Écurie Belgique
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Ne pas confondre avec l'Écurie Belge, une autre équipe de Formule 1.
L'Écurie Belgique est créée en 1951 par quatre amateurs : Jacques Swaters, Charles de Tornaco, André Pilette et Roger Laurent. Ces quatre pilotes belges viennent alors d'acquérir une Talbot-Lago T26C, qu'ils vont se partager à tour de rôle, principalement dans les épreuves nationales.
Discipline | Formule 1 |
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Localisation | Belgique |
Pilotes |
Guy Mairesse André Pilette Jacques Swaters Roger Laurent |
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Châssis | Talbot-Lago T26C |
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Moteurs | Talbot |
Pneumatiques | Dunlop |
Début | GP de Suisse 1951 |
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Dernière course | GP d'Italie 1951 |
Courses disputées | 5 |
Points marqués | 0 |
Titres constructeurs | 0 |
Titres pilotes | 0 |
Victoires | 0 |
Podiums | 0 |
Pole positions | 0 |
Meilleurs tours en course | 0 |
L'Écurie Belgique débute lors du V Gran Premio di San Remo en Italie, où le Français Guy Mairesse termine sixième à six tours de la Ferrari de l'Italien Alberto Ascari[1]. L'écurie revient en compétition lors de la première manche du championnat du monde de Formule 1, en Suisse, où Mairesse se qualifie en vingt-et-unième et dernière position en 3 min 12 s, à plus de 36 secondes de l'auteur de la pole position, l'Argentin Juan Manuel Fangio[2]. En course, le Français termine quatorzième et dernier, à neuf tours de l'Alfa Romeo de Fangio[3].
L'Écurie Belgique dispute son Grand Prix national, sur le circuit de Spa-Francorchamps. Le Belge André Pilette signe le treizième et avant-dernier temps qualificatif en 5 min 9 s, à 51 secondes de Fangio[4]. En course, Pilette réalise la meilleure performance en Formule 1 de l'écurie, en terminant sixième, à trois tours de l'Alfa Romeo de l'Italien Giuseppe Farina[5].
En France, la Talbot-Lago T26C est à nouveau confiée au Français Guy Mairesse, qui signe le dix-neuvième temps des qualifications en 2 min 58 s 4, à près de 33 secondes de Fangio[6]. En course, il termine en neuvième position, à onze tours des vainqueurs Fangio et Luigi Fagioli[7].
L'écurie prend part ensuite à une manche hors-championnat du monde, le II Grote Prijs van Nederland, sur le circuit de Zandvoort aux Pays-Bas, où André Pilette abandonne à six tours de la fin de l'épreuve à la suite d'un accident[8].
La semaine suivante, l'écurie Belgique engage le Belge Jacques Swaters lors du Grand Prix d'Allemagne, disputé sur la boucle nord du Nürburgring. Qualifié en vingt-deuxième position en 12 min 9 s 1 à plus de deux minutes dix de la Ferrari d'Alberto Ascari, Swaters termine dixième à deux tours du champion du monde italien[9],[10].
L'écurie dispute ensuite le XIII Grand Prix d'Albi, manche hors-championnat lors de laquelle la monoplace est confiée au Belge Roger Laurent, qui termine sixième à trois tours de Maurice Trintignant[11].
La Talbot-Lago T26C est ensuite confiée à Guy Mairesse pour le XX Circuito di Pescara en Italie, épreuve lors de laquelle le Français abandonne dès le deuxième tour à cause d'un problème de bougies[12].
L'écurie Belgique prend part ensuite au Grand Prix d'Italie, dernière course disputée par la structure belge. Jacques Swaters réalise le vingt-deuxième et dernier temps qualificatif en 2 min 18 s 8, à plus de 25 secondes de Fangio[13]. En course, le Belge abandonne au bout de six tours à cause d'une surchauffe du moteur Talbot[14].
L'année suivante, l'équipe fonde l'Écurie Francorchamps, dirigée par Jacques Swaters[15].