Aristophil
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Aristophil est une société française qui vendait des parts dans la possession de documents du patrimoine écrit (manuscrits, lettres autographes…), considérés comme un placement financier. Fondée en 1990 par Gérard Lhéritier, elle s'est surtout développée dans les années 2000, en relation avec d'autres sociétés et marques comme le Musée des lettres et manuscrits ou le magazine Plume. Aristophil était basée à Paris et à Villeneuve-Loubet.
Aristophil | |
Création | 1990 |
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Disparition | 2015 |
Fondateurs | Gérard Lhéritier |
Forme juridique | société par actions simplifiée |
Siège social | Paris France |
Activité | Vente par automates et autres commerces de détail hors magasin, éventaires ou marchés n.c.a. (d)[1] |
Effectif | 70 salariés |
SIREN | 445 214 430 |
Chiffre d'affaires | 162 millions d'euros (2011) 170 535 200 (2012) |
Résultat net | 23 millions (2011)[2] 18 429 700 (2012) |
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À la suite de soupçons d'escroquerie en bande organisée et des actions judiciaires qui en découlent, Gérard Lhéritier et sa fille sont mis en examen et Aristophil est mise en liquidation en mars 2015. La liquidation de la société publiée le , s'est soldée par un passif de 1,2 milliard d'euros au détriment des quelque 18 000[3] épargnants[4],[5].
Une toute autre lecture des faits a été proposée par une journaliste d’investigation en 2019, s’appuyant notamment sur l’inexistence contractuelle de versements d’intérêts ou plus-values contractuelles[6].