Cet article traite des œuvres musicales évoquant le son produit par un animal.
Cette liste peut être utilisée lorsque, par exemple, on cherche un extrait musical rappelant un bruit d'animal, telle l’impression de caquètement que provoque le deuxième thème du premier mouvement de la symphonie no 83 de Josef Haydn, rappelant ainsi à l'auditeur le mouvement de tête caractéristique de la poule[1].
Cet article vient en complément de l'article Liste d'œuvres musicales dont le titre contient le nom d'un animal.
- Abeille
- Aigle
- Auf starkem fittische schwinget sich der Adler stolz (De son aile puissante, l'aigle s'élance fièrement), Air (Gabriel) no 16 dans La Création de Joseph Haydn[Note 1].
- Alouette
- Âne
- Animaux
- Contrapunto Bestiale alle Mente ou Festino nella sera del giovedì grasso, Op. 18 de Adriano Banchieri (1568 -1634).
- Sonata representativa C 146, série d’imitations de chants d’oiseaux et de cris d’animaux, tel que le rossignol (mesure 38), le coucou (m. 64), la grenouille (m. 95), le coq et la poule (m. 113), la caille (m. 135) et le chat (m. 145) de Heinrich Biber.
- Gli Animali parlanti (Les Animaux parlants), poème héroï-comique en 26 chants, avec les personnages des « Fables » d'Ésope, qui inspira Bianchieri, de Giovanni Battista Casti.
- Imitation de cri d'animaux dans le duo final de l'« aliénation mentale et musicale » Le Myosotis, livret d'Amédée de Noé et William Busnach, musique de Charles Lecocq, 1866.
- Ce que me content les animaux de la forêt dans la Symphonie no 3 de Gustav Mahler.
- Cris de Maurice Ohana.
- Les animaux modèles, musique de ballet de Francis Poulenc.
- Le Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns.
- L' Amfiparnaso, qui inspira la Commedia dell'arte, d'Orazio Vecchi.
- Araignée
- Canard
- Canari
- Carpe
- Cerf
- Gleichöffnet sich der Erde Schoss (Alors le sein de la terre s'ouvrit) : de grands bonds majestueux du cerf dans la forêt figurés par les cordes à 6/8, mesures 19 à 25 du récitatif no 21 dans La Création de Joseph Haydn.
- Wie der Hirsch schreit nach frischem Wasser, op. 42, de Felix Mendelssohn.
- Chardonneret
- Chat
- Chauve-souris
- Cheval
- Gleichöffnet sich der Erde Schoss (Alors le sein de la terre s'ouvrit) : le trot affirmé en notes piquées du cheval entre les mesures 28 et 33, p. 4 dans le no 21 de la seconde partie de La Création de Joseph Haydn.
- La course de chevaux sauvages de Mazeppa in « Intégrale des poèmes symphoniques » de Franz Liszt.
- Promenade musicale en traîneau, avec grelots et hennissements de cheval de Leopold Mozart.
- Der Erlkönig : le piano évoque le galop d'un cheval, lied op. 1, D 328 de Franz Schubert.
- Chèvre
- Chien
- Cigale
- Colibri
- Colombe
- Coucou
- Summer is icumen, chant anonyme du Moyen Âge.
- Talent m’est pris de chanter comme le coucou [Anonyme], chace médiévale de 21 mesures, dont il existe plusieurs versions, dont celle du Codex d'Ivrea[2].
- Ouverture de l'opéra King Arthur (1770) de Thomas Augustine Arne
- The Cuckoo (de "As you like it") (1740) de Thomas Augustine Arne[3].
- Symphonie pastorale de Ludwig van Beethoven[Note 2].
- Sonata representativa C 146, imitation du chant du coucou (mesure 64), de Heinrich Biber.
- Ablösung op. 4 (Zwei Lieder für 1 Singstimme mit Pianofortebegleitung) de E. Brandmüller.
- Le joyeux coucou (Edmund Spenser) dans la « Symphonie du Printemps » (Spring Symphony op. 44) de Benjamin Britten.
- Cucu, cucu, cucu, cu..., « coucou, coucou... » d'Henri Collet pour chœur mixte a cappella extrait no 12 de « Quatorze Chants espagnols du XVe siècle » paroles de Juan del Encina.
- Le Coucou de Louis-Claude Daquin.
- On hearing the first Cuckoo de Frederick Delius.
- Caprice sur le chant du coucou de Girolamo Frescobaldi.
- Capriccio sopra « Cucu », pour orgue de Johann Kaspar Kerll .
- Her Guguk und Frau Nachtigall, 1885, voice and piano], « Zwölf Kinderlieder mit Pianoforte », no 4, Riga, de Johanna von Hahn.
- Chant du coucou, coucou et rossignol dans l'œuvre de Gustav Mahler :
- Ce que me conte le Coucou dans la « Symphonie no 3 »,
- Lob der hohes Verstandes, « Éloge de la Haute sagesse » dans « Des Knaben Wunderhorn », thème de la joute entre le coucou et le rossignol,
- Ablösung im Sommer, lied dans « Des Knaben Wunderhorn ».
- La clarinette en imitation du chant du coucou dans l'Introduction de la « Première Symphonie » dite « Titan », entre la 47e et la 50e mesure du premier mouvement (Wie ein Naturlaut) .
- La Symphonie des jouets, chant du coucou et du rossignol grâce à deux appeaux, de Leopold Mozart.
- Toccata sur le Chant du Coucou (1698) de Bernardo Pasquini Pasquini.
- Le coucou au fond des bois du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns, (Mouvement 9), deux pianos et clarinette [4]
- Der Kuckuck, chorus a cappella de Johann Steffens (c1560 - 1616).
- L'Emenfredito, mariage vocal de la poule et du coucou, dans l'aria de Marco Uccellini.
- Le Coucou, concerto pour violon d'Antonio Vivaldi.
- Le coucou, décrit par le violon, volant dans le vent, dans L'Eté des Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi.
- Kawa wa, ku ku! in : K. 50, lied (XVe siècle) d'Oswald von Wolkenstein.
- Cygne
- Dauphin
- Dinde
- Dindon
- Dromadaire
- Écrevisse
- Écureuil
- Éléphant
- Fauves :
- Gleichöffnet sich der Erde Schoss (Alors le sein de la terre s'ouvrit) :
- Les rugissements du lion ponctués par les trombones entre les mesures 7 et 10.
- Les rugissements plus discrets et suivis de soubresauts du tigre avec les triolets de triples croches, mesure 16, récitatif dans la seconde partie (no 21) de l'oratorio La création de Joseph Haydn.
- Fauvette
- Hirondelle
- Chant de l'hirondelle dans le « Second divertissement » du Père Amiot (XVIIIe siècle).
- Les Hirondelles d'Autriche (Dorfschwalben aus Österreich), valse op. 164 de Josef Strauss.
- Hérisson
- Insectes (Voir aussi dans l'ordre alphabétique : abeille, bourdon, cigale, grillon, libellule, mouche et moucheron, moustique, puce et punaise, papillon, sauterelle...)
- Mikrokosmos ou 153 pièces pour piano de Béla Bartók.
- Insect Pièces (guêpe, sauterelle) de Benjamin Britten.
- Les sept plaies d'Égypte (plaie des sauterelles, plaie des mouches et moucherons, bestioles)[Note 3] dans l'oratorio en trois parties Israël en Égypte, HWV 54 de Georg Friedrich Haendel.
- Gleichöffnet sich der Erde Schoss (Alors le sein de la terre s'ouvrit), récitatif (Raphaël) 6, Le fourmillement des insectes, mesure 54 dans La Création, oratorio no 21 de Joseph Haydn.
- Écouter Les Insectes, extrait du ballet La Reine verte (1963) de Pierre Henry.
- Le petit monde de la forêt pour piano ou 7 pièces caractéristiques très faciles sur les cinq doigts : « Une sauterelle » / « La danse de mademoiselle cigale » / « La chenille » / « La fourmi » / « Le grillon » / « Le moustique » / « Le papillon » de Jean Hody.
- La Petite Renarde rusée, opéra de Leoš Janáček.
- Insektarium pour piano (Perce-oreille, tipule, libellule, mille-patte, mouche, vrillette, sauterelle, moustique…) de Rued Langgaard.
- Le Festin de l'araignée (Araignées, mante religieuses, fourmis, bousiers, vers de fruit), ballet-pantomime d'Albert Roussel.
- Libellule
- Linotte
- Loup
- Loriot
- Martinet
- Martin-pêcheur
- Merle
- Mouche
- Moucheron
- Moustique
- Mouton
- Oie
- Oiseau
- Birds (oiseaux), trio pour piccolo, flûte et flûte alto d'Herman Beeftink (2016).
- Scène au bord du ruisseau (Rossignol, loriot, mésange, rouge-gorge)[Note 4] dans l'adagio de la Symphonie pastorale de Ludwig van Beethoven.
- Ein Vögelein fliegt über den Rhein (un petit oiseau vole au-dessus du Rhin) sur un texte de Christian Reinhold, lied no 2 du cycle Auf dem Schiffe, op. 97 de Johannes Brahms.
- L'oiseau des bois pour flûte et 4 cors, op. 21 de Franz Doppler.
- Uccellino chiuso, l'oiseau en cage, solo piccolo ou flûte traversière de la Suite orchestrale pour viole d'amour en G majeur GWV 466 de Christoph Graupner.
- Petit oiseau, pièce lyrique du recueil Pièces lyriques no 4, d'Edvard Grieg.
- Sweet Bird , air extrait de « l'Allegro, il moderato ed il penseroso » de Georg Friedrich Haendel.
- Augelletti Che Cantate, Oiseaux qui chantez de l'opéra Rinaldo de Georg Friedrich Haendel.
- Quatuor à cordes l'Oiseau op. 33 no 3 de Joseph Haydn.
- El Cant dels ocells (Le Chant des oiseaux), pour ensemble de violoncelles ou violoncelle et piano (réduction par le compositeur) de Pablo Casals.
- Le Chant des oiseaux, chœur de Clément Janequin.
- Ein Vögelein fliegt über den Rhein (un petit oiseau vole au-dessus du Rhin) sur un texte de Christian Reinhold, lied no 5 de Vögelein, op. 14 (Sechs deutsche Lieder) (1842) de Josephine Caroline Lang.
- La Conférence des oiseaux d'après un conte persan de Farid al-Din Attar adapté par Jean-Claude Carrière, de Michaël Levinas.
- Légende no 1 de Saint François d'Assise (prédication aux oiseaux), S175 de Franz Liszt.
- Quelques œuvres d'Olivier Messiaen :
- Catalogue d'oiseaux (Le Chocard des Alpes, Le Loriot, Le Merle bleu, Le Traquet stapazin, La Chouette hulotte, L'Alouette Lulu, La Rousserolle effarvatte, L'Alouette calandrelle, La Bouscarle, Le Merle de Roche, La Buse variable, Le Traquet rieur, Le Courlis cendré)
- Oiseaux exotiques (le Mainate hindou, le Verdin à front d'or, le Troupiale de Baltimore, le Tétras cupidon des prairies, le Moqueur polyglotte, l'Oiseau-Chat, le Shama des Indes, le Garrulaxe à huppe blanche, le Merle migrateur, confié aux deux clarinettes, le Merle de Swainson, la Grive ermite, le Bulbul orphée et la Grive des bois)
- Petites esquisses d'oiseaux (Le Rouge-gorge, Le Merle noir, Le Rouge-gorge, La Grive musicienne, Le Rouge-gorge, L'Alouette des champs)
- Quatuor pour la fin du Temps (« l'Abîme des oiseaux »)
- Réveil des oiseaux
- Quel augellin che canta si dolcemente (quel oiseau chante si doucement), poème de Guarini, de Claudio Monteverdi.
- La Symphonie des jouets : le chant du coucou et du rossignol , le chant du coucou et du rossignol, de Leopold Mozart (attribution incertaine).
- Le Rappel des oiseaux de Jean-Philippe Rameau.
- Concerto pour oiseaux et orchestr, dans Cantus Arcticus, op. 61, 1972 : oiseaux du cercle arctique, de Finlande, « cygnes migrateurs », Alouette hausse-col, courlis cendré et oiseaux imaginaires représentés par flûtes, clarinettes, hautbois, cors, bassons), du compositeur finnois Einojuhani Rautavaara.
- Gli Uccelli (Les Oiseaux), suite pour petit orchestre d'Ottorino Respighi.
- La Danse des oiseaux, de Nikolaï Rimski-Korsakov.
- Oiseaux tendres, pièce pour flûte de Jean Rivier.
- Die Vögel (les Oiseaux) sur un texte de Friedrich von Schlegel, lied D. 691 de Franz Schubert.
- L'Oiseau de feu, d'Igor Stravinsky.
- Quelques œuvres de Pauline Viardot :
- Grands Oiseaux blancs, pièce pour soprano
- Oiselet, pièce pour soprano
- Murmures de la forêt dans l'opéra « Siegfried » comprend six thèmes d'oiseaux forestiers et il en utilisa d'autres dans Les Maîtres Chanteurs[5] de Richard Wagner.
- Virelais médiévaux et renaissance[6].
- Oiseleur
- Ours
- Paon
- Papillon
- Papillon de Louis de Caix d'Hervelois.
- Les Papillons, sur un poème de Théophile Gautier, mélodie d'Ernest Chausson.
- Les Papillons, pièce pour clavecin no 22 du 2e ordre du 1er livre de François Couperin.
- Papillon, pièce pour piano et violoncelle, op. 78 de Gabriel Fauré.
- Le Papillon et la fleur, mélodie sur un poème de Victor Hugo, op. 1 de Gabriel Fauré.
- Papillon, pièce lyrique du recueil Pièces lyriques no 1, d'Edvard Grieg.
- Papillons, suite de pièces pour piano de Robert Schumann.
- Pie
- Pigeon
- Pintade
- Piranga écarlate
- Quatuor à cordes no 12 "Américain", d'Antonín Dvořák. Le 3e mouvement, molto vivace, est construit à partir du chant de cet oiseau que Dvořák avait entendu lors de son passage aux États-Unis.
- Poule
- Symphonie no 83, dite La Poule, de Joseph Haydn.
- Chichilichi? Cucurucu! à six voix de Roland de Lassus.
- la Gallina, canzon de Tarquinio Merula, XVIe siècle.
- Il est bel et bon, Cri de la poule, Co co co co co dac, Pierre Passereau.
- La Poule, concert en sextuor no 6 de Jean-Philippe Rameau.
- Aveva na gallina capelluta, d'Antonio Scandello, XVIe siècle.
- L'Emenfredito, aria nona à 3, mariage vocal singulier de la poule et du coucou, de Marco Uccellini.
- Puce
- Punaise
- Rainette
- Ramier
- Le Ramier, mélodie sur un poème de Silvestre, op. 87 no 2 de Gabriel Fauré.
- Renard
- Rossignol
- The Cuckoo and the Nightingale et Sweet Nightingale, Anonyme, pièces élisabéthaines des XVIe – XVIIe siècle, pour luths[10].
- Soloveï (Le Rossignol), romance composée sur un poème d'Anton Delvig d'Alexandre Aliabiev.
- Symphonie pastorale de Ludwig van Beethoven : dans la coda du second mouvement sont individualisés trois oiseaux rossignol (flûte), la caille (hautbois) et le coucou (clarinette).
- Le Rossignol, no 4 de Souvenir de la Russie de Johannes Brahms.
- Rossignol de Louis de Caix d'Hervelois.
- Quelques pièces pour clavecin du 14e ordre du 3e livre de François Couperin :
- Le Rossignol en amour, pièce pour clavecin no 1.
- Double du rossignol, pièce pour clavecin no 2.
- Le Rossignol vainqueur, pièce pour clavecin no 5.
- Le Rossignol, romance d'Edmond de Coussemaker (1828).
- Le Rossignol anglais (Engels nachtegaeltje) : Jacob van Eyck (1590–1657) joua à la flûte à bec ces variations sur un air populaire intitulé retranscrites et publiées en 1646 dans « Der Fluyten Lusthof » (Jardin des plaisirs de la flûte).
- Quejas o la Maja y el ruiseñor, mélodie extraite de Goyescas, composée par Enrique Granados.
- Le Coucou et le Rossignol, concerto pour orgue et orchestre no 13 en fa Majeur de Georg Friedrich Haendel.
- Le Chant du rossignol de Clément Janequin.
- Va rossignol de Clément Janequin.
- Le Rossignol de Saint-Malo, opéra de Paul Le Flem.
- Le Rossignol, paraphrase de la romance d'Alexandre Aliabiev, , pièce de Franz Liszt.
- La douce voiz du rossignol sauvage de Guillaume de Machaut.
- Le Rossignol en amour, opéra de chambre de Georges Migot.
- Le Rossignol d'Alessandro Poglietti qui a composé plusieurs œuvres sur ce thème
- Ricercar per Il Rossignol
- Sincopatione del Ricercar
- Capriccio per Io Rossignol Sopra'l Ricercar
- Aria bizarra del Rissignolo
- Imitatione del medesimo Uccello
- Le Rossignol dans L'Enfant et les Sortilèges de Maurice Ravel.
- Quelques œuvres de Franz Schubert :
- An die Nachtigall (Au rossignol), texte de Matthias Claudius, lied op. 98 no 1, D. 497.
- An die Nachtigall (Au rossignol), texte de Johann Heinrich Voss d'après Ludwig Heinrich Christoph Hölty, lied op. posth. 172 no 3, D. 196.
- Auf den Tod einer Nachtigall (Sur la mort du rossignol), texte de Ludwig Heinrich Christoph Hölty, lied D. 399.
- Le Rossignol, mélodie de Piotr Ilitch Tchaïkovski.
- Il gardellino, concerto no 3 en Ré Majeur RV 428 pour flûte d'Antonio Vivaldi.
- Valse du Rossignol d'Émile Waldteufel.
- The Nightingale, de Thomas Weelkes.
- Tourterelle
- Plaintive tourterelle d'Ernest Britt (1911) deux chansons, harpe et violoncelle, no. 2, New-York, texte de Pierre-Jules-Théophile Gautier (1840), Émaux et Camées. Ce poème fit l'objet d'une vingtaine d'adaptations musicales [11].
- Les Tourterelles, rondo de François d'Agincourt.
- Que fais-tu, blanche tourterelle ?, aria no 12, Chanson Acte III, Scène 2 de Roméo et Juliette de Charles-François Gounod (sens métaphorique).
- La tourterelle, op. 69 de Salomon Mazurette.
- Les Tourterelles de Michel Pignolet de Montéclair.
- Like as the doleful dove, air anglais a capella de Thomas Tallis.
- dans L'Eté des Quatre Saisons.
- Truite
Bibliographie
- Maurice-Amour Liliane, Un certain tracé dans le bestiaire musical français: quelques oiseaux, in les Cahiers de l'Association internationale des études françaises, 1979, no 31, p. 73-86.
- Daniel Parrochia, Philosophie et musique contemporaine, ou, Le nouvel esprit musical, Champ Vallon, 2006, (ISBN 978-2-87673-449-4).
- Maia Wackernagel-Haag, piano. « CD Rossignol » (Nachtigall). Cette musicologue bâloise a recensé plus de 83 morceaux de musique lié à cet oiseau. Die Nachtigall in der Musik : mit einem Seitenblick auf die Poesie, Université de Bâle, 1996, livre + CD.
Notes
Cet air évoque les chants des oiseaux et leur vol gracieux par la clarinette (chant de l'alouette), les flûtes (rossignol) et les bassons (roucoulement des ramiers) et par des trilles vocales
Ludwig van Beethoven a utilisé les deux notes bien détachées du coucou dans sa symphonie no 6 en fa majeur (dite Pastorale), elles renforcent l'impression de joie agreste printanière.
« Après viennent d'innombrables insectes. «Il dit une parole» crient toutes les voix viriles; et aussitôt, des quatre points du ciel, les nuages de bestioles ailées fondent sur l'Égypte. Il semble que des voix d'anges, de claires voix d'argent, pures et joyeuses, retentissent dans les régions supérieures: toutes les voix de femmes, se mêlant à la tierce ou à la sixte, chantent accompagnées seulement par une fanfare de trombones: «Et il vint toute sorte de mouches; d'innombrables essaims de rongeurs ailés s'abattirent sur le pays.» Un trait de violons court à l'orchestre avec une rapidité vertigineuse et bientôt enlace le chœur tout entier d'une fuyante ceinture de triples croches. Mendelssohn se souviendra de ce trait de violons. «Il dit: les sauterelles arrivèrent sans nombre et dévorèrent les fruits du sol.» Le chœur s'achève par quelques triomphales mesures de l'orchestre, où le basson n'oublie pas de mêler ses comiques réflexions. La sonorité de l'ensemble, avec les dialogues de voix au timbre différent, l'opposition fréquente des deux chœurs, les clairs accords de trombones et la fuite éperdue des instruments à cordes, est tout à fait éblouissante. » citation extraite de : Israël en Égypte, Étude sur un oratorio de G.F. Hændel de Maurice Bouchor
La reprise du second mouvement se termine par une coda où la flûte, le hautbois et la clarinette font entendre un bref trio d'oiseaux: « rossignol, caille et coucou (notés ainsi par Beethoven sur la partition).
Selon une étymologie provient de l'espagnol pava, latin pavo, le paon, d'où « pavaner », faire le fier, marcher avec ostentation, et non de Padoue, parce que selon l'étymologiste Carré « les cavaliers qui menaient la pavane tendaient les bras et les mantes en faisant la roue comme des coqs d'inde ou des paons ».
Références
Ethan Mordden, A Guide to Orchestral Music: The Handbook for Non-Musicians. New York: Oxford University Press (1980): 82.
« La musique au Moyen Âge », Volume 1, de Richard H. Hoppin, page 421, « L'Ars Nova en France ».
« Les pianos jouent gros, les accords souples alors que la clarinette joue une seule note de deux ostinato, plus et plus; un C et un appartement A, imitant l'appel d'un coucou. »
« Caractéristiques de la fin du XVIe siècle sont les virelais de cris d'oiseaux. En apparence, ces charmants tableaux sylvestres permettent au poète compositeur d'imiter divers oiseaux, mais ici encore, le sens est double. L'imitation des chants d'oiseaux Par maintes foys enregistrée ici n'est rien d'autre que l'affrontement symbolique entre le rossignol et le coucou, le coucou insistant du second ne s'accordant guère aux suaves roulades amoureuses du premier » « Capilla Flamenca », CD En en Gardin ; Le mot « vouta » désigne d'ailleurs à la fois le lai et le chant des oiseaux, par exemple chez le troubadour Jaufré Rudel : Guide des genres de la musique occidentale par Eugène de Montalembert, Claude Abromont.
« Longtemps avant PROKOFIEV, qui donnera au hautbois le rôle du canard dans son fameux Pierre et le loup en 1936, le compositeur finlandais décida de traduire ce cri plaintif et insistant à l’aide de deux hautbois et deux clarinettes, soutenus par une harpe.... Sibelius va le répéter pas moins de 103 fois sans interruption au cours du morceau ! Cette répétition lancinante lui donnera le caractère obsédant et angoissé requis, mais n’empêchera pas les deux thèmes mélodiques principaux de traverser plusieurs tonalités : mi majeur, la mineur et même, brièvement, ut # mineur. » Citation extraire du blog Institut de la Curiosité musicale, avec en accompagnement une illustration musicale de ce propos à cette adresse :
http://blog.icm-musique.net.