Fondation par la municipalité d'Augsbourg, ville libre du Saint-Empire, de deux hospices (Siechenhaüser) placés sous le patronage des saints Sébastien et Wolfgang, et voués à l'assistance des indigents atteints d'infirmité ou de maladie chronique[1].
Pour faire face à une épidémie de peste, la seigneurie de Florence confie la responsabilité de la prise en charge des malades à la direction de l'hôpital Santa Maria Nuova et lève des fonds pour rémunérer quatre médecins, quatre barbiers et soixante infirmières[2].
Deux maîtres en médecine sont agrégés à l'université d'Avignon, «où la faculté de médecine n'existait encore que de nom, plus de cent ans après la fondation[3]».
Aharon de Sacerdotu, de Geraci, obtient la licence en médecine et en pharmacie, seul cas connu au XVesiècle en Sicile où le droit d'exercer la pharmacie est accordé à un médecin, et seul cas également où il l'est à un Juif[5],[6].
1448-1449: fondation par Philippe le Bon à Ath, dans le comté de Hainaut, de l'hôpital de la Madeleine[7], «pour recevoir et panser charitablement les pauvres malades[8]».
Hugo Bentius (né à une date inconnue), professeur de médecine à Ferrare et à Parme, auteur d'un traité sur les Aphorismes d'Hippocrate et les Commentaires de Galien imprimé pour la première fois à Ferrare en 1493, et de divers autres ouvrages, tous imprimés à Venise[10].
1445 ou 1448: Antonius Guainerius (né à une date inconnue), médecin de Padoue, professeur à Pavie, auteur d'ouvrages sur les «fièvres», les «maladies propres aux femmes», les «maladies de la tête[11],[12]».
(en) Thomas Max Safley, Charity and Economy in the Orphanages of Early Modern Augsburg, Boston, Humanities Press International, coll.«Studies in Central European Histories» (no8), , 350p. (ISBN0-391-03983-0, lire en ligne), p.28.
(en) John Henderson(en), Piety and Charity in Late Medieval Florence, Chicago et Londres, The University of Chicago Press, (1reéd. 1994), 534p. (ISBN0-226-32688-8, lire en ligne), p.362.
(en) Ignazio Vecchio, Stefano Di Mauro, Cristina Tornali et al., «Jewish Medicine and Surgery in Sicily Before 1492», Acta Medica Mediterranea, vol.28, , p.79 et 81 (lire en ligne).
(it) Domenico Ventura, «Medici Ebrei a Catania», dans Mario Alberghina (dir.), Medici e Medicina a Catania dal Quattrocento ai primi del Novecento, Catane, Giuseppe Maimone, coll.«Universitates Saggi Storia Arte Folklore», , 228p. (lire en ligne).
Edmond Reusens(en)et al., Analectes pour servir à l'histoire ecclésiastique de la Belgique, vol.11, Louvain, Ch. Peeters, , 510p. (lire en ligne), p.16.
Gilles-Joseph de Boussu, Histoire de la ville d'Ath contenant tout ce qui s'est passé de plus curieux depuis son origine […], Mons, J. B. J. Varret, , 423p. (lire en ligne), p.231 et suiv..
Louis Moréri, Le Grand Dictionnaire historique ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, t.5: Lettres I-L, Amsterdam, P. Brunel, , 18eéd., 320p. (lire en ligne).
Marie-Henriette Jullien de Pommerol, «La Bibliothèque de l'université de médecine de Montpellier en 1506», Bibliothèque de l'École des chartes, vol.141, no2, , p.348 (lire en ligne).
Jean-Eugène Dezeimeris, Charles-Prosper Ollivier et Jacques Raige-Delorme, Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne ou Précis de l'histoire générale, technologique et littéraire de la médecine […], vol.1, 2epartie, Paris, Béchet jeune, , 902p. (lire en ligne), «Concoregio (Jean de)», p.856.