Jacques-René Hébert
homme politique et journaliste français / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Jacques-René Hébert, né le à Alençon et mort guillotiné le (4 germinal de l'an II) à Paris, est un homme politique et journaliste français, particulièrement connu comme responsable du journal Le Père Duchesne (à partir de septembre 1790), puis, à l'époque de la République, comme leader d'un groupe radical lié aux sans-culottes et à la Commune de Paris.
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Pour les articles homonymes, voir Jacques Hébert et Hébert.
Estampe, eau-forte au pointillé d'Edme Bovinet d'après François Bonneville, fin du XVIIIe siècle.
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Pamphlétaire très populaire, membre du Club des cordeliers, il devient très vite un des grands animateurs de la Révolution française par son journal, dans lequel les événements politiques sont présentés dans un langage populaire, entremêlé de jurons et de grossièretés (notamment : « Foutre »). Le Père Duchesne est populaire chez les sans-culottes de Paris et les articles d'Hébert accompagnent plusieurs journées révolutionnaires qu'il appelait de ses vœux : journée du 10 août 1792 qui entraîne la chute de la royauté, massacres de Septembre, chute des girondins, manifestation du au cours de laquelle la mise à l'ordre du jour de la Terreur est demandée par les sans-culottes à la Convention.
Non éligible à l'époque de la monarchie constitutionnelle, il est battu aux élections de à la Convention nationale. Il entre alors au ministère de la Guerre dirigé par Jean-Nicolas Pache d'octobre 1792 à janvier 1793. Il est ensuite élu à la Commune de Paris, mais dans un poste secondaire. Le tirage de son journal atteint 600 000 exemplaires en 1793 grâce aux abonnements du ministère de la Guerre qui le diffuse aux armées. Son programme est notamment de « pourchasser les traîtres ».
En , lors du procès de la reine Marie-Antoinette, Hébert est à l'origine de l'accusation d'inceste lancée contre elle. Fin 1793, désireux de jouer un rôle politique plus important, au moment où la crise des subsistances et de la loi du Maximum général[1], provoque une reprise de l’agitation populaire, Hébert entre dans l’opposition au Comité de salut public et prépare avec les chefs cordeliers une nouvelle journée révolutionnaire qui, mal organisée, échoue.
Considéré comme dangereux par le Comité de salut public, alors dirigé par Robespierre, Hébert et le groupe des hébertistes sont éliminés en mars 1794 au terme d'un procès devant le Tribunal révolutionnaire, au cours duquel ils sont présentés comme des complices du « complot de l’étranger ». Ils ont été guillotinés le sans que les sans-culottes osent bouger. La chute des hébertistes précède de peu celle des dantonistes (avril 1794), suivie trois mois plus tard par celle de Robespierre et de sa faction (27 juillet 1794-9 thermidor an II), ouvrant la voie au gouvernement des « thermidoriens ».
Les historiens donnent le nom d’hébertistes à ce groupe de révolutionnaires radicaux rassemblés autour d'Hébert : Pierre-Gaspard Chaumette et leurs amis du Club des cordeliers, Antoine-François Momoro, François-Nicolas Vincent, Charles Philippe Ronsin, partisans à l’extérieur de la guerre à outrance jusqu’à la victoire complète et à l’intérieur de mesures radicales comme l’application de la loi du maximum et de la déchristianisation.