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peintre d'origine allemande établi en France (1828-1901) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
August Friedrich Schenck, né le 23 avril 1828 à Glückstadt et mort le 1er janvier 1901 à Écouen, est un artiste peintre franco-allemand.
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August Friedrich Albrecht Schenck |
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Élève de Léon Cogniet et membre de l'École d'Écouen, il est surtout connu pour ses peintures animalières.
August Friedrich Schenck naît à Glückstadt (alors ville danoise[n 1]) le [2].
Schenck quitte sa ville natale pour gagner un revenu lucratif en tant que « voyageur du vin » en Allemagne, en Russie puis au Portugal. Après cinq ans, il quitte le Portugal pour Paris. Là, il a suivi une formation de peintre et devient l'élève de Léon Cogniet (1794-1880), professeur à l'École nationale supérieure des beaux-arts[1]. Il se spécialise en peinture de paysages et de sujets animaliers, qui étaient vus comme une métaphore des relations humaines et de la société ; il dépeint fréquemment des moutons, comme dans son tableau le plus connu, Angoisses, où un mouton, entouré de corbeaux, essaie de protéger son petit[3].
À 34 ans, il fait ses débuts en tant que peintre à l'Exposition universelle de Paris en 1855. En 1857, il participe à l'exposition du jubilé du Schleswig-Holstein. Cela marque le début d'une période faste, où il acquiert de la notoriété avec ses peintures animalières, notamment. Il participe, entre autres, au Salon de peinture et de sculpture à partir de 1857 et y obtient une médaille en 1865[1].
Vers 1862, il s’installe avec son épouse Ludowika Stapaczinska, originaire de Varsovie, dans le village d’artistes Écouen, à environ 20 km au nord de Paris. L'École d'Écouen a attiré des artistes de renom tels que Charles-François Daubigny, Camille Corot et Mary Cassatt.
En 1885, il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur[1].
August Friedrich Schenck meurt le à Écouen[2]. Sa tombe se trouve au cimetière d'Écouen[4].
Écouen conserve sa mémoire, en renommant en 1906 la rue de la Beauvette en rue Auguste Schenck, et en conservant son tableau, L'Échir, accroché dans la mairie[réf. nécessaire]. L'église de la ville conserve elle aussi un tableau : Agnus Dei. Le livre L'École d'Écouen : une colonie de peintres présente plus de 40 peintres, dont Schenck avec 7 illustrations[5].
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