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militaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Antoine Casenobe, né à Saleilles (Pyrénées-Orientales) le et mort à Alger le , est un aviateur français de la Seconde Guerre mondiale ayant remporté 7 victoires en combats aériens, dont une des deux premières du conflit.
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Antoine Casenobe se passionne très jeune pour l'aviation et est breveté pilote en 1934. Il est affecté à la 33e escadre de reconnaissance puis rejoint le groupe de chasse (GC) II/4, à sa création, le . Au moment de la déclaration de guerre, le , il est sergent-chef à la 3e escadrille basée à Xaffévillers. La SPA 160 « Diable Rouge »[1] est équipée de chasseurs américains Curtiss H.75-A2.
Dans l'après-midi du 1939, une patrouille d'escorte de cinq H.75 est attaquée par plusieurs Messerschmitt Bf 109 allemands. L'adjudant Pierre Villey et le sergent-chef Antoine Casenobe abattent chacun un appareil ennemi au-dessus de Auerbach-Schaidt (Allemagne), offrant ainsi à l'escadrille les deux premières victoires obtenues au cours du premier combat aérien de la bataille de France[2].
À cette première victoire éclatante, six autres viennent s'ajouter, portant son score à 2 victoires individuelles et 5 en association avec d'autres pilotes, le faisant entrer dans le club des As de l'aviation totalisant un minimum de 5 victoires homologuées.
L'as allemand Otto Bertram revendique avoir abattu, le au-dessus de Saint-Avold, un H.75-A2 no 189 piloté par le sergent-chef Casenobe. Cette victoire n'a jamais été homologuée[3]. Toutefois Casenobe a bien été touché à cette date comme le relate le journal de marche du GC II/4 d'[4] :
Antoine Casenobe aura effectué 31 missions pendant la « drôle de guerre » comprise entre le et le , et 35 autres missions pour la période allant du au . Le groupe de chasse II/4 commence alors à se replier vers le sud devant l'avance allemande, traverse la Méditerranée et se regroupe le à Meknès au Maroc, 2 jours avant la signature de l'armistice du 22 juin 1940[5].
Son groupe de chasse ayant été dissout en , Antoine Casenobe est affecté à la 1re escadrille du GC I/5, puis à la troisième escadrille du GC II/5. Le débarquement des Alliés dans les territoires français d'Afrique du Nord, le , lui permet de reprendre le combat contre les envahisseurs. Il est nommé adjudant aviateur au groupe de chasse La Fayette basé à Médiouna, près de Casablanca, au Maroc. Ce groupe, dont les H.75 ont été détruits lors du bombardement allié du [6], est rééquipé par les américains avec des Curtiss P-40 F à partir du 1942. Casenobe participe à la campagne de Tunisie en janvier et .
Le à l'aube, l'escadrille doit évacuer le terrain d'aviation de Kalâa Djerda en Tunisie menacé par l'avancée des chars de l'Afrika Korps. Les mauvaises conditions météo obligent les pilotes à se poser sur un terrain de fortune entre Batna et Biskra en Algérie. Le sol boueux fait capoter les P-40 de Marcel Vernier et d'Antoine Casenobe. Si Vernier s'en sort sans blessure grave, Casenobe est victime d'une fracture de la colonne vertébrale. Il décède le à l'hôpital militaire Maillot à Alger[7]. Marié et père d'une petite fille, il repose au cimetière d'Alénya[8].
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