Harki
terme utilisé pour désigner des Algériens/Musulmans ayant combattu pour la France pendant la guerre d'Algérie / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Harki?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Pour l’article homonyme, voir Harkis (téléfilm).
Pour l’article ayant un titre homophone, voir Arki.
Ne doit pas être confondu avec Harkettes.
Un harki, prononcé [ʔaʁki] (de l'arabe algérien حركي, harkī), est, au sens strict, un individu servant en Algérie française dans une formation paramilitaire appelée harka.
Harkis | ||
Un jeune harki en 1961 du 2e régiment de tirailleurs algériens | ||
Création | 1830 | |
---|---|---|
Dissolution | 1962 | |
Pays | France et Algérie | |
Allégeance | Charles de Gaulle | |
Branche | Armée de terre | |
Type | Division d'Infanterie et de Marine | |
Rôle | Offensif et défensif | |
Effectif | 1954 : 500 000 1962 : 42 000 |
|
Fait partie de | Armée d'Afrique | |
Garnison | Alger, Oran, Constantine | |
Nommée en l’honneur de | Journée nationale du 25 septembre en hommage aux Massacres de harkis | |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale Guerre d'Algérie |
|
Décorations | Légion d'honneur, Médaille militaire | |
modifier |
Durant la guerre d'Algérie, les harkis sont les supplétifs engagés dans les Forces armées françaises, sans avoir le statut de militaire du fait de leur religion et de leur origine.
Après les Accords d'Évian du mettant fin à la guerre, les harkis commencent à être torturés et massacrés par l’armée algérienne. Les accords d'Évian interdisent à l'armée française d'intervenir, et les soldats français ne peuvent agir à la demande des harkis[1]. Cependant, ces assassinats restent dans un premier temps des cas isolés. Le FLN se donne le temps de procéder à un recensement complet de ceux qu'ils considèrent comme des « traîtres » pour avoir rejoint le Général de Gaulle[2]. Le nombre de harkis tués après le cessez-le-feu varie selon les estimations entre 50 000 et 150 000 mais reste incertain[3]. En 2005, les historiens s’accordent à évaluer de 60 000 à 70 000 le nombre de morts des massacres de harkis[4]. Certains parlent de 150 000 victimes[5]. De nombreux harkis furent également arrêtés, emprisonnés et torturés pour leur position contre le régime algérien.
En conséquence, sur les 500 000 harkis, seuls 42 500 survivent et trouvent refuge en France métropolitaine[6]. En effet, contrairement aux Pieds-noirs, ils n'ont pas été considérés comme des « rapatriés » mais comme des « réfugiés »[7], leur donnant moins de droit sur le sol français.
Le , Jacques Chirac affirme que « la France n'a pas su sauver ses enfants de la barbarie » au sujet des massacres[8]. Le 20 septembre 2021, Emmanuel Macron demande « pardon » aux harkis et reconnait leur « singularité héroïque dans l'histoire de France »[9].