prend également les armes[1].
Bulkeley et de Chouppes établissement un camp à La Roche-sur-Yon, où 300 hommes, la moitié armés de fusils, sont maintenus en permanence[1]. Ils instaurent également un « Conseil provisoire d'administration et de justice »[1].
Le , William Bulkeley et de Chouppes se joignent à Charles de Royrand et participent à la bataille de Pont-Charrault[5]. Le , ils rejoignent cette fois l'armée de Jean-Baptiste Joly pour prendre part à l'attaque infructueuse des Sables-d'Olonne[6].
Le , les républicains reprennent La Roche-sur-Yon, qui est évacuée par les insurgés[7]. Le , Jean-Baptiste Joly vient au secours des époux Bulkeley et tente de reprendre la ville, mais l'attaque est repoussée par la colonne du général Mieszkowski[7].
Quelques témoignages de patriotes présentent William Bulkeley comme étant « d'un caractère doux », mais laissent un jugement plus défavorable à propos de son épouse, Céleste[1]. Le , le juge de paix Hillaireau rapporte notamment que, avant de fuir La Roche-sur-Yon, certains insurgés soutenus par Céleste Bulkeley réclament la mise à mort des prisonniers patriotes détenus dans la ville, mais que William Bulkeley et de Chouppes s'y opposent[1].
Après cette défaite, William et Céleste Bulkeley se réfugient à Legé, où ils sont accueillis par Charette[7],[1]. Ils prennent ensuite part à la bataille de Torfou et la bataille de Saint-Fulgent[1].
À l'automne 1793, ils rejoignent l’armée catholique et royale d'Anjou et du Haut-Poitou et participent à la Virée de Galerne[1],[8]. Après la déroute du Mans, les époux Bulkeley traversent la Loire à Ancenis, mais ils sont arrêtés au Loroux-Bottereau et conduits à Angers[1].
Conduits devant la commission militaire révolutionnaire d'Angers, William et Céleste Bulkeley sont condamnés à mort le [1]. Céleste se déclare enceinte et obtient un sursis, mais William est guillotiné le jour même[1],[Note 1].
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Notes et références
Bibliographie
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