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Zahran Allouche

rebelle syrien De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Zahran Allouche
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Zahran Allouche (en arabe : زهران علوش Zahrān ʿAlūš), né en 1971 à Douma en Syrie, et mort le à Al-Marj, près de Damas, est un rebelle syrien, chef de la brigade salafiste Jaych al-Islam et chef militaire du Front islamique.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Fils du prédicateur salafiste syrien Abdallah Allouche, Mohammad Zahran Allouche naît à Douma[1]. Il reçoit son éducation religieuse à l'Université islamique de Médine (la faculté de hadithologie)[2]. Sa croyance est influencée par des savants comme Ibn Baz[2].

Il est arrêté en 2009 pour ses activités politiques et religieuses. Détenu à la prison de Saidnaya, il est libéré en à la suite d'une amnistie décrétée par le régime de Bachar el-Assad[1],[3]. Il regagne sa ville natale de Douma, alors théâtre de manifestations encadrées par des militants nassériens qui négocient avec l'armée son retrait de la ville[1].

Avec l'aide des réseaux de son père Abdallah, Zahran Allouche forme alors son groupe armé, le Liwa al-Islam, ouvertement salafiste[1]. Selon le journaliste du Monde, Benjamin Barthe, « la bravoure au combat d’Allouche fils et son style rustique et autoritaire, en phase avec le conservatisme rural de la Ghouta, lui valent une rapide ascension »[1]. Son groupe bénéficie de nombreux ralliements et se rebaptise Jaych al-Islam en [1]. Installé en Arabie saoudite, son père l'aide à lui fournir des financements et des armes[1]. Ses effectifs sont alors estimés entre 9 000 et 25 000 combattants[4],[5],[6],[7]. Jaych al-Islam devient la plus importante faction rebelle engagée dans la bataille de la Ghouta orientale[6],[8],[7],[9].

Zahran Allouche est blessé le par un tir de missile ayant atteint son poste de commandement[8],[7].

Le , Jaych al-Islam et plusieurs groupes rebelles islamistes se rassemblent pour former le Front islamique et Zahran Allouche en devient le chef militaire[10],[6].

Il réclame l'instauration de la charia en Syrie et s'illustre en tenant des propos virulents et sectaires contre les alaouites – communauté de Bachar el-Assad – et les chiites[1]. Il est également soupçonné d'être derrière l'arrestation d'activistes civils, opposants au régime de Bachar al-Assad mais également au groupe de Zahran Allouche. Parmi eux, Razan Zeitouneh, Samira Khalil - femme de l'opposant historique Yassin al-Haj Saleh -, Waël Hamadeh et Nazem Hammadi[11],[12].

Il s'oppose aussi militairement à l'État islamique, qu'il qualifie de « takfiriste », et brise les tentatives d'infiltration de ce groupe dans la Ghouta orientale[1],[3].

En 2015, il soutient la relance des négociations de paix à Genève et se déclare favorable à la mise en place d'un « gouvernement technocratique » en Syrie[1].

Zahran Allouche est tué le dans la Ghouta orientale, à Otaya, à l'ouest de Nachabiyé (en), à la suite d'un bombardement revendiqué par l'armée syrienne contre une réunion secrète du commandement du Front islamique[13],[14],[15],[16],[17],[18].

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Notes et références

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