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Yan Pei-Ming

peintre chinois naturalisé français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Yan Pei-Ming
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Yan Pei-Ming (chinois simplifié : 严培明 ; pinyin : yán péimíng) est un artiste peintre français d'origine chinoise[1], né le à Shanghai (Chine). Depuis 1980, il vit en France, à Dijon, et travaille entre Dijon et Paris.

Faits en bref Naissance, Nom de naissance ...
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Biographie

Résumé
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Né dans une famille ouvrière, Yan Pei-Ming grandit dans l'ambiance de la fin de la révolution culturelle, dans un temple bouddhiste reconverti en commissariat de police en 1967[2]. Ses talents artistiques sont repérés alors qu'il est encore très jeune et on lui demande de réaliser des peintures de propagande.

Il demande l'admission à la Shanghai Art & Design School , mais il est rejeté à cause de son bégaiement[3].

En 1980, il quitte Shanghai pour la France et étudie pendant cinq ans à l’École des Beaux-Arts de Dijon où il obtient son diplôme en 1986. Puis, entre 1988 et 1989, à l'Institut des Hautes études en Arts plastiques de Paris.

En 1993, il est pensionnaire à la Villa Médicis à Rome[4], où il met en place son projet Les 108 brigands[1].

Il travaille essentiellement dans son atelier de 2 500 m2 installé dans une ancienne usine d'Ivry-sur-Seine[5]. Naturalisé français, Yan Pei-Ming est marié et père de trois enfants[1].

En 2023, il est convoqué devant le conseil des prud'hommes de Dijon pour licenciement abusif et travail dissimulé[6]. Le 11 janvier 2024 le conseil des prud'hommes de Dijon condamne Yan Pei-Ming à verser la somme de 87.045,21 € à son ancien collaborateur, licencié en 2021[7].

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Œuvre

Résumé
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Yan Pei-Ming travaille sur de grands et très grands formats ; avec de grosses brosses, il crée des saturations de noir, de blanc, de gris, parfois de rouge. Il travaille surtout sur le survivant, la guerre et la mort.

Il peint des visages en gros plan et réalise des portraits-robots, des têtes de Mao, des portraits de son propre père[8], des Bruce Lee, des autoportraits, des anonymes, des crânes... Yan Pei-Ming est d'abord un portraitiste, qui s'intéresse à l'actualité : il a ainsi réalisé des portraits du financier escroc américain Bernard Madoff, du président des États-Unis Barack Obama, du sénateur américain John McCain (Fiac 2008), de l'ancien Premier Ministre Dominique de Villepin, de l'humoriste Coluche, et aussi de l'homme d'affaires, pharmacien et mécène castrais Pierre Fabre (2014).

Depuis l'année 2000, il pratique la sculpture et crée des têtes en résine taillées au couteau et peintes en rouge.

Depuis 2006, il travaille aussi à l'aquarelle.

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Un tableau de l'exposition L'Homme qui Pleure de Yan Pei-Ming, le 15 mai 2019 au Musée des Beaux-Arts de Dijon.

De 2009 à 2010, dans le cadre d'une commande publique, il a réalisé pour la Chalcographie du Louvre une gravure intitulée Autoportrait[9].

En 2019, il organise une exposition au musée Courbet à Ornans. Il rend hommage à Gustave Courbet en confrontant sa peinture et sa gestuelle libre et spontanée aux tableaux du maître du réalisme. Pour mieux s'immerger de son sujet, l'artiste logera dans l'ancien atelier de Courbet.

La même année, il est choisi pour présenter l'exposition L'Homme qui pleure à l'occasion de la réouverture après rénovation du musée des Beaux-Arts de Dijon[10].

En 2019 toujours, au musée d'Orsay, pour le deux centième anniversaire de la naissance de Courbet, Ming réalise Un enterrement à Shanghai en réponse à la toile Un enterrement à Ornans. Il y rend également hommage à sa mère décédée.

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Exposition

  • 1987 : Anciens Bains Douches, Dijon, catalogue avec interview d'Éric Colliard
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Collections publiques

  • Clermont-Ferrand :
    • Frac Auvergne :
      • L'homme le plus puissant (1996), huile sur toile, 340 × 400 cm[17].
      • Homme invisible (2000), huile sur toile, 180 × 200 cm[18].
  • Dijon :
    • Musée des Beaux-Arts de Dijon :
      • Le petit livre rouge (1987), huile sur toile, 200 × 200 cm[19].
      • Le Meilleur Travailleur du Crous (1992), polyptyque de 10 peintures, 200 × 170 cm (chaque toile).
      • Autoportrait n° 3 (2000), huile sur toile.
      • Victime, Ingrid L. (2004), huile sur toile, 200 × 180 cm.
      • Le Rêve (2013), huile sur toile, 114 × 195 cm.
      • Fabian Stech, portrait d'un ami (2015), huile sur toile, 81 × 65 cm.
      • Pleurant XIV, Pleurant LVI et Pleurant XIII (2018), trois aquarelles sur papier, 152 x 101 cm (chaque).
    • Le Consortium :
      • Mao (1990), huile sur toile.
    • FRAC Bourgogne :
      • Sans titre (Portrait de Mao) (1989), diptyque, huile sur toile, 198 × 486 cm[20].
      • Tête (1991), huile sur toile, 200 × 200 cm[21].
  • Paris :
    • MNAM, Centre Pompidou :
      • Survivants (2000), huile sur toile.
      • International Landscape by Night (2011), huile sur toile, 300 × 400 cm.
  • Toulouse :
    • Portrait de Mao (2003), huile sur toile, 250 × 250 cm, Les Abattoirs.
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Distinctions

Bibliographie

Ouvrages

  • 2006 : Yan Pei-Ming, Exécution, Dijon, Les presses du réel
  • 2007 : Fabian Stech, J'ai parlé avec Lavier, Annette Messager, Sylvie Fleury, Hirschhorn, Pierre Huyghe, Delvoye, D.G.-F. Hou Hanru, Sophie Calle, Ming, Sans et Bourriaud. Interviews. Dijon, Les presses du réel
  • 2021 : Christian Besson, Éric de Chassey, Frédérique Goerig-Hergott, Yan Pei-Ming - Au nom du père, Paris, Éditions Hazan
  • 2023 : Arrêts sur peinture, Yan Pei-Ming entretien avec Donatien Grau, Manuella Editions

Documentaires

  • 2002 : Ming, artiste brigand, de Michel Quinejure
  • 2019 : Yan Pei-Ming, coulisses d'une création et Yan Pei-Ming, de Ornans à Shanghai, de Michel Quinejure
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Notes et références

Voir aussi

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