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Élections législatives de 1951 dans les Alpes-Maritimes
résultats électoraux des élections législatives françaises de 1951 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Les élections législatives françaises de 1951 se tiennent le . Ce sont les deuxièmes élections législatives de la Quatrième République.
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Mode de scrutin
Représentation proportionnelle plurinominale suivant la méthode du plus fort reste dans 103 circonscriptions, conformément à la loi des apparentements : les listes qui se sont « apparentées » avant l'élection remportent tous les sièges de la circonscription si leurs voix ajoutées obtiennent la majorité absolue des suffrages exprimés. Il y a 629 sièges à pourvoir au total en France. Le vote préférentiel et le panachage sont admis.
Dans le département des Alpes-Maritimes, cinq députés sont à élire.
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Élus
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Listes candidates et apparentement
Résumé
Contexte
Le maire de Nice et député sortant Jean Médecin prend la tête d'une liste du « Rassemblement républicain », nom qui était également donné à sa liste lors des élections constituantes de 1946 et des élections législatives de la même année, et qui correspond aussi au parti politique local qu'il a créé en 1947[1],[2]. Cette liste est investie par le Rassemblement des gauches républicaines (RGR), le Parti républicain, radical et radical-socialiste (PRRRS) et le CNIP[1]. Les députés sortants Émile Hugues (PRRRS) et Philippe Olmi (CNIP) se trouvent respectivement en deuxième et troisième position sur la liste[3],[4].
La liste du RPF est menée par le général Édouard Corniglion-Molinier et par le « parachuté » Marcel Dassault[3],[5]. Celle du PCF est conduite par les députés sortants Virgile Barel et le Cannois Henri Pourtalet[6]. L'ancien maire de Nice Jacques Cotta est à la tête de la liste SFIO[7]. Des socialistes dont trois conseillers généraux forment une liste dissidente de la SFIO qui est soutenue par l'UDSR et emmenée par le docteur Maffet[7],[8]. Enfin, une liste du Rassemblement des groupes républicains et indépendants français (RGRIF) est menée par Lucien Gueguen, membre du conseil municipal de Nice siégeant dans le groupe RPF[5],[7].
Quatre listes sur les six en présence se sont apparentées : Rassemblement républicain, RPF, socialistes indépendants soutenus par l'UDSR, et RGRIF[1]. Le département ne connait donc pas l'apparentement qui prévaut au niveau national entre partis de la Troisième force alliés face au RPF et au PCF[8].
Liste du Rassemblement républicain
Liste du RPF
Liste du Parti communiste français
Liste de la Section française de l'Internationale ouvrière
Liste de l'union démocratique et socialiste de la Résistance
Liste du Rassemblement des groupes républicains et indépendants français
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Résultats
Résumé
Contexte
Les listes apparentées recueillent 123 346 voix ce qui représente plus de 50 % des suffrages exprimés (57,7 %)[9]. Elles remportent par conséquent tous les sièges en jeu. Ces derniers sont répartis à la proportionnelle entre les listes apparentées.
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Articles connexes
Notes et références
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