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Ange Hyacinthe Maxence de Damas de Cormaillon, baron de Damas (Paris - ), est un militaire et homme politique français.
Ministre de la Guerre |
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Baron de Cormaillon |
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Naissance | |
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Monument sépulcral de Maxence de Damas et de Laure de Hautefort à Hautefort (d) |
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Activités |
Diplomate, officier, homme politique, militaire |
Période d'activité |
À partir de |
Famille | |
Enfant |
Maxence de Damas est le fils de Charles de Damas, baron de Cormaillon, page du Roi en sa grande écurie, colonel d'infanterie, chevalier de Saint Louis, et de Marguerite Gabrielle de Sarsfield.
À la mort de son père, Charles de Damas, à Quiberon, colonel, aide de camp de Monsieur, Maxence de Damas, descendant par sa mère de Patrick de Sarsfield, général irlandais, et petit-fils du lieutenant général de Sarsfield, gouverneur de Lille, chargé de la défense des côtes françaises face à l'Angleterre[Qui ?], est conduit en Russie par son oncle le duc de Richelieu, qui le présente au Tsar Paul 1er, pour intégrer l'école militaire des cadets de Saint-Pétersbourg.
Sorti premier au classement des élèves étrangers, il commence une brillante carrière militaire au service du Tsar Alexandre.
Il participe aux campagnes européennes contre les armées napoléoniennes et entre dans Paris comme général russe.
À la Restauration et à la demande de Louis XVIII, avec l’agrément du Tsar Alexandre, Maxence de Damas intègre l'armée Française[2].
Il est nommé lieutenant général en 1815 et reçoit le commandement de la 8e division de Marseille. Après avoir pacifié le Midi, il commande la 9e division en Espagne, il obtient la reddition de Figuières. Il est alors nommé pair de France en 1823[2].
Il devient ministre de la Guerre en 1823[2], et conçoit « l'armée de métier » par la loi de 1824, qui privilégie l'engagement au nombre, la compétence par la formation et la durée du service. En 1824, bien qu'il eût souhaité conserver le ministère de la Guerre, le roi lui demande de remplacer François-René de Chateaubriand au ministère des Affaires étrangères[2], ce dont l'écrivain lui tiendra grief.
Il parvient à résoudre les crises d'Espagne et du Portugal, puis de Grèce avec l'Empire Ottoman, il ouvre de nouvelles ambassades dans tout l'orient et ordonne la première expédition archéologique sur l'Euphrate, qui mettra au jour sur un siècle de fouilles la ville d'Ur et les splendeurs de Khorsabad. Il négocie avec la République de Haïti[3] les indemnisations des Français après l'indépendance de la colonie de Saint-Domingue.
En 1825, le baron de Damas propose une réorganisation interne de l’administration centrale du Quai d'Orsay, où la répartition fonctionnelle prime sur la division selon le critère géographique. Il crée, sur le même plan que la division politique et la division des chancelleries, une division commerciale, divisée en deux sections, à laquelle est joint un bureau de statistique. Ce type d’organisation prévaudra, dans ses grandes lignes, jusqu’à la réforme de Philippe Berthelot en 1907 (la division commerciale prenant le nom de « direction des consulats et Affaires commerciales » à partir des années 1870).
De cette structure émanent les fonds « Négociations commerciales » (négociations le plus souvent bilatérales ayant abouti à la signature d’un accord, affaires traitées à Paris), « Affaires diverses commerciales » (grands projets tels que voies ferrées, exploitation des mines, commerce de denrées essentielles, expositions etc.) et « Statistiques extérieures ».
À partir de 1828, il devient précepteur du duc de Bordeaux.
Le , il recueille à Rambouillet l'acte d'abdication du Roi Charles X.
À la révolution de juillet 1830, il accompagne en exil Henri V, l'enfant roi, dont il est le précepteur, avec le roi Charles X[2]. À partir d', il suit la famille royale de Saint Cloud à Cherbourg, puis au château de Lulworth, à Hollyrood et à Prague, jusqu'en 1833.
Par son mariage avec Charlotte Laure d'Hautefort, fille de Julie-Alix de Choiseul-Praslin, il devient propriétaire du Château de Sainte-Suzanne (Mayenne) le , demeure qu'il vend le .
Le baron de Damas revient en France en 1833, et se retire dans la propriété de son épouse, le château d'Hautefort[2]. Il entreprend la rédaction de ses mémoires et commence son ultime carrière dédiée aux œuvres sociales, gérant l'hospice d'Hautefort, créant localement la première « sécurité sociale », et promouvant l'agriculture par l'instauration d'un prêt d'honneur, premier crédit rural[4].
Après sa retraite à Hautefort, le baron de Damas fut le dernier de sa branche à avoir résidé dans les possessions familiales de Bourgogne (Château de Malaisy, Cormaillon)
Il épouse à Paris le Charlotte Laure d'Hautefort ( † Paris, ), fille du comte Armand-Louis-Amédée d'Hautefort (1776-1809) et de Julie-Alix de Choiseul-Praslin (1777-1799). Elle était la petite-fille de Renaud César de Choiseul, 2e duc de Praslin. Dont :
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