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femme de lettres russe De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Catherine Sayn-Wittgenstein est une femme ayant appartenu à une famille de la noblesse allemande, les zu Sayn-Wittgenstein. Elle a écrit un journal intime parallèlement aux événements de la Première Guerre mondiale et de la Révolution russe. Elle est née en 1895 à Starostintse et morte en 1983 à Vienne, en exil.
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Sa petite-fille Vera Michalski-Hoffmann a traduit et édité son journal de 1914-1919, sous le titre La Fin de ma Russie, aux éditions Noir sur Blanc en 1990.
Catherine Sayn-Wittgenstein est née en 1895 à Starostintse et morte en 1983 à Vienne. Elle est la quatrième enfant du prince Nicolas Sayn-Wittgenstein. Elle est marquée dans sa jeunesse par la lecture du roman Les Trois Mousquetaires[1].
En 1917, elle est « infirmière bénévole auprès des soldats blessés »[2].
Elle fuit la Russie avec sa famille après la destruction de leur maison par les bolcheviks. Elle se réfugie en Roumanie et emporte avec elle les tomes II à IV de son journal, couvrant 1914-1919 et qui sera publié à la suite d'un appel d'Alexandre Soljenitsyne en 1975. Le tome I est resté à Kiev et a visiblement disparu. Soljenitsyne, après lecture du Journal, exprime son admiration pour Catherine Sayn-Wittgenstein, dans une lettre datée du :
« Vous étiez vraiment une jeune fille perspicace, dès la mi-, à Petrograd, vous avez exprimé l'essentiel de ce qui m'est apparu après les huit volumes de mon récit[3]... »
Elle se marie avec le comte André Razumovsky[4].
Après un appel de l'écrivain Alexandre Soljenitsyne aux « émigrés russes afin qu'ils transmettent leurs souvenirs », le journal intime de Catherine Sayn-Wittgenstein est sorti d'un tiroir en 1975 et préparé pour la publication[1]. Il couvre la période 1914-1919, soit la Première Guerre mondiale et la Révolution russe. Sa famille appartenant à la noblesse allemande est forcée de fuir les bolcheviks, et Catherine Sayn-Wittgenstein compare le sort de l'aristocratie russe à celui de l'aristocratie française lors de la Révolution française[1].
Claire Hauchard, spécialiste de littérature russe, note que dans ce journal, « on y sent le même désespoir [que dans les Jours maudits d'Ivan Bounine], la même impuissance et la même rage devant la destruction violente et irrévocable de tout un passé chéri »[2]. L'auteur du journal reproche également à sa classe de ne pas s'être préoccupée du peuple, avant la révolution[2].
La traduction française a été faite depuis l'allemand par l'éditrice et petite-fille de l'auteur, Vera Michalski-Hoffmann. Elle est publiée en 1990 et reprise en 2007 au format poche.
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