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compositeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Claude Balbastre (parfois cité comme Claude Bénigne Balbastre), né le à Dijon[1] et mort le à Paris[1], est un organiste, claveciniste et compositeur français.
Naissance | |
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Décès |
(à 74 ans) Ancien 2e arrondissement de Paris |
Nationalité |
française |
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Il est baptisé en l'église Saint-Michel de Dijon le , fils de Bénigne Balbastre, organiste à la cathédrale de Dijon, son premier professeur, et de Marie Millot. Son parrain est maître Claude Fyot, correcteur à la chambre des comptes, et sa marraine demoiselle Pierrette Tortochaut, épouse de Pierre Phosson conseiller et notaire royal.
A la mort de son père lorsqu'il n'a que 13 ans, il poursuit sa formation auprès de Claude Rameau, frère de Jean-Philippe Rameau, qui lui succède. En 1743, il reprend la tribune de la cathédrale à la suite de son maître. Il bénéficie de l'aide bienveillante de ce dernier lorsqu'il s'installe à Paris en [2] et peut ainsi se faire connaître de la haute société : le , il débuta au Concert Spirituel par un concerto d'orgue fort admiré[3]. Il est nommé organiste à l'église Saint-Roch[2] à Paris en 1756. il accède progressivement aux postes les plus prestigieux : organiste à Notre-Dame de Paris[2] en 1760, claveciniste à la Cour de France où il enseigne à Marie-Antoinette[2], et devient l'organiste du comte de Provence et de la Chapelle royale.
Le , en l'église Saint-Roch à Paris, il épouse Marie-Geneviève Hotteterre, fille de Jacques-Martin Hotteterre et descendante de cette célèbre famille de musiciens normands. Le compositeur et biographe anglais Charles Burney visita Balbastre en 1770, dans ses appartements rue d'Argenteuil et mentionna dans une lettre le magnifique clavecin Ruckers en possession du musicien :
« [J'ai pu] voir et entendre un remarquable clavecin Rucker qui est en tout point un bijou … Il est peint et vernis comme une tabatière. Sur l'extérieur se trouve la naissance de Vénus ; l'intérieur du couvercle, l'histoire de l'opéra le plus fameux de Rameau, « Castor et Pollux » ; la Terre, l'Enfer et l'Élysée y sont représentés ; en Élysée, assis sur une berge, ce célèbre compositeur lui-même tient une lyre à la main … Le son de cet instrument est plus délicat que puissant ; l'un des registres est en buffle[4], mais très doux et agréable ; le toucher est très léger en raison des becs qui en France sont toujours faibles »
— Charles Burney
Veuf, il épouse en secondes noces en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois à Paris, le 17 novembre 1767, Marie-Antoinette Boileau, nièce du grand écrivain, qui lui donnera deux enfants : Anne-Louise, née en 1773, et Antoine-Claude en 1774.
À partir de 1776, il est organiste de Monsieur frère du roi, professeur du duc de Chartres, de la reine Marie-Antoinette, et tient l'orgue à l'abbaye de Notre-Dame aux Bois. Enfin, il reçoit un quartier à l'orgue de la Chapelle royale à Versailles.
En 1777, il est signalé comme organiste à l'église Saint-Roch de Paris[5].
Malgré ses états de service, il parvient, en se ralliant – au moins en apparence – aux idées nouvelles, à traverser la Révolution et à conserver son poste à Notre-Dame (transformée en temple de la Raison), où il exécute ses adaptations des hymnes révolutionnaires à l'orgue. Il est vrai que son jeu a toujours été prisé du public : sa fantaisie est telle, même à l'église, qu'en , l’archevêque de Paris lui fait interdiction de jouer pendant la messe de minuit « à cause la multitude qui venait entendre l’organiste et qui ne conservait pas le respect dû à la sainteté du lieu[6]. ». En 1766, le même prélat interdit ses Te Deum de la veille de saint Roch, « parce qu'ils attiraient trop de monde à l'église[3] ».
Il meurt à Paris, 181 rue d'Argenteuil (sur la paroisse Saint-Roch) le 20 floréal an VII (), oublié de tous.
Fichier audio | |
Joseph est bien marié | |
Registrations :
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Curieusement, les noëls, qui sont clairement dans la tradition de l'orgue français, sont édités par lui pour « le clavecin et le piano-forte ». C'est sur ce dernier instrument qu'il les joue avec grand succès dans les milieux de l'aristocratie.
Deux livres de pièces de clavecin :
Est nommé en son honneur (12895) Balbastre, un astéroïde de la ceinture principale découvert en 1998[7].
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