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librettiste, lyriciste et scénariste français, du début du XXe siècle De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Albert Willemetz est un librettiste, lyriciste et scénariste français, né le à Paris (17e) et mort le à Marnes-la-Coquette (Seine-et-Oise).
Nom de naissance | Albert Lucien Willemetz |
---|---|
Naissance |
Paris (17e) (Seine) |
Décès |
(à 77 ans) Marnes-la-Coquette (Seine-et-Oise) |
Activité principale | librettiste, lyriciste, scénariste |
Style | Opérettes, comédies musicales, revues, chansons |
Activités annexes | Directeur du théâtre des Bouffes-Parisiens, Président de la SACEM et de la CISAC, créateur du Comité du Cœur |
Lieux d'activité | Paris |
Années d'activité | 1913-1964 |
Œuvres principales
Fils d'Édouard Albert Willemetz, courtier d'assurances, et de Jeanne Juliette Louise de Taillandier, Albert Willemetz naît le dans le 17e arrondissement de Paris[1].
Considéré comme un des pères de « l’opérette moderne » au XXe siècle, il imagine des constructions nouvelles où souffle un air de liberté au sortir de la Première Guerre mondiale. Il impose également dès les années 1920 le terme et la technique des « lyrics »[2], désignant les paroles chantées des comédies musicales imaginées après la composition, contrairement aux livrets d'opéra et d'opérette sur lesquels le compositeur adaptait jusqu'alors sa musique[3].
Auteur de plus de 90 revues pour le théâtre et le Casino de Paris, il écrivit de nombreux sketchs et ses chansons furent extrêmement populaires : Mon homme (de la pièce homonyme), Dans la vie faut pas s'en faire (de l'opérette Dédé), C'est une gamine charmante (de l'opérette Phi-Phi), Sous les palétuviers (de l'opérette Toi, c'est moi), Valentine, Ramona, Est-ce que je te demande, Ah ! Si vous connaissiez ma poule, Amusez-vous, Félicie aussi, Cette p'tite femme-là[4], etc..
Au total, il composa (souvent « sur mesure ») plus de 3 000 chansons, interprétées par les vedettes de l'époque.
Il écrivit également les livrets et les lyrics de plus de 100 opérettes et comédies musicales et plusieurs revues avec son grand ami Sacha Guitry qui lui dédicacera son dernier film (Les trois font la paire) et avec l’auteur et scénariste André Mouëzy-Éon[5],
Un grand nombre de ses opérettes ont été transposées ou adaptées au cinéma, pour lequel il écrivit parallèlement plusieurs scénarios originaux dont J'ai quelque chose à vous dire avec Fernandel, Gagne ta vie avec Victor Boucher et La Bande à Bouboule (1931) avec Georges Milton, Il est charmant (1932) avec Henri Garat, Toi, c'est moi (1936) et de nombreuses chansons.
Albert Willemetz a successivement été secrétaire de Georges Clemenceau avec qui il travailla au ministère de l'Intérieur[6], directeur du théâtre des Bouffes-Parisiens pendant trente ans, président de la SACEM à la Libération et président de la CISAC en 1956. Il a fondé en 1951 le « Comité du cœur », fonds de secours d’utilité publique pour les artistes dans le besoin.
Albert Willemetz a été marié deux fois[1] :
Il a également eu une fille, Betty (1936-2010), de sa liaison de longue durée avec Mary Simona[9],[10].
La chanson Mon homme (1920), popularisée par Mistinguett et adaptée l'année suivante en anglais sous le titre My Man par le dramaturge Channing Pollock, a été reprise par de nombreux artistes à travers le monde, dont Billie Holiday (1952), Barbra Streisand dans le film Funny Girl (1965), Sarah Vaughan (1967), Colette Renard (1997), Nicole Martin (2010), Lea Michele dans la série Glee (2011) et Carmen Maria Vega dans la comédie musicale Mistinguett, reine des années folles (2014).
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