Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Consonne occlusive palatale voisée

son consonantique De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Remove ads

La consonne occlusive palatale voisée est un son consonantique assez rare dans les langues parlées. Le symbole dans l’alphabet phonétique international est [ɟ]. Ce symbole est originellement un f minuscule  f  culbuté[1] sans relation phonétique avec le f minuscule [f] qui transcrit une fricative. Ce symbole est fréquemment représenté par un j minuscule barré sans point, le j minuscule [j] transcrivant une consonne spirante palatale voisée, donc un son voisin de [ɟ].

Faits en bref Symbole API, Numéro API ...
Remove ads

Caractéristiques

Voici les caractéristiques de la consonne occlusive palatale voisée.

  • Son mode d'articulation est occlusif, ce qui signifie qu'elle est produite en obstruant l’air du chenal vocal.
  • Son point d'articulation est dit palatal, ce qui signifie qu'elle est articulée avec le milieu ou l'arrière de la langue contre le palais rigide.
  • Sa phonation est voisée, ce qui signifie que les cordes vocales vibrent lors de l’articulation.
  • C'est une consonne orale, ce qui signifie que l'air ne s’échappe que par la bouche.
  • C'est une consonne centrale, ce qui signifie qu’elle est produite en laissant l'air passer au-dessus du milieu de la langue, plutôt que par les côtés.
  • Son mécanisme de courant d'air est égressif pulmonaire, ce qui signifie qu'elle est articulée en poussant l'air par les poumons et à travers le chenal vocatoire, plutôt que par la glotte ou la bouche.
Remove ads

En français

Le français standard ne possède pas le [ɟ]. Cette articulation se rencontre néanmoins comme un allophone de g devant une voyelle antérieure ou de devant le son [i].

Autres langues

Résumé
Contexte

Le corse retranscrit cette consonne par la lettre  ghj , comme dans maghju (mai) ou oghje (aujourd'hui). C'est également le cas de certains dialectes toscans et calabrais.

L'occitan auvergnat utilise typiquement le phonème [ɟ] pour exprimer [g] devant les voyelles [i] et [y]. Par exemple les mots guidar guider ») et benvenguda bienvenue ») s'y prononcent respectivement [ɟiˈda] et [bə.veŋˈɟy.dɔ].

L'arpitan utilise également le phonème [ɟ] mais proche de [dj], comme dans « diot » [ˈɟo].

L'italien peut utiliser le [ɟ] pour retranscrire [ɡj] comme dans les mots ghetto et ghianda.

Cette consonne est commune en hongrois, où elle est notée  gy  comme dans Magyarország (Hongrie) [mɒɟɒrorsaːg] ainsi qu'en albanais qui la transcrit  gj  comme dans përgjigje ( réponse ) [pərɟiɟe] ou Gjergj ( George ) [ɟorɟ].

Le letton retranscrit cette consonne par la lettre  ģ .

Dans plusieurs dialectes bretons, et notamment le vannetais, elle représente la réalisation usuelle de [ɡ] devant les voyelles antérieures (e, i, u).

La consonne existe en macédonien dans le dialecte standard et dans plusieurs autres. Elle est notée avec le gué accent aigu  ѓ  en alphabet cyrillique macédonien et transcrite  ǵ  ou  gj  en alphabet latin.

En tchèque et en slovaque, cette consonne s’écrit  ď , ou  d  devant  i  et  í  (et devant  ě  en tchèque et devant  e  en slovaque).

Le wolof transcrit ce phonème  j .

Notes et références

Bibliographie

Voir aussi

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads