Couvent Saint-François de Paris
couvent situé à Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
couvent situé à Paris, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Le couvent Saint-François ou couvent de la rue Marie-Rose est un couvent de franciscains situé au 7, rue Marie-Rose dans le 14e arrondissement de Paris[1].
Couvent Saint-François de Paris | |
Présentation | |
---|---|
Culte | Catholique |
Type | Couvent |
Rattachement | Franciscains |
Protection | Inscrit MH (2007) |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Paris |
Ville | Paris |
Arrondissement | 14e arrondissement |
Coordonnées | 48° 49′ 35″ nord, 2° 19′ 48″ est |
modifier |
Les Frères mineurs (franciscains) revinrent s'établir en France après la guerre de 1914-1918. Ils en avaient été expulsés après la Loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905, comme la plupart des religieux. À Paris, ils s'établirent d'abord rue des Fourneaux, puis rue Beaunier, dans le 14e arrondissement. En 1923, ils firent l'acquisition d'un terrain sis dans le « Petit-Montrouge », entre la rue Sarrette, la rue Marie-Rose et la rue de la Voie-Verte. En 1933, ils décidèrent d'y construire leur couvent provincial, siège de la Province de Paris. Construit en brique entre 1934 et 1935 par les architectes Victor Blavette, Paul Gélis et Louis-Jean Hulot[1], en suivant l'inspiration de Dom Bellot, architecte bénédictin qui inspirait alors un renouveau de l'art religieux, le couvent fut inauguré en 1936, et abrita dès lors une communauté de religieux voués à l'apostolat en France, aux missions étrangères et à l'accueil de religieux étrangers résidant à Paris pour leurs études. En 2013, les diverses provinces franciscaines de France et de Belgique francophone se réunirent en une seule nouvelle province dont le siège demeure à Paris. Une partie du couvent est ouverte au public[1], en particulier la chapelle remarquable, dont les verrières sont d'André Pierre, Pierre Villette et Claude Malespine[1],[2].
À la fin de l'occupation allemande, le père Corentin Cloarec (1894-1944), aumônier des « résistants de la place Denfert-Rochereau », y fut assassiné le par des membres de la Gestapo[3]. En 1945, une voie voisine, la rue du Père-Corentin, a pris son nom[4].
Depuis 1997, le couvent est partiellement inscrit (chapelle, décor intérieur, escalier, vestibule et cloître) au titre des monuments historiques[1].
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.
Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.