Une chanson à boire est une chanson de fin de repas qui encourage la consommation de vin, parfois plus largement d'alcool. Les chansons à boire sont généralement interprétées en groupe: pour les repas de famille, les banquets de mariage, les fêtes étudiantes...
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Même s'il est difficile d'établir un modèle commun à toutes les chansons à boire, celles-ci partagent au moins les traits suivants:
la présence de nombreuses incitations explicites à la consommation;
des passages prévus pour s'arrêter de chanter et boire un verre cul-sec;
la grande variété des mélodies: si certaines sont peu élaborées, ne comportant qu'une ou deux phrases musicales et une faible étendue vocale, d'autres au contraire requièrent une grande tessiture ou bénéficient d'une polyphonie savante — par exemple, le célèbre Tourdion, publié par Pierre Attaingnant au XVIesiècle.
Le style musical de la chanson à boire la rapproche beaucoup de la chanson paillarde, et cette dernière peut être une chanson à boire en même temps. On note cependant que la réciproque est fausse: une chanson à boire n'a pas pour but d'être grivoise.
Un air bien connu de Gabriel Bataille: «Boute, boute, boute, boute compagnon, vide-nous ce verre et nous le remplirons…», revivifié par Tri Yann avec leur «Chanson à boire»;
«Il est des nôtres, il a bu son verre comme les autres…»;
Au 31 du mois d'Août («Buvons un coup, buvons-en deux, à la santé des amoureux, à la santé du roi de France, et merde pour le roi d'Angleterre, qui nous a déclaré la guerre…»). Chanson s'inspirant de la prise du Kent par Robert Surcouf à bord de La Confiance, le (bien que la date ne soit pas la même).
«51 je t'aime et j'en boirai des tonneaux (et des tonneaux) à me rouler par-terre dans tous les caniveaux…»
L'à-fond liégeois a fait quelques naître quelques chansons: De Frontibus [2],[3]
«Et il parait que les rouennais s'étaient noyés dans une cuve de calvados...». Chanson à boire entonnée par les étudiants de Rouen.
«Buvons un coup, ma serpette est perdue, mais le manche est revenu…»