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écrivain, journaliste et diplomate tchécoslovaque De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Adolf Hoffmeister, né le à Prague et mort le à Říčky v Orlických horách[1], est un artiste peintre, caricaturiste, illustrateur, scénographe, écrivain, dramaturge, traducteur, commentateur radio, enseignant, critique d'art, diplomate et voyageur tchécoslovaque.
Naissance | |
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Décès | |
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Formation |
Faculté de droit de l'université Charles (en) |
Lieu de travail | |
Père |
Adolf Hoffmeister (d) |
Enfants | |
Distinctions |
Artiste national (d) () Chevalier de la Légion d'honneur |
En 1920, il est l’un des membres fondateurs du mouvement d'avant-garde Devětsil,
Après des études de droit à l'université Charles de Prague (il fut un avocat communiste convaincu) et des caricatures dans Simplicus[2], il rejoignit en 1927 le mouvement du Théâtre libéré avant de contribuer au Lidové Noviny (1928-1930) et au Pestrý týden, puis au Literární Noviny (1930-1932)[3], son supplément littéraire.
En 1930, Adolf Hoffmeister présente à James Joyce la première traduction en tchèque de Ulysse[4]
En 1939, il part pour la France, où il avait déjà séjourné en 1922 et fait la rencontre de Ralph Soupault, Tristan Tzara, et Le Corbusier. Considéré comme un agent de l'URSS et ayant été « l’initiateur et le chef de file de la Maison de la culture tchécoslovaque, créée à Paris pendant l’été 1939 et qui devait servir justement de centre culturel, de résistance »[5], il fut enfermé après le Pacte germano-soviétique à la prison de la Santé, puis au camp de Damigny[6]. Via le Maroc, le Portugal puis Cuba, il parvient néanmoins à gagner les États-Unis où, avec Antonín Pelc (cs), il exposa au MoMA de New York[7].
De 1941 à 1945, il fut chef des émissions tchécoslovaques à La Voix de l'Amérique[8].
De 1948 à 1951, il fut l'ambassadeur de la Tchécoslovaquie à Paris après avoir occupé un poste au ministère de l'information[9]. Mis ensuite à l'écart, il devient enseignant à l'École supérieure d’arts et métiers de Prague.
Son fils, Martin Hoffmeister, a ouvert un hôtel de prestige à Prague[10].
Il fut lié à Staša Jílovská[11]
« Réfugié en France après l’occupation de la Tchécoslovaquie par les nazis, porté sur la liste noire de la Gestapo, j’ai été arrêté et mis en tôle à Paris pendant la drôle de guerre pour des opinions trop avancées et trop libres à cette époque de l’histoire. C’est à la prison de la Santé que j’ai écrit, pendant sept mois, en confinement solitaire, ce journal et ces dialogues de détenus. »
« Lorsqu'on les regarde pour la première fois (ils) surprennent par leur étrange cruauté. On n'imagine d'abord qu'ils représentent les hommes tels qu'ils devraient être, avec leurs tares, leurs vices, leurs verrues. Et puis, au second abord, on s'aperçoit qu'ils sont moins cruels que profonds. » Philippe Soupault, 1928
Avec ses collages, il renoue avec « cette imagination véritable de la nature qui invente le cactus, la tortue, l'escargot et les critiques d'art, dont je défie au grand jamais les peintres d'imagination de trouver les équivalents lunaires » Louis Aragon[19]
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