rapiat

Du latin rapere (« ravir, emporter »), qui donne aussi rapt.

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rapiat \ʁa.pja\ masculin (pour une femme, on dit : rapiate)

Radin.
- – Vieux rapiat ! – s’écria Bert, au moment où le secrétaire refermait la porte en s’en allant. – Quel sale vieux rapiat ! — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 163 de l’édition de 1921)
- Ça n’est pas comme sa rapiat de sœur, riposte Mme Sicagne. Elle est toujours vêtue comme un pauvresse ! — (Roger Martin du Gard, Vieille France, Gallimard, 1933 ; réédition Le Livre de Poche, page 150)
- Que voulez-vous qu'on pense d'un rapiat qui ne s'est même pas arrêté vingt minutes, le temps d'avaler une soupe, chez moi, au Lion d'Or, le soir de son arrivée ? Ça se nourrit, pour sûr, d'un oignon et d'un céleri, et ça dort sur des sacs d'écus. Ladres, fesse-mathieu, pas davantage !… — (Henri Bosco, L’Âne Culotte, 1937)
- Ce riflard, c'est un rapiat de première. — (Jean-Paul Malaval, La rosée blanche, 1996)

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rapiat \ʁa.pja\

Radin.
- Rapace et rapiat quand les salariés réclament une augmentation, le patronat n’hésite pas à banquer pour soutenir les revendications dominicales de certains. — (Le Canard enchaîné du 16 octobre 2013, Ces patrons sociaux qui sponsorisent leurs salariés en lutte pour le travail du dimanche)
- Elle est tellement rapiate ! — (Léo Malet, L’envahissant cadavre de la plaine Monceau, 1959, chapitre VI)