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historien français (1923–2009) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Charles-Robert Ageron, né le à Lyon et mort le au Kremlin-Bicêtre, est un historien français, spécialiste de la colonisation française en Algérie.
Naissance |
Lyon 1er (Rhône) |
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Décès |
(à 84 ans) Le Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) |
Nationalité | Française |
Formation | Université de Paris |
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Titres | Professeur des universités |
Profession | Historien |
Employeur | Université de Tours, université Paris-Est-Créteil-Val-de-Marne, Centre national de la recherche scientifique, université de Paris, lycée Lakanal et lycée Gautier (d) |
Approche | Histoire de l'Algérie |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur et médaille de bronze du CNRS |
Membre de | Académie des sciences d'outre-mer et Société française d'histoire des outre-mers |
Né à Lyon[1], agrégé d'histoire en 1947[2], il enseigne tout d'abord au lycée Gautier à Alger cette même année. Il y reste dix ans et commence ses recherches sur l'histoire de la période coloniale en Algérie. Sur place, il fait alors partie de ceux qu'on appelle les libéraux. Ceux-ci plaident pour une réforme en profondeur du système colonial, et croient encore en une possible réconciliation des communautés[3]. Chrétien de gauche, il est tout autant critique vis-à-vis de la politique de la force de Guy Mollet, et, à l'opposé, du Front de libération nationale (FLN), le parti politique indépendantiste algérien. Ageron est alors proche d'Henri-Irénée Marrou, dont il fut l'élève à Lyon sous l'occupation allemande[3], un des premiers intellectuels (écrivant notamment dans la revue Esprit) à dénoncer publiquement l'usage de la torture[4].
Puis il revient en métropole, affecté au lycée Lakanal, à Sceaux, en 1957. Désormais, il consacre une grande partie de ses travaux d'historien à l'histoire du monde colonial, qu'il vient de quitter et à l'Algérie, dont il devient un des premiers grands spécialistes[5],[6]. Attaché de recherches au CNRS de 1959 à 1961, il devient assistant, puis maître-assistant à la Sorbonne où il enseigne jusqu'en 1969. Il y soutient en 1968, sous la direction de Charles-André Julien, sa thèse d'État sur les Algériens musulmans et la France de 1871 à 1919 qui est « remarquée pour son ampleur quasi-encyclopédique »[7].
Il est nommé professeur à l'université de Tours en 1970, où il a notamment Benjamin Stora comme thésard[5], puis à l'université Paris XII en 1982[8].
Il préside la Société française d'histoire d'outre-mer jusqu'en 2008 et dirige la Revue française d'histoire d'outre-mer.
Il décède le [9].
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