Belgique
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La Belgique (/bɛlʒik/[alpha 2] Écouter ; en néerlandais : België /ˈbɛlɣiǝ/[alpha 3] Écouter ; en allemand : Belgien /ˈbɛlgiən/[alpha 4] Écouter), en forme longue le royaume de Belgique[alpha 5], est un pays d’Europe de l'Ouest, bordé par la France, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg et la mer du Nord. Politiquement, il s'agit d’une monarchie constitutionnelle fédérale à régime parlementaire. Elle est l’un des six pays fondateurs de l’Union européenne et accueille, dans sa capitale Bruxelles, le Conseil de l'Union européenne et le Conseil européen, la Commission européenne, les Commissions parlementaires et six sessions plénières additionnelles du Parlement européen, ainsi que d’autres organisations internationales comme l’OTAN. Le pays accueille également, à Mons, le Grand Quartier général des puissances alliées en Europe (SHAPE). La Belgique couvre une superficie de 30 688 km2[5] avec une population de 11 748 716 habitants au [1], soit une densité de 383 habitants/km2.
Pour les articles homonymes, voir Belgique (homonymie).
Royaume de Belgique
(nl) Koninkrijk België
(de) Königreich Belgien
Drapeau de la Belgique |
Armoiries de la Belgique |
Devise |
en français : L'union fait la force |
---|---|
Hymne |
La Brabançonne |
Fête nationale | 21 juillet |
· Événement commémoré |
Plus grandes villes (> 100 000 habitants) |
Anvers, Gand, Charleroi, Liège, Bruxelles, Bruges, Namur, Louvain |
---|---|
Superficie totale |
30 688 km2 (classé 139e) |
Superficie en eau | 0,82 % |
Fuseau horaire | UTC + 1 (heure d'été + 2) |
Gentilé | Belge |
---|---|
Population totale (1er janvier 2024[1]) |
11 748 716 hab. (classé 81e) |
Densité | 383 hab./km2 |
PIB nominal (2022) |
609,887 milliards de $ + 1,64 % (21e) |
---|---|
PIB (PPA) (2022) |
715,658 milliards de $ + 8,48 % (38e) |
PIB nominal par hab. (2022) |
52 484,570 dollars + 1,17 % (17e) |
PIB (PPA) par hab. (2022) |
61 586,771 dollars + 7,97 % (20e) |
Taux de chômage (2022) |
5,9 % de la pop. active - 4,58 % |
Dette publique brute (2022) |
Nominale : 581,379 milliards d’euros + 5,93 % Relative : 107,473 % du PIB - 0,72 % |
Monnaie |
Euro (EUR ) |
IDH (2021) | 0,937[2] (très élevé ; 13e) |
---|---|
IDHI (2021) | 0,874[2] (12e) |
Coefficient de Gini (2020) | 26,0 %[3] |
Indice d'inégalité de genre (2021) | 0,048[2] (10e) |
Indice de performance environnementale (2022) | 58,2[4] (21e) |
Code ISO 3166-1 |
BEL, BE |
---|---|
Domaine Internet | .be, .eu[alpha 1] |
Indicatif téléphonique | +32 |
Code sur plaque minéralogique | B |
Organisations internationales |
ONU : OTAN : COE : UE : ESA : OMC : OIF : OCDE : BAD : AIIB : |
Située à mi-chemin entre l’Europe germanique et l’Europe romane, la Belgique abrite principalement deux groupes linguistiques : les francophones, membres de la Communauté française et les néerlandophones, membres de la Communauté flamande. Elle comprend également une minorité germanophone représentant environ 1 % de la population et constituant la Communauté germanophone de Belgique.
Les régions administratives de Belgique sont des entités fédérées comprenant : la Région de Bruxelles-Capitale au centre, une zone officiellement bilingue mais très majoritairement francophone, la Région flamande néerlandophone, au nord, et la Région wallonne francophone, au sud[6]. C'est dans l'est de la région wallonne que réside la Communauté germanophone, dans les cantons d'Eupen et Malmedy, frontaliers avec l'Allemagne[7].
La diversité linguistique de la Belgique et ses conflits politiques connexes sont reflétés dans son histoire politique et dans son système de gouvernement complexe[8],[9].
Historiquement, la Belgique, le royaume des Pays-Bas et le grand-duché de Luxembourg étaient connus, aux XVe – XVIIe siècles, sous le nom de Pays-Bas, région qui correspondait à un territoire un peu plus vaste que l’actuel Benelux, puisque les régions de Lille, Arras, Douai, Valenciennes, Montmédy, ou encore Thionville en faisaient partie. La région qui couvrait donc une partie de la Belgique ainsi que du nord et de l'est de la France était qualifiée de « Belgica » dans les documents rédigés en latin, ce qui était le nom qui avait été repris pour désigner les deux provinces romaines entre lesquelles la Gallia Belgica, conquise par Jules César et créée province romaine par Auguste, fut divisée en 297 sous Dioclétien, l'une, la Belgica prima ayant pour capitale Trèves et l'autre, la Belgica secunda ayant pour capitale Reims. De la fin du Moyen Âge jusqu’au XVIIe siècle, le territoire correspondant à la Belgique est un centre commercial et culturel prospère et relativement cosmopolite dans ses principales villes. Du XVIe siècle jusqu’à la révolution belge en 1830, quand la Belgique fait sécession des Pays-Bas, le territoire belge fut le théâtre de nombreuses batailles — essentiellement diplomatiques — entre différentes puissances européennes, ce qui l’amène à être qualifié de « champ de bataille de l’Europe »[10], une réputation qui fut renforcée par les Guerres mondiales. Depuis son indépendance, la Belgique participa à la révolution industrielle[11],[12] en ayant été notamment la deuxième puissance industrielle du monde pendant près d'un siècle[13],[14] et, durant le cours du XXe siècle, elle posséda plusieurs colonies en Afrique[15]. La deuxième moitié du XXe siècle a été marquée par des tensions entre les Flamands et les Wallons en raison des différences de langues et du développement économique inégal des deux régions. Ce conflit a mené à plusieurs réformes de grande envergure, dont une transition d’un État unitaire à un État fédéral.
La première mention de la Belgica est apparue dans les Commentaires sur la guerre des Gaules, relatant la conquête du territoire par Jules César. Ces termes disparaissent presque complètement après les grandes invasions, en ne subsistant que sous la plume de quelques ecclésiastiques. Ils ne réapparaissent qu'à la seconde moitié du IXe siècle après la scission de l'empire de Charlemagne avec la création de la Lotharingie. Les clercs de l'époque utilisent le terme Belgica pour désigner le royaume de Lothaire II situé entre la Gallia de Charles le Chauve et la Germania de Louis le Germanique. Les dénominations Belgae, Belgica, Gallia Belgica disparaissent de nouveau au XIIe siècle après la disparition de la Lotharingie. « Ses habitants sont appelés Belgae. Aux yeux des clercs se piquant de purisme antique, le mot Lotharingia n'est qu'un monstrueux barbarisme. Belgica est beaucoup plus noble : ce nom a une véritable sonorité antique. Après le morcellement de la Lotharingie, à la fin du XIIe siècle, l'emploi des termes Belgae, Belgica, Gallia Belgica dans leur acception « lotharingienne » disparaît complètement du vocabulaire politique. » Ils réapparaîtront sous les ducs de Bourgogne[16].
Aux XVe et XVIe siècles, les différents territoires se retrouvent peu à peu sous la même autorité. Le terme Belgica réapparaît avec les humanistes de la Renaissance, mais son utilisation reste limitée dans les cercles intellectuels et répond à un besoin car on cherche des dénominateurs communs pour ces principautés. Sous Philippe le Bon, duc de Bourgogne unificateur des provinces de ce que l'on appelle d'un nom très général les « Pays-Bas bourguignons », apparaît la dénomination Leo Belgicus, signifiant Lion belgique, ce qui se traduit sur les cartes par un lion dressé dont la silhouette recouvre plus ou moins la forme géographique des possessions bourguignonnes. Un autre terme apparaît : Belgium, Belgia. À cette époque, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et le Nord de la France actuels étaient connus comme les Pays-Bas ou les Provinces belgiques (« belgique » étant alors un qualificatif), qui couvraient plus ou moins le territoire des Dix-sept Provinces, sans la principauté de Liège qui a toujours été une enclave.
Plus tard, après les soulèvements populaires contre la politique oppressive du successeur de Charles Quint, la division des dix-sept provinces des Pays-Bas bourguignons donne naissance à deux noms propres pour désigner les deux pays, Belgica Foederata pour les Pays-Bas du Nord, Belgica Regia pour ceux du Sud, ces derniers occupant, sur la carte de l'Europe occidentale, la place de ce qui sera plus tard celle de la Belgique moderne.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le mot Belgique redevient donc un terme administratif et également le nom d'une allégorie représentant la « nymphe des Pays-Bas ». Sa portée sémantique se réduit cependant après la division des Dix-sept provinces qui résulte de la guerre de Quatre-Vingts Ans : il est de plus en plus utilisé pour ne parler que des provinces méridionales et ses habitants mais reste un synonyme de néerlandais y compris en néerlandais. Les États belgiques unis est la dénomination officielle de la nation éphémère née de la Révolution brabançonne de 1789. Cela se dit Verenigde Nederlandse Staten en néerlandais lors de l'annexion par la France[17], ainsi que la réunion de la Principauté de Liège à la République française[18]. Le terme belge est alors courant pour désigner les habitants des régions de l'actuel royaume de Belgique. En 1830, le mot Belgique devient un substantif et le mot belge le remplace comme qualificatif.
Selon la constitution, la Belgique possède plusieurs emblèmes. L’hymne national est la Brabançonne ; avant celui-ci la Belgique a eu deux autres hymnes[19] : celui de Charles Rogier et celui de Hymans. La Brabançonne est tirée de la dernière strophe de l'hymne de Charles Rogier. La devise belge est « L’union fait la force » en français, « Eendracht maakt macht » en néerlandais et « Einigkeit macht stark » en allemand. Le drapeau belge se constitue de trois bandes verticales noire, jaune et rouge à partir de la hampe, symbolisant respectivement la Force, la Sagesse et le Courage. Le blason de la Belgique reprend celui du Brabant, qui se blasonne comme suit : de sable au lion d'or armé et lampassé de gueules.
Situation
Le royaume de Belgique se situe dans l’hémisphère nord et à l’est du méridien de Greenwich (latitude nord et longitude est). Le territoire du pays s’étend en latitude sur deux degrés, de Meerle au nord (51° 30′) à Torgny au sud (49° 30′), et compte moins de quatre degrés en longitude, de La Panne comme point le plus à l’ouest (2° 33′) à Manderfeld à l’est (6° 24′). Son centre géographique se situe à Nil-Saint-Vincent, dans le Brabant wallon, à 50° 38′ de latitude nord et 04° 40′ de longitude est. Il s’étire sur une longueur maximale de 318,2 kilomètres entre La Panne et Arlon.
La Belgique partage ses frontières avec la France (645,6 km) au sud, les Pays-Bas (459,6 km)[20] au nord, l’Allemagne (153,4 km)[21] et le Luxembourg (150,4 km) à l’est et possède 73,1 km de frontières maritimes[22] le long de la mer du Nord. La superficie du pays est de 30 528 km2 et de 33 990 km2 en ajoutant les eaux territoriales[23].
Contrairement à ses voisins français et néerlandais, le royaume de Belgique n'a aucun territoire ultramarin.
Relief et climat
Son relief est peu élevé : il s’étage graduellement de la côte vers le sud-est du pays, pour culminer à 694 mètres au signal de Botrange. Trois zones géographiques peuvent être distinguées : la Basse Belgique (moins de 100 mètres d’altitude), la moyenne Belgique (de 100 à 200 mètres) et la Haute Belgique (de 200 à plus de 550 mètres). La Basse Belgique commence après le littoral, une bande de plages de sable et de dunes, par des polders (c’est uniquement cette partie du pays que l’on appelle le plat pays) pour s’enfoncer à l’intérieur des terres avec la plaine flamande et la Campine. La moyenne Belgique s’élève progressivement vers les vallées de la Sambre et de la Meuse, c’est une zone qui se compose de bas plateaux limoneux fertiles avec à l’ouest le plateau hennuyer-brabançon et à l’est la Hesbaye. Au sud du sillon Sambre-et-Meuse commence la Haute Belgique, la région la moins peuplée et la plus boisée du pays, avec le plateau du Condroz et les vallées de la Meuse et de l’Ourthe. Il y a aussi le pays de Herve qui s’étend à l’est entre la Meuse et la Vesdre, puis la région de la Fagne-Famenne au sud du Condroz, et ensuite encore plus au sud l’Ardenne et à l’est les Hautes Fagnes qui culminent à 694 mètres au signal de Botrange. Il y a également la Gaume, ou Lorraine belge, qui jouit d’un climat plus clément, surtout au flanc de la troisième cuesta où l’on cultive aussi la vigne.
Le climat est océanique tempéré avec des précipitations régulières, deux cents jours de pluie par an en moyenne[24], et fréquentes sur toute l’année (Cfb dans la classification de Köppen). Les vents dominants soufflent du secteur sud-ouest. Le risque sismique est localement significatif[25].
Mer et hydrographie
À cause de sa densité de population élevée, la Belgique fait face à de sérieux problèmes environnementaux. Un rapport de 2003 suggère que la qualité des eaux de surface de Belgique est la pire des 122 pays étudiés[26]. Dans l’étude de 2008 sur l’indice de performance écologique, la Belgique a obtenu un score total de 78,4 % et est classée antépénultième des pays de l’Union européenne, bien qu’elle soit 57e sur 149 pays[27].
Le littoral marin est long d’environ 65 km, ouvrant sur un « territoire marin » de 3 454 km2[28], (0,5 % de toute la mer du Nord[28]) avec une colonne d’eau de 20 à 45 m de profondeur[28]. Les terres de Flandre sont en partie gagnées sur la mer et menacées par l’érosion du littoral et la montée des océans. Le pays gère donc aussi un patrimoine maritime et portuaire. L’environnement marin est encore riche en biodiversité mais ses ressources halieutiques ont été dégradées par la surpêche, le chalutage, les rejets de boues de dragage ainsi que par des séquelles de guerre (munitions immergées du banc du Paardenmarkt et nombreuses épaves de guerre). S’ajoutent les effets chroniques ou accidentels de la pollution terrigène et celle libérée par le trafic maritime (particulièrement intense entre le pas de Calais, l’Angleterre et les grands ports belgo-néerlandais).
Dans le cadre de la stratégie marine européenne, le gouvernement belge a développé une planification spatialisée d’exploitation et de gestion plus durable des ressources de la mer du Nord[28], qui inclut des zones où l’extraction de sable et gravier sera autorisée, et deux zones dédiées à la construction de deux « atolls énergétiques » (l’un au large de Zeebruges sur le Wenduinebank, et l’autre, beaucoup plus grand à hauteur de Blankenberge-De Haan) et des couloirs dédiés aux câbles sous-marins qui transporteront notamment le courant produit par les énergies marines et l’atoll énergétique, sans toucher aux zones naturelles classées. La zone autorisée à la petite pêche artisanale passe de 3 milles à 4,5 milles, et les éoliennes pourraient être utilisées comme support à l’aquaculture durable[29] en mer (« monocultures » interdites[28]).
Du fait d'une mauvaise gestion climatique, le niveau de la mer risque d'augmenter et de recouvrir la majorité de la côte belge d'ici 2050[30].
En effet, selon le GIEC, la ville de Bruges, ainsi qu'une partie des provinces de Flandre-Orientale et d'Anvers sont menacées. Le nord du pays a déjà débloqué un budget de 300 millions d'euros en 2011 pour faire face à la montée des eaux[31].
Paysages et nature
- Paysage de la Campine.
Un certain nombre d'espèces animales et végétales ont reçu l'épithète spécifique belgicus, belgica ou belgicum en l'honneur de la Belgique, et un genre d'insectes diptères est nommé Belgica.
Préservation de l'environnement
Le jour du dépassement (date de l’année à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) de la Belgique est le 6 avril[32].
La Belgique est l'un des pays les plus fortement atteints par la pollution de l'air[33].
Réseau européen Natura 2000
Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l'Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu'ils contiennent.
En décembre 2018, la Belgique comptait 310 sites dont :
- 255 zones de protection spéciale (ZPS) pour les oiseaux sur une superficie de 3 504 km2,
- 281 zones spéciales de conservation (ZSC) (dont les pSIC, SIC) pour les habitats et les espèces sur une superficie de 4 409 km2.
- La superficie totale est de 5 163 km2, ce qui représente 12,7 % de la surface terrestre et marine du territoire de la Belgique[34].
Langues
Le pays, lieu de rencontre des cultures germanique et romane, comprend différentes communautés linguistiques et culturelles. Les trois langues officielles sont le néerlandais, le français et l’allemand. Elles sont placées sur un pied d’égalité au niveau fédéral. Parmi les différentes régions, seule la Région de Bruxelles-Capitale (habitée par un peu plus de 10 % de la population) est officiellement bilingue (français et néerlandais). La Région flamande (habitée par près de 58 % de la population), située dans le Nord, est officiellement unilingue néerlandophone. La Région wallonne (habitée par près de 32 % de la population), située dans le Sud et le Sud-Est, est officiellement unilingue francophone, à l’exception de la région de la Communauté germanophone de Belgique, laquelle comprend environ 78 000 personnes, soit moins d'1 % de la population belge. Des minorités linguistiques sont présentes dans les régions unilingues, leurs importances respectives ne peuvent être qu’estimées, les recensements linguistiques étant interdits par la loi en Belgique. Les néerlandophones représenteraient 57 % à 60 % de la population belge, et les francophones 40 % à 43 %[35]. En même temps que les langues officielles, sont parlées des langues régionales endogènes ou des dialectes. Il s’agit du brabançon, du champenois, du flamand occidental, flamand oriental, du francique ripuaire, du limbourgeois, du lorrain, du luxembourgeois, du picard et du wallon. La diversité linguistique provoque souvent des conflits politiques, liés à d’autres enjeux (la position arithmétiquement minoritaire des francophones, celle, plus socioculturelle de la langue néerlandaise au départ, la francisation de Bruxelles, la politique étrangère de l’entre-deux-guerres, les problèmes économiques wallons, surtout à partir des années 1960, etc.), qui ont engendré un système de gouvernance complexe.
Démographie
Au , la Belgique compte 11 748 716 habitants[1]. En 2009, 1 419 905 étaient nés à l’étranger ce qui représentait 12,9 % de la population totale, dont 715 456 (6,5 %) nés dans un pays de l’Union européenne (UE) et 704 449 (6,4 %) nés hors de l’UE[36].
D’après une estimation publiée début 2012 par le sociologue Jan Hertogen, dont les méthodes de calculs sont contestées par certains de ses pairs[37], 2 700 000 habitants sont d’origine étrangère. Ceux-ci représentent 22 % de la population totale, 56 % (1 313 000) sont d’origine de l’UE 27 (Italie, Portugal, France, Pays-Bas), et 44 % (950 000) sont d’origine non UE 27[38] (Maroc, Turquie, Algérie, République démocratique du Congo et autres)[39].
Au , la population de nationalité étrangère se répartissait comme suit[40] :
Europe | 11 230 601 | |
Afrique | 202 384 | |
Asie | 194 607 | |
Amérique | 42 181 | |
Océanie | 994 | |
Inconnus | 26 790 | |
Source : IBSA Brussels, chiffres au 1er janvier 2023. |
Selon des chiffres publiés par le SPF Intérieur[41], au il y avait :
- 3 677 760 personnes en Région wallonne (31,48 %), répartis comme suit :
Europe | 3 577 802 | |
Afrique | 57 521 | |
Asie | 31 497 | |
Amérique | 8 829 | |
Océanie | 92 | |
Inconnus | 5 834 | |
Source : IBSA Brussels, chiffres au 1er janvier 2023. |
- 6 768 135 personnes en Région flamande (57,94 %), répartis comme suit :
Europe | 6 553 565 | |
Afrique | 76 903 | |
Asie | 115 588 | |
Amérique | 18 739 | |
Océanie | 562 | |
Inconnus | 9 450 | |
Source : IBSA Brussels, chiffres au 1er janvier 2023. |
- 1 235 192 personnes en Région de Bruxelles-Capitale (10,57 %), répartis comme suit :
Europe | 1 099 234 | |
Afrique | 67 960 | |
Asie | 47 522 | |
Amérique | 14 613 | |
Océanie | 340 | |
Inconnus | 11 506 | |
Source : IBSA Brussels, chiffres au 1er janvier 2023. |
Le pays est 81e au classement mondial par population totale au .
Le graphique suivant reprend sa population résidente au 1er janvier de chaque année[1] (x 1.000)
- Densité : 373,97 hab./km2 (2019)
En 2019, la densité de population était la troisième plus importante de l’Union européenne, après celle de Malte et des Pays-Bas et avant le Royaume-Uni et l’Allemagne.
- Tranches d’âge : 0-14 ans : 17,17% ; 15-64 ans : 64,06 % ; + 65 ans : 18,76 % (2018)[42]
- Espérance de vie des hommes : 79,58 ans (en 2019)
- Espérance de vie des femmes : 84,00 ans (en 2019)
- Taux de croissance de la population : 0,54 % (en 2019)
- Taux de natalité : 11,4 ‰ (en 2016)
- Taux de mortalité : 9,7 ‰ (en 2018)[43]
- Taux de mortalité infantile : 3,4 ‰ (en 2016)
- Taux de fécondité : 1,82 enfant/femme (en 2018)
- Taux de migration : 1,22 ‰ (en 2007)
- Taille moyenne des hommes : 1,817 m (en 2016)[44]