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Grande école d’ingénieurs française de l'université PSL De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris, ou ESPCI Paris, est l'une des 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[1]. Elle est, avec l'École des ingénieurs de la Ville de Paris, l'une des deux écoles d'ingénieurs de la ville de Paris.
Fondation |
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Type |
École d'ingénieurs française (Ville de Paris) |
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Nom officiel |
École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris |
Président | |
Directeur | |
Membre de |
Université PSL (PSL) ParisTech (Institut des Sciences et Technologies de Paris) IDEA League Fédération Gay-Lussac Conférence des grandes écoles (CGE) CDEFI (Conférence des Directeurs des Écoles Françaises d'Ingénieurs) |
Site web |
Étudiants |
4 promos de 90 élèves-ingénieurs |
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Budget |
57 320 000 € |
Pays | |
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Ville |
Fondée en 1882 par le Conseil de Paris, elle est située au 10, rue Vauquelin, sur la montagne Sainte-Geneviève du Quartier latin dans le cinquième arrondissement de Paris. La formation dispensée en quatre ans est essentiellement scientifique généraliste. Les débouchés de cette école sont principalement dans la recherche et développement, mais aussi dans d'autres fonctions techniques et de management. Associée en 1991 à neuf autres écoles d'ingénieurs de la région dans un groupement qui s'appellera ParisTech, l'ESPCI ParisTech devient ESPCI Paris en et change d'identité visuelle pour se rapprocher de sa tutelle de la Ville de Paris[2], tout en restant membre fondateur de ParisTech.
L'école abrite également plusieurs laboratoire de recherche, dont deux (l'Institut Langevin et l'Institut Pierre-Gilles de Gennes) sont lauréats d'Équipex (équipement d'excellence) et quatre (Institut Langevin (WIFI), laboratoire Plasticité du cerveau (MemoLife), Laboratoire de mécanique des fluides et du solide (LaSIPS), Laboratoire de microfluidique (IPGG)) sont lauréats de Labex (laboratoire d'excellence)[3].
L'école est membre fondateur de ParisTech, de la Fondation Pierre-Gilles de Gennes pour la recherche et est l'un des « établissements-composantes » de l'Université PSL[4],[5]. Elle est également membre de la Fédération Gay-Lussac et est engagée dans les pôles de compétitivité Medicen[6], Advancity[7] et System@tic[8].
En travaux depuis plusieurs années, sa rénovation pourrait être achevée en 2028[9].
Les promotions y sont nommées par ordre croissant depuis la création de l’école. En septembre 2023, on a ainsi vu l’entrée à l’école de la 142ème promotion. Il est ainsi courant pour les anciens de se dire « de la Xème ». Les acronymes 1A, 2A (première année, 2ème année) y sont ainsi peu utilisés.
L'école a été fondée en 1882[10], sous l'égide de la ville de Paris, pour former des ingénieurs physiciens et chimistes.
Les bâtiments sont dus aux architectes Charles Heubès, François-Albert Allain puis Gaston Lefol[11].
L'histoire de l'école est marquée par les découvertes de ses sept prix Nobel : Pierre Curie[12] (1903, physique) et Marie Curie[13] (1903, physique ; 1911, chimie) pour la radioactivité, Irène Joliot-Curie (1935, chimie) et Frédéric Joliot-Curie[14] (1935, chimie) pour la radioactivité artificielle, Pierre-Gilles de Gennes[15] (1991, physique) pour ses travaux sur les cristaux liquides et les polymères et Georges Charpak[16] (1992, physique) pour la chambre à fils.
La bibliothèque conserve les fonds du centre de ressources historiques constitués à partir de documents anciens et de photographies en rapport avec l'histoire de l'école[17].
L'école forme chaque année une promotion de 90 élèves-ingénieurs (40 % de femmes) pendant trois années, après les classes préparatoires aux grandes écoles. À l'issue de la troisième année dans l'école, la majorité des ingénieurs poursuivent par une quatrième année d'étude.
Elle recrute principalement en classes préparatoires PC (physique-chimie) sur le concours commun depuis 2011 avec l'École Polytechnique et les écoles normales supérieures, mais avec des coefficients différents, donnant la primauté aux épreuves de physique et de chimie. Outre ce concours, l'école recrute également à travers 6 filières parallèles : classes préparatoires BCPST (concours), classes préparatoires MP (sur dossier et épreuves orales), classes préparatoires PSI (sur dossier et épreuves orales), filière universitaire L2 et L3 (sur titre et épreuves orales), classes préparatoires intégrées de la Fédération Gay-Lussac (sur dossier) et recrutement mutualisé au sein de ParisTech d'étudiants étrangers.
La formation est dispensée en quatre ans[18] :
L'école a une tradition d'enseignement généraliste scientifique en physique et en chimie depuis sa création, ainsi qu'en biologie depuis son introduction au cursus par Pierre-Gilles de Gennes en 1994.
L'école accorde une grande importance au travail expérimental. Les élèves passent une quinzaine d'heures par semaine, soit la moitié de leur scolarité, dans les laboratoires de l'école. Les élèves ont également plusieurs heures de préceptorat par semaine tout au long de leur scolarité. Le préceptorat, inspiré du tutorat anglais, est un travail de réflexion et d'approfondissement par groupe de quatre élèves avec un chercheur de l'école en complément des cours magistraux.
Les élèves effectuent un stage industriel de six mois en début de troisième année. Ils mènent également un projet de recherche de trois mois dans des laboratoires en France ou à l'étranger en fin de troisième année.
Les chaires Joliot-Curie[20], Paris Sciences[21] ou les chaires industrielles financées par Saint-Gobain, Total et Michelin[22] permettent à des chercheurs renommés de travailler dans des laboratoires de l'École durant une année. En 2010, les professeurs David A. Weitz (en) de l'Université Harvard, Paul Chaikin de l'Université de New York sont ainsi titulaires de la chaire Joliot Curie, Daan Frenkel (en) de l'université de Cambridge de la chaire Paris Sciences, le chimiste Krzysztof Matyjaszewski (prix Wolf 2011) de la chaire Michelin.
Classements nationaux (classée en tant qu'ESPCI Paris - PSL au titre de son diplôme d'ingénieur)
Nom | Année | Rang |
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DAUR Rankings[23] | 2023 | 3 = |
L’Étudiant[24] | 2021 | 24 |
L’Usine Nouvelle[25] | 2021 | 7-8 |
Le Figaro[26] | 2022 | 6 |
Classements internationaux (classée en tant qu'Université PSL)
Nom | Année | Rang (monde) | Rang (France) |
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CWUR[27] | 2022-2023 | 19 | 1 |
QS Top Universities[28] | 2023 | 26 | 1 |
Shanghai Ranking[29] | 2022 | 40 | 2 |
Times Higher Education[30] | 2022 | 40 ea | 1 |
L'ESPCI est l'un des neuf « établissements-composantes » de l'Université PSL.
L'ESPCI a participé à l'émergence du concept « ParisTech »[34] (Institut des Sciences et Technologies de Paris) dès 1991, en particulier à travers l'action pionnière de son directeur scientifique de l'époque, Jacques Lewiner. L'ESPCI a d'abord été membre de l'association ParisTech, puis membre fondateur du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur ParisTech depuis la création de ce dernier en . Entre 2008 et 2016[35], elle a modifié son propre nom de marque pour adopter « ESPCI ParisTech », ainsi que son logo.
L'école accueille de nombreux laboratoires[37] regroupés en unité mixte de recherche[38].
Les scientifiques de l'ESPCI Paris déposent en moyenne un brevet par semaine et publient un article par jour dans les meilleures revues scientifiques à comité de lecture. Par ailleurs, il s'agit de l'école d'ingénieurs française qui dépose le plus de brevets[39].
Passerelle entre la cité et le monde scientifique imaginée en 1994 par Pierre-Gilles de Gennes, l'Espace des Sciences, rebaptisé « ESPGG »[64] (Espace des Sciences Pierre-Gilles-de-Gennes) en , est le centre de culture scientifique de l'ESPCI Paris. Entre espace d'animation grand public et laboratoire d’innovation pour la médiation scientifique, l'ESPGG se situe à l'interface entre science, culture, art et société. Il constitue un lieu ouvert pour favoriser les échanges, les rencontres et les réflexions communes entre chercheurs, enseignants, journalistes, artistes, narrateurs, curieux des sciences et des cultures.
Les objectifs de l'ESPGG consistent essentiellement en la valorisation du patrimoine historique et des recherches menées à l'ESPCI Paris, ainsi qu'en leur mise en perspective du point de vue des relations science-technologie-société.
Son action s'étend dès lors selon plusieurs dimensions, dont :
L'ESPGG facilite la réflexion sur les rapports science-société par les collaborations qu'elle mène avec des artistes d’horizons divers, et notamment issus de L'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (Ensad), considérant en effet que lorsque l’art se fait questionnement sur le monde et qu’il s’adresse à la science et à la technologie, il suscite auprès des scientifiques des interrogations et une réflexivité intéressantes à exposer.
Au-delà du grand public, l'ESPGG s'adresse également aux usagers que sont les professionnels concernés par la communication des sciences, les controverses scientifiques et les relations science-technologie-société. Chercheurs, industriels, journalistes, enseignants, étudiants sont invités à s’y former, valoriser leurs travaux, nouer de nouvelles collaborations, rencontrer le public et tester leurs idées d’avenir à la manière des nouveaux living labs, ou simplement visiter ses installations numériques, interactives ou historiques.
Depuis 2011, l'ESPGG est animé par le groupe Traces[65] avec le concours de l’association Les Atomes Crochus[66].
La plupart des cours des professeurs de l'ESPCI sont publiés. Les professeurs et chercheurs participent également à des publications pour le grand public.
L'école est proche de la collection « Échelles »[67] des éditions Belin, parrainée par Pierre-Gilles de Gennes et dirigée par Michel Lagües, professeur à l'ESPCI. Cette collection présente de façon simple des questions réputées complexes et s'adresse aux étudiants de second et troisième cycles, comme au chercheur ou à l'ingénieur.
Le foyer de PC (Bar de l’école)
Association composé chaque année d’une quinzaine de membre et qui s’occupe de servir des boissons et des snacks aux autres étudiants. La vente d’alcool y est aussi dispensée 3 fois par semaine (lundi, mercredi et vendredi).
Chaque année à l’ESPCI est nommée par son numéro dans l’ordre croissant depuis la création de l’école et les derniers bars se nommaient ainsi :
La Bagarre 141
La Cacophonie 140
Le Fut Caché 139
La Classe Verte 138
Le Confinement 137
La Prohibition 136
L'Apocalypse 135
L'Urgence 134
L'Association sportive de l'ESPCI organise l'animation de la vie étudiante et sportive à l'ESPCI Paris. Elle a été créée en et est gérée par les élèves-ingénieurs. Elle est surnommée sur le campus BDS ESPCI Paris (pour Bureau des Sports).
L'Association sportive de l'ESPCI, est l'association qui se charge d'organiser, de développer et de diffuser la pratique sportive dans l'école. L’AS ESPCI est composée, suivant les années, d'une équipe de 10 à 15 élèves-ingénieurs de l'École, généralement en deuxième année. Ils se chargent d'organiser les activités sportives sur le campus Vauquelin de l'ESPCI Paris. L'association est affiIiée à la Fédération Française du Sport Universitaire, ce qui lui permet de délivrer des licences sportives et de participer aux championnats universitaires.
Cette association engage les équipes de l'ESPCI à de nombreux tournois[69] :
Chaque année, les élèves-ingénieurs organisent avec ceux de l'École Nationale Supérieure de Chimie de Paris le tournoi PC-CP, qui oppose les équipes des deux écoles.
Fondée en 1979, Physique-Chimie Avenir (PCA)[70] est la Junior-Entreprise de l'ESPCI Paris.
Le Forum Horizon Chimie (FHC)[71] est une association qui vise à organiser un forum annuel d'une journée présentant les principales industries du secteur de l'énergie et de la chimie.
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