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Yoshishige Yoshida

réalisateur japonais De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Yoshishige Yoshida
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Yoshishige Yoshida (吉田 喜重, Yoshida Yoshishige?), né le à Fukui (préfecture de Fukui) et mort le à Shibuya (Tokyo)[1], est un réalisateur, metteur en scène de théâtre et d'opéra, auteur et critique japonais, plus connu sous le nom de Kijū Yoshida.

Faits en bref Surnom, Naissance ...

Il est une des figures de la Nouvelle Vague japonaise des années 1960.

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Biographie

Résumé
Contexte

Yoshishige Yoshida obtient un diplôme de littérature française et de philosophie à l'université de Tokyo, puis, en 1955, il a commencé sa carrière cinématographique en entrant dans le studio de cinéma japonais Shōchiku[2]. Il devient assistant réalisateur de Keisuke Kinoshita et fonde avec Nagisa Ōshima une revue de scénario (Shichinin, Les Sept)[2]. Il réalise son premier film, Bon à rien, en 1960. En 1966, il a créé une société de production, la Gendai Eigasha (Société du Cinéma contemporain).

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Yoshishige Yoshida et sa femme Mariko Okada en 1964.

À la suite d'une opération de l'estomac, sa femme, l'actrice Mariko Okada, le convainc de s'éloigner du monde éprouvant du cinéma ce qu'il fait en acceptant de réaliser une série documentaire pour la télévision. La série intitulée Beauté de la beauté présente d'abord des œuvres et des artistes européens puis s'intéresse à l'Égypte antique avant de revenir aux artistes classiques japonais. En 1978, cinq ans après avoir réalisé Coup d'État, Yoshishige Yoshida part au Mexique afin de préparer un nouveau scénario adapté d'un roman de Saburō Shiroyama, Samurai in Mexico[3]. À cause de la situation économique du pays, le projet est annulé mais il reste vivre au Mexique cinq ans jusqu'en 1982. Il revient au grand écran en 1986 avec Promesse qui est présenté au Festival à Cannes en section Un certain regard[4].

De 1990 à 1995, Yoshida s'installe en France où il monte des pièces de théâtre et des opéras (Madame Butterfly à l'Opéra de Lyon notamment). Il réalise également des documentaires dont un hommage au pionnier du cinéma Gabriel Veyre.

Ses films bénéficient en France d'une large réédition, à restaurations à la fin des années 2000.

Il meurt d'une pneumonie à l'âge de 89 ans dans un hôpital de Shibuya à Tokyo le [5],[6].

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Filmographie

Assistant-réalisateur

Réalisateur

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Hiroyuki Nagato et Mariko Okada dans La Source thermale d'Akitsu (1962).
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Ouvrages

  • Kijū Yoshida (trad. Jean Campignon et Jean Viala), Ozu, ou L'anti-cinéma, Arles, Actes-Sud, coll. « Essais », , 257 p. (ISBN 2-7427-4591-2)
  • Kijū Yoshida (trad. du japonais par Mathieu Capel), Odyssée mexicaine : voyage d'un cinéaste japonais, 1977-1982, Paris, Capricci, , 276 p. (ISBN 978-2-918040-46-0)[7]. Lauréat 2014 du 19e prix de la Fondation Konishi pour la traduction franco-japonaise[8].

Distinctions

Icône signalant une information Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données cinématographiques IMDb, présente dans la section « Liens externes ».

Récompenses

Nominations et sélections

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Bibliographie

  • Kijû Yoshida (trad. Mathieu Capel), « À propos de Miyakawa Atsushi », TScHum, (lire en ligne).
  • Mathieu Capel, « Kijû Yoshida », dans Pascal-Alex Vincent, L'âge d'or du cinéma japonais, 276 p. (ISBN 978-2-37797-048-3)
  • Mathieu Capel, Évasion du Japon. Cinéma japonais des années 1960, Les Prairies ordinaires, coll. « Cinéma », , 404 p. (ISBN 978-2350961125)
  • Kijû Yoshida (trad. Mathieu Capel), « Je ne fais pas du cinéma, c’est le cinéma qui… », Cahiers du cinéma, no 700, , p. 121.
  • Kijû Yoshida (trad. Mathieu Capel), « Imagination morte substituez – Buñuel l’original », Trafic, no 70, , p. 78-83 (lire en ligne).
  • Kijû Yoshida (trad. Mathieu Capel), « Un mouchoir dans le vent, la photo d’une star – essai de cinéma », Trafic, no 67, , p. 13-26 (lire en ligne).
  • Kijû Yoshida (trad. Mathieu Capel), « Peur de l’espace », Positif, nos 569-570, , p. 70-72.
  • Mathieu Capel, « L’érotique de Kijû Yoshida - qu’est-ce qu’une rencontre ? », Trafic, no 67, , p. 27-46.
  • Mathieu Capel, « Kijû Yoshida, voyages dans les coupures du monde », Positif, no 566, , p. 78-81.
  • Kijû Yoshida (trad. Mathieu Capel), « Ma vision du cinéma, une logique de la négation de soi », Positif, no 568, , p. 74-77.
  • Shiguéhiko Hasumi (trad. Mathieu Capel), « Ombres et fictions – autour de Promesse, Les Hauts de Hurlevent et Femmes en miroir » », Trafic, no 67, , p. 47-58.
  • Mathieu Capel, « Sous l’ombrelle – Femmes en miroir, de Kijû Yoshida », La Lettre du cinéma, no 21, , p. 18-24.
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Notes et références

Liens externes

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