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historien français, spécialiste de la vie politique en Rome antique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Claude Nicolet, né le à Marseille et mort le à Paris 10e[1],[2], est un historien français, spécialiste de la Rome antique, des institutions et des idées politiques[3].
Président Académie des inscriptions et belles-lettres | |
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Directeur École française de Rome | |
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Président Comité Laïcité République | |
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École normale supérieure (- Faculté des lettres de Paris (doctorat) (jusqu'en ) Lycée Thiers |
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Distinctions |
Henri Wallon : de l’esclavage antique à l’esclavage moderne (d) |
Élève en khâgne au lycée Thiers de Marseille[4],[5], il intègre l'École normale supérieure. Agrégé d'histoire en 1954[6] et membre de l'École française de Rome de 1957 à 1959, il fut professeur d'histoire ancienne à l'université de Tunis, l'université de Caen, puis à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et directeur d'études émérite à partir de 1997 à l'École pratique des hautes études[7].
Membre de la Société des études latines, de la Société nationale des antiquaires de France, du Deutsches archäologisches Institut, de la Society for the Promotion of Roman Studies, de l’Institute for Advanced Study et du Cambridge Group for the Revision of the Texts of Roman Laws. Il fut rédacteur en chef de la revue Cahiers de la République de 1956 à 1963, directeur du centre Gustave Glotz de 1981 à 1992 et directeur de l'École française de Rome de 1992[8] à 1995[9].
En , il fait partie des 34 signataires de la déclaration rédigée par Léon Poliakov et Pierre Vidal-Naquet pour démonter la rhétorique négationniste de Robert Faurisson[10].
Membre de la British Academy, il est élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1986, au fauteuil de Louis Robert[11].
Il fit une courte carrière politique en tant que membre du cabinet de Pierre Mendès France, en 1956. Il fut secrétaire, puis rédacteur en chef, des Cahiers de la République, et chargé de mission au cabinet de Jean-Pierre Chevènement, entre 1984 et 2002, sur l'éducation civique[12], tout en étant le conseiller officieux[13].
Il se montra soucieux tout au long de sa vie d'articuler son engagement républicain et son métier d'historien. Cela contribua à l'originalité de son œuvre, à cheval entre la Rome antique et l'époque contemporaine, autour notamment du fonctionnement de la société et des institutions politiques. Comme le souligne Catherine Virlouvet, « c'est un même questionnement qui unit Le Métier de citoyen dans la Rome antique (1976) et L'Idée républicaine en France (1982) »[14].
Il a été le fondateur et le premier président du Comité Laïcité République[15].
Selon Céline Spector[16], l'ouvrage de Nicolet L'Idée républicaine en France (1982) a contribué au retour en force de l'idée républicaine dans les années 1980. Selon lui, c'est Rousseau qui a fourni le socle théorique à la notion de République telle qu'elle est entendue en France. Elle a notamment repris au citoyen de Genève son concept de souveraineté et sa théorie de la loi. Nicolet écrit :
« La grande affaire des républicains, c'est bien entendu Rousseau. L'homme et l'œuvre ont été, par lui-même, si intimement liées, ils sont d'ailleurs si contradictoires en apparence, et si cohérents en réalité, qu'on ne pourra pas s'étonner que Rousseau ait été, un siècle durant - et peut-être plus - à la fois la référence inévitable et le signe de division le plus éclatant des républicains français, comme de quelques autres[17]. »
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